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Aujourd’hui mercredi 13 août 2008, les dépêches démontrent une fois encore que les points chauds de la planète se situent en Iran, en Géorgie, en Turquie, au Liban, en Irak, en Afghanistan et au Pakistan notamment. Autrement dit, à l’exception de la Géorgie, c’est en terre dite d’islam que le monde bouillonne le plus. C’est encore et toujours le réchauffement islamique de la planète. Pour tout arranger, la Turquie se rapproche de l’Iran ; et la Syrie frappe – encore – au Liban. Voyons cela d’un peu plus près.
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09:09 La journée commence mal. En effet, on apprend que le dictateur iranien – négationniste, génocidaire et atomisé – Mahmoud Ahmadinejad effectuera demain jeudi 14 août 2008 une visite en Turquie. Le dictateur mollahchique iranien s’entretiendra avec deux islamistes présumés modérés, son homologue Abdallah Gül et le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. Ahmadinejad abordera des dossiers économiques et politiques ainsi que la crise nucléaire iranienne, précise Guysen.International.News. Faut-il préciser que le rapprochement irano-turc est une mauvaise nouvelle ?
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09:46 La Géorgie confirme le retrait de ses troupes de la région géorgienne d’Abkhazie. Un accord de cessez-le-feu a été conclu hier mardi 12 août au soir entre la Géorgie et la Russie. L’accord prévoit l’arrêt des hostilités, un libre accès à l’aide humanitaire, le retrait des troupes géorgiennes dans leurs bases de cantonnement et celui de l’armée russe aux lignes antérieures au conflit, informe Guysen.International.News. En clair, la Russie obtient que les soldats géorgiens retournent et restent dans leurs casernes.
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10:12 Trois explosions ont lieu ce matin en Turquie, plus précisément à Istanbul, faisant un blessé. L’une des explosions a lieu dans un camion de ramassage d’ordures sur le parking d’un bâtiment de la municipalité à Usküdar, un district d’Istanbul, situé sur la rive asiatique. Deux autres explosions ont lieu dans un cimetière proche du bâtiment de la municipalité. Des grenades ou des petites bombes sont à l’origine des explosions. L’homme blessé souffre de blessures à la jambe. Deux personnes à motocyclette ont été vues prenant la fuite, peut-on lire, en substance, sur tf1.lci.fr.
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10:50 Le président géorgien Mikhaïl Saakashvili a approuvé dans la nuit de hier mardi à aujourd’hui mercredi le plan de paix négocié en Russie par Nicolas Sarkozy. Avant de donner son accord, Saakashvili a exigé la modification d’un point mentionnant des ‘discussions internationales sur le statut futur’ des régions géorgiennes de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie, discussions qui seront remplacées par des négociations sur ‘les modalités de sécurité et de stabilité’ dans les deux républiques géorgiennes autoproclamées. La Russie a paraît-il accepté – nous dit-on – la modification du document. Mais le ministre russe des Affaires étrangère Sergueï Lavrov a précisé que la modification ne changeait ‘rien sur le fond’, toute discussion étant ‘impossible hors du contexte de leur statut’ (de l’Ossétie du sud et de l’Abkhazie). L’accord de paix tarde à se matérialiser sur le terrain, les blindés russes poursuivant leurs mouvements à travers la Géorgie, notamment vers la ville de Gori, qui contrôle l’accès à l’Ossétie du Sud. La Russie dément ces informations. Par ailleurs, des juges d’instruction du Comité d’enquête auprès du Parquet général de Russie ont débuté à Vladikavkaz, en Ossétie du Nord, les interrogatoires de militaires géorgiens emprisonnés et de réfugiés sud-ossètes. Les autorités russes, qui accusent l’armée géorgienne d’avoir commis des crimes de guerre, veulent ainsi entamer une procédure judiciaire devant la Cour pénale internationale, rapporte l’ESISC. A 10:54 « Cinquante tanks russes sont entrés à Gori malgré le cessez-le-feu conclu mardi soir », confirme Guysen.International.News.
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11:11 On apprend qu’un attentat se produit au Liban, dans la ville de Tripoli au nord du pays. Et que le bilan de l’attentat s’élève à 18 morts et 40 blessés. Concrètement, une bombe déposée au centre-ville vise un car militaire. Une dizaine de soldats font partie des victimes. L’attaque intervient au moment de la visite du président libanais Michel Sleimane en Syrie. Certains médias évoquent une organisation terroriste palestinienne proche d’Al-Qaïda, qui aurait orchestré l’attentat, informe Guysen.International.News.
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11:21 L’information paraît encore une fois sur la toile : dans la ville géorgienne de Gori, le secrétaire du conseil de sécurité géorgien affirme que cinquante tanks russes occupent la ville. Ce que conteste l’état-major des forces russes. L’état-major des forces russes concède néanmoins que les forces géorgiennes commencent à se retirer ‘de l’Ossétie du Sud mais pas de façon massive’. Ce mercredi matin, le ministre russe des Affaires étrangères a par ailleurs affirmé que la Russie ne quitterait la Géorgie qu’après le retour des forces géorgiennes dans leurs casernes. ‘Après le retrait des troupes géorgiennes dans leurs casernes (les forces russes) retourneront sur le territoire de la Fédération russe. Nos forces de maintien de la paix resteront en Ossétie du Sud’, ajoute le ministre russe des Affaires étrangères, propos rapportés par tf1.lci.fr.
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11:35 Changement de cap mais toujours sur une rencontre de type mahométan. Le procureur général du canton de Genève Daniel Zappelli déclare qu’il n’y a aucun motif légal pour classer l’affaire judiciaire impliquant un des fils du dictateur libyen Moammar Kadhafi – Hannibal – et son épouse Aline. Il est également ‘exclu de classer la procédure pour des motifs politiques’, ajoute le procureur. Le procureur souligne que ni le Département Fédéral des Affaires Etrangères ni la Mission suisse auprès des Organisations internationales et de l’ONU n’exercent la moindre pression sur la justice genevoise. ‘Le fait du prince n’existe pas’, déclare le procureur. Une crise a éclaté entre la Suisse et la Libye après l’arrestation à Genève le 15 juillet dernier d’Hannibal Kadhafi et de son épouse, accusés d’avoir maltraité deux domestiques. Inculpés pour lésions corporelles simples, menaces et contrainte, ils ont été libérés après deux jours de détention suite au versement d’une caution d’un demi million de francs suisses, 308.000 euros, précise Associated Press. Il faut – évidemment – lire tout cela entre les lignes. Car c’est la bonne nouvelle du jour. Le procureur genevois ne se laisse pas intimider par la Ministre suisse (gauchiste) des Affaires (qui lui sont) étrangères.
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11:47 L’armée américaine poursuit aujourd’hui mercredi 13 août ses opérations contre les Kataëb Hezbollah – les brigades du Hezbollah – groupe terroriste chiite proche de l’Iran et du Hezbollah libanais. Les USA et l’Irak accusent le corps des Gardiens de la révolution iranienne – les pasdaran – d’entraîner, d’armer et de financer des milices chiites, les ‘groupes spéciaux’. Les Kataëb Hezbollah seraient toutefois plus directement liés au groupe terroriste libanais, dont ils partagent le logo, précise l’ESISC.
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12:16 Neuf Talibans sont tués dans une frappe de missiles contre un camp d’entraînement terroriste dans la région tribale pakistanaise du Waziristan du Sud. Information confirmée par l’ESISC.
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Aujourd’hui sur mediarabe.info Khaled Asmar depuis Beyrouth écrit : « L’attentat (ndlr : ce matin au Liban ; bilan, 18 morts et 40 blessés) pèsera lourdement sur la visite de Sleimane à Damas. Ce qui tend à favoriser la culpabilité syrienne dans ce nouveau crime, d’autant plus que le régime syrien a des habitudes similaires et, depuis les années 1970, il avait utilisé le terrorisme comme unique langage diplomatique. Le président libanais a condamné l’attentat et affirmé que ‘l’armée ne faiblira pas devant le terrorisme qui sert l’ennemi israélien’. Le message syrien semble ainsi avoir été reçu ! ».
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Il vaut peut-être la peine de revenir sur les relations israélo-géorgiennes. La coopération militaire entre Israël et la Géorgie ne date pas d’hier. Cette coopération puise son origine dans les relations forgées par des responsables géorgiens ayant vécu en Israël. Israël a vendu des milliers de fusils mitrailleurs et de missiles à l’armée géorgienne. Israël cesse actuellement toute livraison et coopération afin de ne pas se trouver en guerre directe avec la Russie sur le front ossète. Israël veut ainsi éviter que la Russie lui fasse (encore plus) la guerre via des livraisons d’armement (supplémentaires) au Hezbollah, à la Syrie et à l’Iran.
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A cet égard, Ynetnews.com le lundi 11 août informait qu’Israël « a commencé à vendre des armes à la Géorgie il y a sept ans, du fait de l’implication croissante de citoyens géorgiens ayant fait leur aliyah, devenus en Israël des hommes d’affaires influents dans le secteur de l’armement. Le rapide développement de la coopération militaire entre les deux pays tient en partie au fait que le ministre de la Défense géorgien, Davit Kezerashvili, a été éduqué entre la Géorgie et Israël et parle couramment l’hébreu. (…) Parmi les Israéliens qui ont tiré profit de cette opportunité, on trouve, par exemple, le général Hirsh, qui a donné à l’armée géorgienne de précieux conseils sur l’établissement d’une unité d’élite géorgienne comparable à la Sayeret Matkal (l’unité d’élite la plus prestigieuse d’Israël), en plus de divers enseignements sur le combat rapproché en zone urbaine ».
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« De surcroît, le ministre géorgien de la Réintégration Temur Yakobshvili, de confession juive, qui maîtrise lui aussi parfaitement l’hébreu, a déclaré que l’« Etat d’Israël doit être fier de ses instructeurs, qui ont entraîné les soldats géorgiens (…) beaucoup de demandes de vente d’armes à la Géorgie sont restées sans réponse de la part d’Israël (…) de peur qu’un tel accord irrite les Russes (…) le rôle joué par la Russie, membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU et disposant, à ce titre, d’un droit de veto dans la crise iranienne est déterminant pour Israël. En mai, il a finalement été décidé de maintenir la coopération avec la Géorgie uniquement dans le domaine de la défense (fourniture de matériel informatique, de systèmes de communication, etc.), en ne fournissant plus d’armes offensives (fusils, avions, etc.) », conclut Ynetnews.com.
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Miguel Garroté
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Géorgie 15:54 La présidence ukrainienne a imposé des restrictions sur les mouvements de la flotte russe de la mer Noire basée en Ukraine.
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Géorgie 15:24 Le président américain George W. Bush va faire une déclaration sur le conflit entre la Géorgie et la Russie, mercredi.
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Gibbs…
Un témoin oculaire a dit que les forces russes venant d’Ossétie du Sud s’étaient emparés d’une position d’artillerie abandonnée lundi par l’armée géorgienne et située à moins de cinq kilomètres du centre de Gori. Un caméraman a quant à lui rapporté qu’un second barrage avait été établi à l’est de Gori, sur une route menant à la capitale géorgienne Tbilissi. Gibbs
L’administration américaine a rejeté une demande israélienne de fournir du matériel sécuritaire et un soutien dans certains domaines, permettant ainsi à Israël d’améliorer ses capacités afin d’attaquer les installations nucléaires en Iran, rapporte le Haaretz de ce jour. Le sujet avait été évoqué en mai dernier, lors de la visite de George Bush en Israël, durant sa rencontre avec le Premier ministre Ehud Olmert et le ministre de la défense, Ehud Barak. L’administration américaine a considéré cette demande comme un signe qu’Israël se préparait à attaquer l’Iran, note le quotidien. Les Etats-Unis ont mis en garde Israël de ne pas attaquer et ont exigé qu’il n’agisse pas contre l’Iran sans prévenir à l’avance Washington. Le message américain à Israël était qu’une attaque contre l’Iran risquait de remettre en cause les intérêts américains. En échange, l’administration s’est engagée à renforcer la protection israélienne contre les missiles sol-sol. Selon les estimations actuelles au sein de l’establishment israélien, Bush n’attaquera pas l’Iran, et se concentrera dans les mois qui lui restent sur les efforts diplomatiques. Des sources de haut rang à Jérusalem ont confié au journal préférer attendre que les sanctions internationales contre l’Iran soient totalement épuisées, sans pour autant renoncer à l’option militaire. Gibbs
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Requiem pour la Géorgie Sarkozy revient de Moscou comme d’autres, à leur époque, de Munich. La Géorgie a été écrasée. Martin Birnbaum en fait l’oraison funèbre. Pendant que 4 milliards de téléspectateurs regardaient l’époustouflante et fastueuse cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Pékin, organisés par les prochains «maîtres du monde» dans le plus pur style des jeux nazis de Berlin 36 ou des grands messes à la gloire des dirigeants nord-coréens, les Russes envahissaient l’Ossétie du Sud. Depuis trois jours les radios et les télévisions du monde entier nous font savoir que la Russie est en train d’écraser le Géorgie. Bien sûr, George Bush lève la voix pour dire que les relations USA-Russie vont en pâtir, bien sûr notre Kouchner national prend l’avion pour prêcher la bonne parole aux «deux parties». Impossible de lui faire dire que l’agresseur est russe et que la Géorgie est agressée et cela depuis des lustres… En 1922, Staline redessine les frontières du Caucase et intègre l’Ossétie à la Russie. Originaire de Géorgie, il crée une «Ossétie du Sud» qui reste en Géorgie. 100.000 habitants à l’origine se partageant entre géorgiens (un tiers) et ossètes, 4.000 km² de superficie, voilà un pays de cocagne où il fait bon vivre et où les gens vivent en paix. Sa capitale s’appelle de 1934 à 1961 «Stalinri». En 1989, à la faveur de l’écroulement de l’empire soviétique, une partie des Ossètes préfèrent se rattacher à la Russie et font sécession. Après trois années de guerre, sous l’influence de l’Europe, des Etats-Unis et de l’OSCE, on fige la situation et on confie à la Russie la mission «d’observateur» pour maintenir la paix. On assigne au loup la tâche de garder les moutons… La Géorgie est amputée d’une partie de son territoire, exode massif des géorgiens vivant en Ossétie du Sud (surtout ne pas prononcer les mots «nettoyage ethnique») et le territoire est administré depuis par un «gouvernement» ossète qui n’est reconnu par personne au monde sauf par la Russie… Comme on connaît la pugnacité de l’Europe quand il s’agit de respecter la légalité internationale, les choses sont restées sans solution depuis plus de quinze ans avec l’espoir que la Géorgie avalerait la couleuvre. Comme elle devait en avaler une seconde, l’Abkhazie : une autre république qui, avec l’aide généreuse de la Russie a fait sécession aussi, donnant à cette dernière un morceau supplémentaire de rive de la Mer Noire. Malheureusement (pour la Géorgie) un oléoduc construit pour acheminer le pétrole de la Mer Caspienne (Bakou) jusqu’au port turc sur la Méditerranée, Ceyhan, évite la Russie dont le propre oléoduc se retrouve privé d’une partie de ses ressources. En fait, cela revient à mettre une croix sur le transport de pétrole azerbaïdjanais vers Novorossisk par l’oléoduc russe, ce qui fait dire à un expert «Pour éviter ce genre de revirement à l’avenir, la Russie doit en premier lieu augmenter son influence dans les pays de la CEI, dans les anciens pays socialistes et en Turquie». Nous y voilà, la Russie fait donner ses armées, écrase la Géorgie et «libère» la capitale d’Ossétie du Sud dans le silence assourdissant de l’Europe qui accepterait, in fine, que la Russie s’assure la main mise sur cette voie d’approvisionnement. L’Europe qui depuis la fin des années 70 s’est livrée, pieds et poings liés, à la Russie pour satisfaire ses besoins en gaz et pétrole. Certes, on a bien essayé de trouver un modus vivendi avec les Russes au moment de la conception de l’oléoduc. Mais tout accord devenait de plus en plus hypothétique au fur et à mesure que s’affirmait la tendance du gouvernement russe, présidé par Vladimir Poutine, à rétablir une autorité étatique ferme, entre autres, sur les productions des hydrocarbures et surtout à ne pas tolérer d’intrusion politique des étrangers dans les affaires économiques russes. Lors de l’inauguration du canal de Suez, en 1869, parmi les félicitations dont on abreuvait Ferdinand de Lesseps, Bismarck lui fit remarquer qu’il avait fixé géographiquement le lieu des futures batailles. Bismarck n’avait pas tort, l’analogie est parfaite pour l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan. Les occidentaux ont été surpris par la rapidité et la disproportion de la réaction russe à la soi-disant «agression» géorgienne. En fait, tout était préparé depuis longtemps : plus de 60.000 hommes attendaient l’arme au pied du côté de l’Ossétie du Nord (en Russie) ainsi que plus de 300 chars d’assaut, une armada de chasseurs bombardiers et d’avions gros porteurs transportant des moyens de locomotion et des pièces d’artillerie, bref, «la réaction» était préparée, elle n’attendait que «l’action», le prétexte. Chasser le naturel, il revient au galop ! La diplomatie russe commence à afficher des comportements qui ne peuvent que rappeler la diplomatie soviétique. Non seulement c’est la Géorgie qui est dénoncée comme l’agresseur mais au Conseil de Sécurité on entend, ébahi, le représentant russe M. Churkin dire «ce n’est pas à ceux qui ont bombardé Belgrade ou qui tuent des civiles en Irak et en Afghanistan de protester contre nos bombardements de l’agresseur géorgien qui n’avait qu’à ne pas commencer» et, oubliant où il se trouvait, «l’agression géorgienne a donné un coup fatal à l’intégrité territoriale de ce pays». Son patron, le Ministre des Affaires Etrangères russe, Sergueï Lavrov, téléphone à Condoleeza Rice pour lui dire que le président élu de la Géorgie doit partir ! Pour ajouter l’ignominie à l’exagération, Medvedev, le nouveau président russe, parle de «nettoyage ethnique des russes d’Ossétie» tandis que Poutine, le nouveau premier ministre, évoque un «génocide» car il y aurait 2.000 morts parmi les habitants de l’Ossétie du Sud. Un pays va se faire écraser aux portes de l’Europe. Que ce soit «un, prêté, pour, un, rendu» (Kosovo), que ce soit pour de bonnes raisons pétrolières, une chose est certaine, la Russie actuelle que certains pensaient sur la voie de la démocratie n’est en réalité que la digne héritière de l’Union Soviétique. Certes, on ne tue plus les dirigeants qui «dévient» de la ligne du Parti car il n’y a plus de parti, il n’y a qu’une mafia d’origine KGB-iste qui a trusté les postes de pouvoir et/ou de profits économiques. La France en sait quelque chose, elle dont la Côte d’Azur est la destination préférée des «hommes d’affaires» russes qui achètent des propriétés en payant cash des dizaines de millions d’euros. Mais cela nécessite que l’on tue et l’on emprisonne tous ceux dont la tête dépasse. Anna Politovskaya, Mikhail Khodorkovsky, deux exemples parmi d’autres. La Russie se veut de nouveau puissance impériale. Elle n’admet pas que d’anciens «confettis» de l’empire soviétique s’émancipent et aillent voir du côté de l’Ouest. Elle veut montrer que la force est de son côté et que rien ni personne ne peut arrêter son retour au premier plan mondial. Son action militaire en Géorgie qui met en œuvre l’infanterie, l’aviation, la marine et des fusées est la plus imposante à l’extérieur de ses frontières depuis l’implosion de l’Union Soviétique (et la seule depuis l’Afghanistan…). Deuxième producteur mondial de gaz et pétrole, la Russie dispose d’un droit de véto à l’ONU et plus d’armes nucléaires qu’il ne faut pour anéantir la planète 100 fois. Elle fait ce qu’elle veut et ne se donne même plus la peine de masquer ses intentions. Elle montre l’exemple à l’Iran après avoir laissé la Corée du Nord se doter du nucléaire militaire. Et que trouve-t-elle pour lui faire pièce ? Bernard Kouchner qui va à Tbilissi pour «raisonner» la Géorgie avant d’aller à Moscou pour prêcher la bonne parole. Pour “apaiser“, dit-il… Notre président, lui aussi, est allé à Moscou pour faire connaître à celui qui annonçait que la Russie «allait poursuivre les Tchétchènes jusque dans les chiottes» son plan pour une sortie de la crise… En conférence de presse avec «le président» russe il reste de glace quand celui-ci éructe «ces gens-là sont des déments, des dégénérés, qui dès qu’ils reniflent l’odeur du sang ne peuvent plus s’arrêter». Pendant ce temps, la Géorgie sera écrasée et la Russie ira cracher sur sa tombe.Magnifique article de Birnbaum à lire absolument. Gibbs
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Mercredi 13 août 2008 © Martin Birnbaum pour LibertyVox
MONDE > Géorgie
17h21 >Les forces russes ont abattu un deuxième drone géorgien au-dessus de Tskhinvali, la capitale de la république séparatiste géorgienne d’Ossétie du Sud.
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MONDE > Géorgie
17h20>Londres renonce à des manoeuvres conjointes “inopportunes” avec la Russie.
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MONDE > Géorgie
17h19>George W. Bush: la Russie doit respecter la souveraineté territoriale de la Géorgie.
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MONDE > Géorgie
17h19>La secrétaire d’Etat américaine, Condoleezza Rice, va se rendre à Paris et Tbilissi, a annoncé George W. Bush.
re-Gibbs…
Si les deux “géants” Martin Birnbaum et Laurent Murawieck ont pris leur plume aujourd’hui même à propos de la Géorgie, c’est bien la preuve que le temps se gâte. Gibbs
–Mourir pour Tbilissi ? (info # 011308/8) Par Laurent Murawiec à Washington © Metula News Agency Wednesday 13 August Après avoir refait de la Russie la prison du peuple, le tchékiste Poutine aspire désormais à reconstituer la Prison des Peuples. Il n’y a jamais eu de « mouvement séparatiste » en Ossétie du Sud. La population sud-Ossète se monte à 65 000 individus. Il y a probablement plus de barbouzes russes en Ossétie que d’Ossètes sachant lire et écrire. Depuis des années, et singulièrement depuis l’avènement du tchékiste [1] Poutine au Kremlin, Moscou mène un travail de sape systématique contre les républiques libérées des chaînes soviétiques en 1990-91.
Tant sa position géostratégique que l’hystérie grand-russe qui possède les dirigeants moscovites font de la Géorgie l’une des cibles prioritaires de la vindicte de Moscou. Qu’elle ait su, sous Chevardnadze, puis l’actuel président Sakachvili, s’organiser démocratiquement et repousser les tentatives répétées de subversion de l’intérieur guidées de Moscou, y compris plusieurs tentatives violentes de coup d’Etat, n’a fait que susciter la rage des Russes. Les révolutions ou évolutions démocratiques, la géorgienne comme l’ukrainienne, ont le don de mettre l’écraseur du Kremlin dans tous ses états.
De même qu’en 1945 Moscou avait suscité, au nord de l’Iran, une « république soviétique d’Azerbaïdjan », de même qu’en 1968, un groupe d’agents de Moscou au sein du Parti communiste tchécoslovaque avait « demandé l’aide fraternelle » de l’URSS, qui se fit un devoir d’envahir le pays, c’est également appelée par ses agents en Afghanistan que l’Armée rouge y pénétra.
Les Russes ont monté de toutes pièces des « séparatistes » ossètes, et abkhazes, pour casser la Géorgie, coupable de lèse-Russie. Moscou préparait depuis des mois l’assaut qui vient de se produire. La 58ème armée, qui s’est ruée sur la Géorgie, avait été préparée de longue main.
La guerre menée contre la Géorgie, l’invasion, les bombardements aériens, sont non seulement dans le droit fil de la « Doctrine Brejnev », ils continuent la séculaire politique grand-russe. Après avoir refait de la Russie la prison du peuple, le tchékiste Poutine aspire désormais à reconstituer la Prison des Peuples.
Depuis le XVIIIème siècle, la Russie, qu’elle avale ou grignote, qu’elle viole ou cajole, n’a de cesse de détruire toute souveraineté voisine et de s’enfler démesurément. Envoûté par la Grandeur qu’il a toujours confondu avec la taille du territoire, l’impérialisme russe est comme le scorpion de la fable : coûte que coûte il doit frapper.
Aujourd’hui, intoxiqués par la fortune pétrolière, sûrs d’un avenir radieux, Poutine et son régime s’aveuglent sur les gravissimes crises qui minent la Russie, l’effondrement démographique, la catastrophique santé publique, la formidable corruption, l’inexistence de tout ce qui n’est pas gaz et pétrole ou n’en dérive pas dans l’industrie, l’absence, ou la destruction, de toute culture entrepreneuriale. Sacrifiant ainsi l’avenir, Poutine et Cie peuvent mieux se consacrer à la destruction intérieure et extérieure de tout ce qui est démocratique ou de libre entreprise.
Les obscènes massacres perpétrés en Tchétchénie par les armées russes et leurs a senti croître son appétit. Après la Georgie viendra l’Ukraine. Les pays baltes ne sont pas loin. La péremptoire assertion de l’omnipotence russe et la démonstration connexe de l’impuissance occidentale, donnent à Moscou une puissance coercitive retrouvée. Après des années de banderilles, les estocades s’approchent : souvenons-nous de l’attaque informatique contre l’Estonie, de la coupure des livraisons de gaz naturel à la Pologne, des chantages et immixtions grossières dans les élections ukrainiennes, de la tentative à répétition de déstabilisation de la Lettonie. C’est ce qui explique la fermeté unanime des présidents baltes et polonais : l’expérience historique des trois siècles écoulés les préserve de toute illusion sur l’ours moscovite.
Je l’ai écrit ici même il y a à peine deux semaines : quand Neville Chamberlain avait cru bon de qualifier la Tchécoslovaquie de « pays lointain dont nous ne savons que peu », il ouvrait la porte à la guerre. Aujourd’hui, laisser faire, au prétexte que la Géorgie ne figure pas au premier plan de nos préoccupations et de nos intérêts stratégiques vitaux, serait faire preuve du même aveuglement : il faudra stopper les ambitions russes. Le ferons-nous aujourd’hui, ou attendrons-nous que l’ours se soit renforcé, qu’il ait acquis la neutralité et la passivité de pays européens, mi-alléchés par un pot de miel pétrolier, mi-effrayés par la résurgence de la bête ?
La Russie actuelle soutient les ambitions nucléaires et balistiques de l’Iran, en pensant pousser ce dernier contre les Américains. Elle équipe la Syrie assadienne de systèmes militaires avancés. Elle approuve et soutient le Hezbollah. Elle vend des avions de combat au Tartarin vénézuélien.
Poutine vient d’annoncer son intention de reconstituer l’influence et la présence russes à Cuba. A coups de manœuvres terrestres et navales, de réactivation des patrouilles de bombardiers stratégiques, la Russie manifeste sa prétention d’être « de retour » au premier rang des super-puissances. Que sa morgue actuelle soit celle d’un demi-cadavre dopé au pétrole ne l’empêche pas le moins du monde d’être formidablement dangereuse : la Russie est une puissance révisionniste et déstabilisatrice; l’auto-intoxication de ses élites lui fait et lui fera faire de dramatiques erreurs de calcul stratégique, à l’instar d’un Brejnev entrant avec insouciance en Afghanistan.
Les élites russes se croient destinés à la maîtrise de l’espace eurasien, à la parité avec la Chine (dont les dirigeants sont partagés entre le mépris et l’amusement envers Moscou, et se contentent de se servir de la Russie comme d’un supermarché où ils achètent les systèmes d’armement qui leur manquent), à l’hégémonie sur l’Europe centrale et à la vassalisation de la partie occidentale du continent. C’est ce qu’écrivent et disent les théoriciens, et, avec son inimitable grossièreté de nervi, ce que dit Poutine.
Il faut tout le crétinisme mal dégrossi d’un tchékiste de banlieue pour comparer le gouvernement démocratiquement élu de la Georgie avec Saddam Hussein, pour se prévaloir, comme il vient de le faire, d’un parallèle avec l’invasion américaine de l’Irak. Mais, baudruche gonflée au gaz naturel, la Russie aux pieds d’argile croit sa grandeur revenue. Faute d’être stoppée net, elle ne s’arrêtera pas.
17:51 ESISC
Le président américain, George W. Bush a appelé ce mercredi la Russie à « respecter sa parole » et à retirer sers forces de Géorgie. Il s’est exprimé alors que l’avancée d’une colonne blindée russe en territoire géorgien a fait craindre une reprise des combats, un jour à peine après la conclusion d’un cessez-le-feu. Moscou a toutefois démenti toute violation de l’accord, un porte-parole du Kremlin affirmant que ces troupes ne se dirigeaient pas vers Tbilissi, mais opéraient la démilitarisation des régions bordant l’Ossétie du Sud pour éviter toute nouvelle action géorgienne. Le président américain a par ailleurs annoncé que sa secrétaire d’Etat, Condoleezza Rice, se rendrait en France pour discuter du conflit avec Nicolas Sarkozy, avant d’aller affirmer le soutien américain à Tbilissi. Signe concret de cet appui, le président Bush a déclaré que des forces navales et aériennes américaines seraient envoyées en mission humanitaire en Géorgie. Cette mission, dont la date n’a pas été précisée, sera supervisée directement par le secrétaire à la Défense, Robert Gates. Sur ce, bonne soirée… Gibbshttp://frontpagemag.com/Articles/Read.aspx?GUID=93A62E6D-A219-4893-BBD5-97CF90792B2A
Andthese former Soviet republics are right to fear the aggression andexpansion of a resurgent Russia. U.S. diplomat George Kennan wrote in1944 that the Kremlin sees only “vassals or enemies”, while EasternEuropean expert Ariel Cohen noted Putin spoke last spring about “dismembering” the Ukraine,a former Soviet republic and, like Georgia, a NATO candidate. In whichcase, the world can expect the Russian bear hug to begin squeezinganother target very soon.
Stephen Brown is a contributing editor at Frontpagemag.com. He has a graduate degree in Russian and Eastern European history.
While Russia’s bombs rained and its tanks rolled over Georgian soil, muchof the world oscillated between shock and bewilderment. Something justdidn’t appear to add up. As President Bush pointed out from China,Russia’s response is completely out of proportion to the stakesinvolved in the Ossetian territorial dispute. By flexing its militarymuscle in this way, the Kremlin is clearly pursuing some other agenda.
A clue as to what it is happening can be found in an avowal made last month. After Condoleezza Rice had signed an agreement with the Czech Republic to host a radar in the ballistic defense shield, the Foreign Ministry issued a statement which said that Russia “will be forced to react not with diplomatic, but with military-technical methods.”
This was not the first time Russia expressed its objections to theballistic shield. A year ago, then President Vladimir Putin shocked theworld by raising the possibility of nuclear measures against theproject’s European participants. In a move designed to frighten andintimidate, Putin said this the eve of last year’s G-8 meeting:
Hungry for superpower statusand desirous to intimidate Europe, Russia perceives the ballisticmissile shield as a major obstacle to its international ambitions.Seeing that the tough rhetoric has failed to dent America’s resolve,Russia has now gone one step further.
Georgian President Mikhail Saakashvili had italmost right when said that the Russian offensive is “in a certainsense also an aggression against America.” What we are seeing now inGeorgia is a brazen attempt at intimidation. Its objective is to makeclear to the United States and our allies that Russia is not to becontended with lightly.
But before we get wobbly in the knees, it would bewise to review the current state of Russia’s military to see howformidable our opponent actually is.
At 1.13 million strong, the Russian army may beformidable in size, but the quality of its personnel leaves much to bedesired. Made up largely of teenage conscripts drafted for one-yearcompulsory service, most show little commitment to their mission. Giventhe dire conditions they are forced to endure this is no surprise.Poorly equipped and supplied, many fall ill from a lack of proper careand nutrition. That frostbite is a common scourge in wintertime showsjust how inadequately clothed and outfitted the Russian army is. It ishard to believe that only this year the transition was made to regular socks. Up until now, Russian soldiers wore the kind of foot wraps in use since the Napoleonic wars.
The conduct of these beleaguered conscripts tends to be rowdy andunruly. Hazing of younger soldiers is a persistent problem withhundreds dying each year as a result. Those who think that Abu Ghraib represents the apotheosis of ruthless chicanery have not seen what goes on in the barracks of the Russian military.
The morale of officers is hardly better. With most earning less than$500 a month, many turn to theft and misappropriation as a way ofsupplementing their income. This is especially true of those inlogistic and support units who have access to valuable material andequipment. The level of embezzlement can be gauged by countingforeign-made cars in front of the buildings where these officers work.That they are allowed to flaunt their unlawfully acquired affluencewith such impunity testifies to the degree of corruption that permeatesall levels of the military establishment.
One high-ranking retired officer put it this way:
In an effort to up the gradeof its fighting men, the Russian Defense Ministry devised plans to turnthe army into a semi-professional force with a core of salariedrecruits. One of the goalposts of the program was to make the sergeantcorps fully filled with volunteers by 2011. It is now clear that thisobjective will not be met as there is little interest, given that thebasic wage offered is only 8,000 rubles (roughly $350) a month. Sincein most cases housing is not included, it is difficult to survive on solittle even in the cheaper regions of the country.
The old generals – almost all veterans of the ColdWar era – blame the executive and legislative branches for not doingenough to support the motherland’s warriors. They are partially right:The Russian military is indeed underfunded. But the lack of money isnot necessarily the result of the political leadership’s unwillingnessto supply the needs, but rather a reflection of the realities ofRussia’s new political system. In democratic societies – even in suchborderline cases as Russia is today – it is far more difficult to gainsupport for large military expenditure than it is under totalitarianregimes. It is a universal axiom of democratic politics that theelectorate is for the most part reluctant to back extensive militaryspending, especially if there is no clear and present danger. Mostpeople would much rather see the money spent on social programs andvarious forms of economic assistance. This pressure is becomingincreasingly pronounced in Russia, a country which sees anever-swelling inflow of cash from its enormous natural wealth but wheremost of the population is still poor.
Many of the old guard generals refuse to bereconciled to the new political realities and there are growing numbersamong them who think that the military should not be within civilianpurview at all. During his presidency, Vladimir Putin was uniquely ableto control these discontented hardliners. A strongman with an extensivesecurity background (KGB), he knew which strings to pull in order tokeep them in line. His macho persona complete with a black belt in judowas decidedly an asset in that regard. His successor Dmitri Medvedev,however, may not be able to pull off the balancing act with quite thesame success. A lawyer by training and businessman by profession, he isa far less imposing personality. The quintessential technocrat, he isthe kind of man whom hardened military types neither like nor respect.
Even if the generals manage to intimidate ormanipulate Medvedev, one thing remains clear. They will never receiveanywhere close to the Cold War levels of funding when most of thecountry’s wealth was gobbled up by the military machine. As a point ofcomparison, last year’s defense expenditures came to 2.1 percent of thegross domestic product. This is less than the 2.8 percent of a fewyears earlier. These levels are simply not sufficient to maintain in asatisfactory condition as large a military as Russia has today.
Conscious of this, the government two years agocommissioned one of Russia’s foremost military theoreticians to draft adocument – the so-called ‘new military doctrine’ – which would convey avision for the post Cold War military. Awaited with considerableanticipation, the document was scheduled to be delivered by the end of2007. In a sign of the disorder that currently pervades the defensecircles, the deadline was not met. It is now unclear when or even ifthis document will ever see the light of day.
The ultimate strength of the Russian military lies,of course, in its nuclear arsenal. But even on that front seriousproblems abound. Most of the country’s assets still date from theSoviet era with more and more becoming obsolete with each passing year.Expensive to maintain and replace, the government has decided to paredown the strategic arsenal to 1,700 warheads (the Soviets had 10,000 atthe height of the Cold War). The new equipment, however, has been slowin arriving and there have been questions about how much of thecountry’s nuclear store is actually operational. At the same time, thegovernment has been forced to decommission hundreds of aging Soviet-eraintercontinental ballistic missiles, but due to budgetary constraints,the military can only afford some 10 new Topol ICBMs a year by way ofreplacement.
To add to the woes, the defense industry has beenexperiencing problems with the development of a new submarine-launchedballistic missile. Intended as the naval component of the strategicair-land-sea nuclear trinity, several test firings of the much-hypedBulava missile ended in failure. To Putin’s considerable embarrassment, one failed attempt occurred while he and his entourage were in attendance.
Troubled and underfunded, the Russian military finds itself in a stateof upheaval and endemic disorder. In spite of Russia’s rhetoricalbluster and the current flexing of its military muscle against a tinyneighbor, its actual military capabilities are a far cry from those ofthe Soviet Union whose superpower mantle it seeks to reclaim. This isall the more reason why America and its allies should not getintimidated by the bullying of Putin and company over the defenseshield in Europe. The project is an integral part of our securityarrangements, since it is the most effective method of countering thedangers inherent in the proliferation of ballistic technology. TheShield must be completed and speedily so, Russia’s bellicosity andposturing notwithstanding.
Les russes attaquent une démocratie, un pays stratégique a la circulation du pétrole… et le peuple ne dit rien ??
Pas de manifestation de peaceniks dans les rues de Paris ?
Pas de banderoles décriant NO WAR FOR OIL – PUTINE GO HOME ?