SDEROT : ENJEU DE LA QUATRIÈME GUERRE MONDIALE ?
Dès la transformation, de La Lettre Monde-Info, en un blog monde-info, soit fin avril 2007, votre serviteur continuait de relever, avec inquiétude, la dégradation, de la sécurité, dans le sud d’Israël. Dès le début, le blog monde-info, continuait de signaler (avec leblogdrzz), le lien évident, entre d’une part, les attaques contre Israël ; et d’autre part, la résistance armée, menée par quelques démocraties un peu plus courageuses que d’autres, face à la guerre mondiale de la terreur islamique. Le lundi 28 mai 2007, monde-info publiait un article intitulé « Sderot : la ville israélienne dont on ne parle pas ».
L’article signalait notamment : « En l’espace d’une semaine, 170 roquettes Kassam, se sont abattues, sur Sderot et ses 20’000 habitants (…) La semaine dernière, Shirel Feldman, une femme de 35 ans, est décédée (…) Lorsque les autorités israéliennes donnent l’alarme, par haut-parleur, il reste 20 secondes, aux habitants de Sderot, pour se mettre à l’abri (…) Les habitants de Sderot ne souhaitent plus qu’une seule chose : une incursion terrestre, de l’armée israélienne, dans la bande de Gaza, pour désarmer, les mouvements terroristes palestiniens (…) Dimanche, à Sderot, Oshri Oz, un homme de 35 ans, est décédé (…) Oshri Oz laisse derrière lui son épouse, enceinte de six mois et sa fille, âgée de trois ans. Sderot ? La ville dont on ne parle pas ».
A l’époque de la parution de cet article, en mai 2007, presque personne ne parlait de Sderot. Qu’en est-il maintenant, fin février 2008, soit dix mois plus tard ?
Je tombe, ce matin, lundi 25 février, en primeur, sur un article intitulé « La Bataille pour Sderot », de Ehoud Yaari, à paraître, le 3 mars prochain, dans le Jerusalem Report, et traduit en français, par Artus, pour www.nuitdorient.com. Voici l’essentiel de ce qu’écrit Ehoud Yaari : « La bataille pour Sderot n’est pas une mince affaire (…) C’est tout simplement la guerre ! Le gouvernement israélien et la plupart des oppositions refusent d’accepter la réalité des faits, tout comme la totalité des médias ou presque. Personne n’appelle ‘guerre’ les volées de roquettes Qassam (…) Le seul homme politique qui parle, comme s’il comprenait la vérité, c’est Avi Dichter, ex-chef de l’agence de sécurité Shin-Bet et ministre de la sécurité intérieure ».
Ehoud Yaari poursuit : « Ce refus borné de reconnaître la réalité qu’une guerre est livrée contre Sderot (…) vient de la non compréhension de la stratégie adoptée par le Hamas. La doctrine explicite du Hamas est de tout faire pour éviter un embrasement général et poursuivre une guerre sans fin de ‘basse intensité’, en utilisant une faible partie de l’arsenal militaire engrangé. L’idée est de ne pas provoquer une attaque frontale précipitée et de tout faire pour que cette guerre se prolonge le plus longtemps possible ».
Ehoud Yaari conclut : « Il est aujourd’hui très clair que rester sur la défensive n’apporte pas grand-chose et les roquettes continuent de pleuvoir (…) il est nécessaire de frapper le Hamas de manière à le dissuader de continuer à expédier ses volées de Qassam, frapper fort et faire très mal (…) les attaques ciblées doivent viser les institutions et les services du Hamas (…) y compris les postes de police, les installations militaires, enterrées ou pas, les ministères, tous les chefs, dans le but de démanteler l’appareil gouvernemental. Des incursions terrestres en profondeur seront nécessaires (…) il faut aller jusqu’au bout, malgré les difficultés, sinon nous allons retrouver le Hamas en Judée-Samarie et, si nous ne sommes pas victorieux, nos villes du Centre, comme Kfar Saba ou Modii’n, seront à la merci de missiles venant de Cisjordanie ».
Fait intéressant, Caroline Glick, dans la version anglaise du Jérusalem Post, édition du vendredi 22 février, publie, un article, intitulé « L’avertissement brutal du Kosovo » (adaptation française de Sentinelle 5768 ©). En théorie, il n’y a pas de lien direct entre le Kosovo et la bande de Gaza. En pratique, le lien est évident. Caroline Glick s’appuie sur des investigations et des rapports effectués par des autorités non israéliennes (voir version intégrale de son article avec références). Caroline Glick est membre senior pour le Moyen Orient du Center for Security Policy à Washington et rédacteur en chef adjoint du Jerusalem Post.
Caroline Glick écrit : « La déclaration d’indépendance du Kosovo (…) en posant pour précédent de légitimer la sécession de minorités (…) déstabilise le système international fondé sur les Etats (…) il est difficile de se représenter comment le Kosovo peut constituer un Etat viable. Son taux de chômage à 40 % est lié à l’absence d’infrastructures gouvernementales et économiques adaptées. En novembre 2007, un rapport de la Commission Européenne détaillait l’échec de l’Armée de Libération du Kosovo (ALK) dans la mise en place de structures de gouvernement capables de fonctionner (…) L’Etat défaillant naissant apporte un avantage précieux au jihad mondial. Il est vrai que les musulmans kosovars dans leur majorité ne souscrivent pas à l’islam radical. Mais il est vrai aussi qu’ils ont ouvert leur territoire comme base pour les opérations d’Al Qaïda ; que des membres de la direction de l’ALK ont des liens directs avec Al Qaïda ; et que le monde islamique dans son ensemble a perçu le combat du Kosovo pour son indépendance (…) comme un jihad pour la domination islamique ».
Caroline Glick poursuit : « Ben Laden a visité l’Albanie en 1996 et 1997. On lui a remis un passeport bosniaque de l’ambassade de Bosnie en Autriche en 1993. En 1994, sur les ordres de Ben Laden, son adjoint Ayman Zawahiri a mis en place des bases de formation à travers les Balkans, dont un centre d’entraînement à Mitrovica, au Kosovo. Les Taliban et al Qaïda ont mis en place des opérations de trafic de drogue au Kosovo, pour financer leurs activités en Afghanistan et au-delà. En 2006, John Gizzi a rapporté dans le magazine ‘Human Events’ que le service de renseignement allemand, le BND a confirmé que les attentats à la bombe en 2004 en Espagne, et en 2005 à Londres, avaient été organisés au Kosovo (…) Au cours de années récentes en particulier, ce sont les Serbes chrétiens du Kosovo, et non les musulmans albanais qui sont la cible d’un nettoyage ethnique ».
Caroline Glick conclut : « Hélas, plutôt que de comprendre et d’exécuter les leçons du Kosovo, le gouvernement Olmert-Livni-Barak travaille activement à s’assurer de leur reproduction dans le traitement par la ‘Communauté Internationale’ d’Israël et des Palestiniens (…) les forces de l’OTAN au Kosovo ont été déployées dans le but exprès d’empêcher la Serbie d’exercer sa souveraineté sur le Kosovo et pas pour empêcher la violence entre les Kosovars et les Serbes, ou les musulmans et les chrétiens au Kosovo. C’est-à-dire que l’OTAN s’est déployée au Kosovo pour lui permettre de gagner l’indépendance. Et si les USA ou l’OTAN sont déployés à Gaza ou bien en Judée et Samarie, ils ne seront pas là pour protéger les Israéliens contre le terrorisme palestinien ou empêcher ces zones de servir de bases du terrorisme mondial. Ils seront là pour établir un Etat palestinien du Fatah ou du Hamas (…) les forces de l’OTAN en Judée et en Samarie n’empêcheraient pas seulement Israël de protéger ses citoyens qui y vivent ; elles empêcheraient aussi Israël de prendre les mesures pour empêcher les attaques palestiniennes sur le centre d’Israël, et d’assurer le contrôle sur la frontière avec la Jordanie ».
Concluons. Le 28 mai 2007 j’écrivais : « Les habitants de Sderot ne souhaitent plus qu’une seule chose : une incursion terrestre, de l’armée israélienne, dans la bande de Gaza, pour désarmer, les mouvements terroristes palestiniens ».
Dans un article intitulé « La Bataille pour Sderot », à paraître le 3 mars dans Jerusalem Report, Ehoud Yaari écrit : « il est nécessaire de frapper le Hamas de manière à le dissuader de continuer à expédier ses volées de Qassam (…) les attaques ciblées doivent viser les institutions et les services du Hamas (…) y compris les postes de police, les installations militaires, enterrées ou pas, les ministères, tous les chefs, dans le but de démanteler l’appareil gouvernemental. Des incursions terrestres en profondeur seront nécessaires ».
Le 22 février dernier, Caroline Glick a écrit : « si les USA ou l’OTAN sont déployés à Gaza ou bien en Judée et Samarie, ils ne seront pas là pour protéger les Israéliens contre le terrorisme palestinien ou empêcher ces zones de servir de bases du terrorisme mondial ».
L’ ALK au Kosovo et le Hamas dans la bande de Gaza participent de la même guerre mondiale de la terreur islamique. Sur le dos des Kosovars et des Palestiniens. Le message, des habitants, non seulement de Sderot, mais de tout le sud d’Israël, en fait, de tout Israël, message posté en mai 2007, ce message, dix mois plus tard, fin février 2008, semble enfin être arrivé à Jérusalem. Apparemment, les postes israéliennes ne sont plus ce qu’elles étaient en 1967. Au 21ème siècle, on ferait peut-être mieux de livrer certains messages en mains propres. C’est beaucoup plus rapide. Cela dit, à l’heure où je mets sous presse, il n’y a toujours pas d’incursions israéliennes terrestres en profondeur dans le Hamastan, alias bande de Gaza. C’est que Ehud Olmert, qui réside à Jérusalem, n’a lu ni le Jerusalem Post ni le Jerusalem Report. La poste, vous dis-je.
Sderot cet après-midi en vidéo sur
« Les pêcheurs, les agriculteurs et les cons »
(Evangile selon Sarko)
Au Salon de l’Agriculture un homme refuse la main tendue par Sarko et lui dit : « Ah non touche-moi pas ».
Sarko répond :
« Alors va te coucher, casse-toi».
L’homme dit :
« Tu me salis ! ».
Sarko répond :
« Alors casse-toi, con ».
Sarko disait à un pêcheur éloigné il y a quelques mois :
« Toi si t’as quelque chose à dire, t’as qu’à venir ici ».
« Moralité présidentielle » :
Si t’as quelque chose à dire à Sarko, pêcheur, viens à lui.
Mais si tu ne veux pas lui serrer la main, agriculteur, casse-toi, con.
Et si on lui serre la main en lui disant qu’on a rien à lui dire, ou qu’on lui dit quelque chose sans lui serrer la main, est-on con ?
Qu’en pense Carla au fait ? Rien ? Alors est-elle conne ?
Ça plane un max en France.
ESISC aujourd’hui à 15h30 – Israël/Gaza : échec du projet de «chaîne humaine» du Hamas – Le Comité populaire contre le siège de Gaza (PCAS), dirigé par le député « indépendant » Jamal Al-Khoudari, lui-même proche du Hamas, a organisé ce lundi une « chaîne humaine » pour protester contre le blocus imposé au territoire par Israël. Jamal Al-Khoudari a souligné le caractère pacifique de cette manifestation, « organisée dans le but d’exprimer le rejet du siège et de la punition collective. » Le PCAS attendait la participation d’au moins 50 000 personnes, mais seuls 4 500 manifestants environ ont fait le déplacement. Les organisateurs ont attribué cette faible affluence aux mauvaises conditions climatiques. Côté israélien, le vice-ministre de la Défense, Mathan Vilnaï, avait mis en garde le Hamas contre tout débordement de la manifestation, menaçant d’utiliser «tous les moyens nécessaires pour empêcher des infiltrations » sur le territoire israélien. Pour sa part, le porte-parole de la police israélienne, Micky Rosenfeld, a laissé entendre que les forces de police déployées en force sur la frontière avaient été mise « en état d’alerte ». Israël craignait en effet que les manifestants ne forcent la frontière, comme des centaines de milliers de Gazaouis l’avaient fait en janvier dernier à Rafah, après la destruction du mur de séparation avec Egypte par des membres du Hamas. Par ailleurs, quatre Palestiniens armés, dont trois membres de la branche militaire du Hamas, les Brigades Ezzeddine Al-Qassam, ont été abattus dans des raids menés par l’armée israélienne dans la nuit de dimanche à lundi dans la bande de Gaza. Deux roquettes ont également été tirées à partir de Gaza en direction du territoire israélien, sans faire de victimes. Pour rappel, tous les points de passage entre la bande de Gaza et Israël ont été fermés depuis la prise de pouvoir du Hamas. Le vendredi 18 janvier, Jérusalem imposait enfin un le blocus total pour répondre à ces tirs de roquettes incessants.
http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=27971
Gaza – Ma’an – The Israeli army arrested 50 Palestinians for throwing stones on Monday at Erez border crossing after they formed a human chain to protest the ongoing Israeli siege of the Gaza Strip. When the day’s main rally ended peacefully, a few hundred young people then moved to the Erez crossing, throwing stones at Israeli soldiers. The soldiers fired back with live ammunition as well and tear gas. No casualties were been reported. The Israeli army later confirmed that they have arrested 50 alleged stone-throwers near Erez crossing.
Israeli radio stations broadcasting in Arabic said that the Israeli authorities have ordered the soldiers to avoid violence when they encounter the human chain. However, the Israeli military commandeered the frequency of one local Palestinian radio station, broadcasting warnings to Palestinians not to attempt to break through the border.
“Some organizations are trying to take advantage of civilians and use
them as human shields which the army will not allow,” the spokesperson of the Israeli army said on the local Gazan radio station.
Updated at 16:44 Bethlehem time