En humiliant la Russie 3-0, les Espagnols rejoignent donc l’Allemagne en finale et tenteront dimanche soir d’obtenir leur premier grand titre international.
Sur un terrain rendu glissant par des trombes d’eau, les deux équipes ont commencé par se jauger, mais rapidement , un favori s’est dégagé. Alors que les Russes n’ont eu que deux occasions franches lors de la première mi-temps, l’Espagne a monopolisé le jeu et tiré plusieurs fois vers les buts de Akinfeev. Sans résultats mais le cœur y était. La Russie était, elle, totalement transparente par rapport à son match contre les Pays-Bas. Elle subissait le jeu, ne parvenait pas prendre le ballon et se faisait balader dans sa propre surface.
0-0 donc à la mi-temps. Ce qui a fait dire à Pierre Louis Basse et sa clique de pseudos spécialistes sur Europe 1 que l’on assistait à un France Roumanie 2 !! Il est vrai que Europe sport, à part demander que l’on pende Domenec, n’a pas grand chose à envier à un Voici sportif.
Fi donc de ce commentaire idiot et place à une 2e mi temps que j’ai pu suivre à la télé (la première, c’était sur Europe 1 , dans ma voiture. Rassurez vous, je me suis rattrapé avec le résumé sur W9).
Et là, on change de monde : 50e minute , Xavi profitait d’un centre hasardeux de son collègue Iniesta pour ouvrir le score. Le match tourna alors à la démonstration. 23 minutes plus tard, Guiza doublait la mise tandis qu’à la 83e, Silva crucifiait la Russie . Une victoire totalement méritée, rien à voir avec la roulette des penaltys contre l’Italie.
L’Espagne qui rit, la Russie qui pleure. Les collègues d’Arshavin ont totalement loupé leur match, ils ont montré un visage triste et quitte un peu la compétition en catimini. Battu 4-1 en match de poules par ces mêmes Espagnols, ils avaient soif de revanche, mais n’ont pas su comment contourner ces diables hispaniques.
Dimanche soir sera une grande finale : Allemagne-Espagne, le choc de deux extrêmes. Le nord contre le sud. La rigueur teutonne contre la folie espagnole. Si les deux équipes montrent leur bon visage, alors on vivra un moment exceptionnel !!
A de nombreuses reprises dans ce match les Russes comme des rustres se sont contentés de provoquer, de coller et de bousculer (mains baladeuses, croche-pattes) les Espagnols plutôt que de jouer proprement.
En revanche, les passes et les buts des Espagnols étaient du tout grand art. J’ai trouvé l’équipe espagnole soudée et en forme.
N’en déplaise aux extrémistes-soi-disant-antiracistes, je suis heureux que la Russie autocraticomedevopoutinesque et la Turquie islamicogüllerdoganne soient rentrées chez elles.
Comme l’écrit David, maintenant c’est l’Europe germanique et l’Europe latine qui vont s’affronter. Je me demande bien qui soutient qui sur ce blog, the Germans or the Spaniards.