Publié par Dreuz Info le 10 mai 2008

C’est l’idée lancée aujourd’hui par Nicolas Sarkozy:

La traite des Noirs, l’esclavage que la France, comme nombre de nations européennes, a pratiqué durant des siècles dans ses colonies, figurera au programme des élèves d’école primaire dès la rentrée prochaine. (…) «Cette histoire doit être inscrite dans les manuels scolaires afin que nos enfants puissent comprendre ce qu’a été l’esclavage, puissent mesurer les souffrances que l’esclavage a engendrées, les blessures qu’il a laissées dans l’âme», a expliqué le chef de l’Etat.

C’est une bonne idée, mais à condition de mettre le sujet en perspective. L’esclavage en question, pour reprendre uniquement des notions de culture générale, a été aboli par la civilisation occidentale, par l’État comme par de nombreux organismes civiques et religieux, après quatre siècles d’exercice, et a fait l’objet de déclarations d’excuses et de regrets.

Ce n’est pas le cas de l’esclavage musulman. Celui-ci a débuté au VIIe siècle, et nous avons de bonnes raisons de penser qu’il se poursuit aujourd’hui, 14 siècles plus tard, là où les autorités coloniales ne l’ont pas totalement éradiqué, et ce sans que des mouvements de défense des droits des individus n’y lèvent le petit doigt. 

L’Islam est la seule civilisation connue à avoir industrialisé les esclaves soldats, sur plusieurs générations successives.

L’Islam a réduit en esclavage un nombre d’Africains supérieur à celui, dont on veut parler dans les écoles, de ceux qui ont souffert sous le joug occidental (et l’esclavage interne africain aussi, très probablement, a fait plus de victimes, et depuis beaucoup plus longtemps, que l’esclavage occidental).

L’Islam a également réduit en esclavage une bonne partie, sinon la presque-totalité, des esclaves africains transportés sur les continents américains. Et si ces derniers s’y comptent aujourd’hui par dizaines de millions, on cherche en vain les descendants des esclaves africains, pourtant plus nombreux, qui ont été exploités dans les pays musulmans, car ils y étaient massivement castrés et y mourraient comme des mouches de maladies et de privations.

Il ne serait pas sain de concentrer la culpabilité de l’esclavage sur les Occidentaux, dans les consciences des jeunes élèves, alors que l’Islam, et sans doute l’Afrique elle-même, portent une responsabilité au moins aussi lourde dans cette tragédie et ne sont jamais parvenu à l’éradiquer ou à l’abolir efficacement. Cela inciterait les esprits crédules à se détourner des cultures occidentales, qui ont pourtant généré une vraie solution à ce problème, et à porter aux nues des cultures dont tout indique, justement, qu’elles conduisent à la perte des libertés individuelles.

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