Quelle période particulière. Peut-être les historiens la surnommeront “l’ère du n’importe quoi”, parce que c’est précisément ce que nous vivons.

Les pays européens encouragent le repli communautariste de leurs musulmans, et offrent un tremplin d’exception aux islamistes en propageant “la cause palestinenne” qui empoisonnent le cerveau des enfants européens. A gauche, les journalistes, les féministes, les homosexuels et les artistes encouragent l’islamisation de la société, une islamisation qui a pour premier but de persécuter les journalistes, les homosexuels, les femmes et les artistes.  A droite, les souverainistes et les patriotes ferment les yeux sur le pillage de leur pays et se retrouveront avec des départements qu’ils ne pourront plus fréquenter – quand ils ne vivront pas cachés pour blasphème.

Ajoutez à ce tableau pathétique Israël, premier royaume divin et premier rempart occidental. Cela fait quinze ans que ses dirigeants reculent et cinquante que ses voisins lui promettent la mort. Qu’à cela ne tienne, le premier ministre Olmert sonne la retraite, veut donner le Golan, faire la paix avec le Hamas. Il a même bavé la séparation de Jérusalem. Pourquoi pas la cession de la Samarie, le Néguev et la Galilée pendant qu’on y est ?

Et les Etats-Unis, premier bouclier et glaive de notre monde, quels guignols ! Un candidat d’extrême-gauche, ex-musulman, préféré du Hamas et de la Syrie, qui a fréquenté les Black Panther et le Hitler américain, est candidat de son parti. Il méprise les Blancs, mais les Blancs voteront pour quelqu’un qui les méprise. Il a fréquenté assidument une église qui déteste les Juifs, mais les Juifs le soutiendront. Il n’a pas cinq ans d’expérience au Sénat, et il brigue la présidence ! Il ne serait pas élu patron de n’importe quelle entreprise mais il est plébiscité pour la place la plus puissante du monde. Il est donc en bonne voie pour remporter la présidence d’un pays qu’il n’aime pas. Extraordinaire !  

Nous vivons une période ridicule. Sans doute l’empire romain, dans ses derniers spasmes, devait afficher la même ridigité cadavérique. 

En 2009, tous au balcon pour voir le retour d’Elvis. C’est au moins aussi vraisemblable que le film d’horreur qui se déroule sous nos yeux.