Publié par Dreuz Info le 28 octobre 2008

Par lavigie

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Hier, samedi 25 octobre 2008, jour anniversaire, je suis allé contempler 1276 ans après, un site magnifique – une immense plaine entourée de collines en pente douce – où pour la première fois fût utilisé le mot « europenses », c’est-à-dire Europe au sens actuel du terme.

 C’est là en effet que toute l’Europe d’alors avait convergé à l’appel de Charles Martel, Roi des Francs, pour mettre enfin un terme à l’invasion des Barbares qui menaçaient la France et tout le continent.

 Du nord, vinrent les Burgundes, les Saxons, les Frisons et les Wisigoths  et du sud, ce furent les Gaulois d’Aquitaine emmenés par le Comte Eudes ayant statut de procurateur Romain.

 A partir du sud de l’Espagne progressivement occupée à partir du Maghreb à l’occasion de multiples razzias, le sultan Abd Er Rahman, avisé de l’existence de trois riches monastères dans les alentours de Poitiers, décida de lancer son armée pour aller les piller et éventuellement occuper les lieux comme ce fût le cas pour l’Andalousie.

 Au fur et à mesure de son avancée en Espagne puis en Aquitaine, il se convainquit de l’existence de richesses laissées à portée de main des pillards.

 C’est fort d’une armée d’environ 100 000 hommes qu’il s’apprêtait alors à réaliser son forfait en se rapprochant dangereusement du cœur de l’europe.

 Une mobilisation de tous les sujets masculins sur tout le territoire fût alors proclamée.

 La rencontre des deux armées eût lieu à Moussais-la-Bataille, non loin de Poitiers, bataille qui passât à la postérité sous le nom de bataille de Poitiers que Charles Martel et Eudes gagnèrent après un combat homérique qui se termina par la mise à mort du chef des envahisseurs, Abd Er Rahman, et la débandade des hordes ennemies décimées le long de ce qu’elles appelleront ensuite « le chemin des martyrs », selon une terminologie donc déjà en vogue à l’époque.

 Il ne semble pas inutile de préciser ici que ces hordes étaient constituées de Berbères islamisés mais aussi de ceux que l’on appelaient alors des « Mozarabes », c’est-à-dire des cavaliers chrétiens d’Espagne ayant statut de dhimmis et totalement arabisés tant dans leur mode de vie que dans leur accoutrement et leur langage !…

 Ainsi donc, il s’agissait là de la première fois que les peuples d’Europe s’unissaient pour arrêter puis bouter hors de France l’envahisseur sarrazin et ce fût aussi le point de départ de son rejet hors du continent lui-même.

 C’était donc aussi pourquoi le terme d’Europe fût utilisé pour la première fois.

 Le symbole est fort mais au-delà de celui-ci, il faut s’interroger sur les conséquences historiques – au sens premier du terme – de certaines décisions ou actes.

 Sans cette décision de se porter au devant de l’envahisseur et de l’arrêter en ayant su s’en donner les moyens, il est probable que nous ne serions pas là aujourd’hui à nous interroger sur les bienfaits hédoniques de la démocratie puisque nous serions sous la férule de la charia !

 Nous devons donc ainsi une reconnaissance éternelle à nos sauveurs d’alors.

 La chaîne de télévision stipendiée ARTE ne s’y était pas trompée qui avait diffusé il y a deux ans un « documentaire » prétendant que la bataille de Poitiers n’avait consisté qu’à faire déguerpir quelques groupuscules de pillards débandés pour en minorer l’importance et donc tenter d’anesthésier tout sentiment de fierté nationale de la part du citoyen lambda à qui l’on évite d’apprendre les faits fondateurs de notre pays.

 Occulter les hauts faits historiques ou les discréditer dans la mémoire collective afin de détruire tout sentiment naturel de  reconnaissance envers ceux qui se sont sacrifiés pour nous léguer un pays digne de respect, voilà le credo actuel et le dogme utopique et destructeur des « intellectuels » sous influence dont la France est hélas pourvue.

 « La Nation c’est la guerre » pontifiait de manière docte et solennelle notre digne président Mitterrand…

 Ce le fût, certes, et cela devait conduire aux hécatombes des véritables guerres civiles européennes que furent les deux guerres mondiales avec l’hémorragie en hommes jeunes qui ont tant manqué.

 Les temps ont changé et la notion même de conflit armé pour régler les différends qui naîtront inéluctablement entre pays n’est plus dans l’air du temps, dissuasion nucléaire aidant !

 En fait, l’absence même de notion de Nation ne serait-elle pas pire que le mal que l’on voudrait éviter ?

 C’est la question qu’auraient pu se poser les rédacteurs des quinze bornes explicatives mises en place par le Conseil Général de la Vienne et surtout par le Conseil Régional de Poitou-Charentes sur le site des combats.

 Tous sont enseignants ou responsables d’un IUFM quelconque donc tous sont visiblement tenants de l’idéologie mortifère visant la disparition de la notion de nation. Rappelons ici que le président du Conseil régional Poitou-Charentes est Madame Ségolène Royal.

 La description des protagonistes, le récit des combats et les conséquences tirées de la présence ennemie sont teintés d’une insupportable nuance de regret que les combats n’aient pas eu un autre sort.

 Les défenseurs sont décrits comme calculateurs et seulement désireux de régler un différend franco-français avant l’heure entre Charles Martel et Eudes. Ils sont brutaux. Leurs chevaux sont lourds et peu maniables. Ils n’ont vraiment rien pour eux !…

 Les envahisseurs sont de lestes cavaliers et de bons archers, ils ont laissé des traces que l’on se complaît longuement à décrire, qu’il, s’agisse de noms de localités ou de noms de famille, et même des noyaux d’abricots, c’est dire !…

 L’on en profite aussi, comme cela se fait de plus en plus sur les chaînes de la télévision dite publique rémunérée par la Redevance, en particulier dans l’émission « Questions pour un champion » avec son inénarrable présentateur, pour manipuler le lecteur ou le téléspectateur.

 Il s’agit de marteler que certains mots du vocabulaire français courant sont d’origine arabe pour bien accréditer le message que nos civilisations seraient sœurs et à tout le moins étroitement intriquées depuis la nuit des temps, donc miscibles, facétie chère à un ancien président que l’histoire a heureusement déjà oublié !

Si cela est exact pour certains mots, il est difficilement acceptable de lire que le « zéro » dont l’on évoque furtivement l’origine hindoue serait un apport arabe, de même que certains mots dont l’on précise quand même qu’ils préexistaient à l’ère islamique mais sans en donner le nom d’origine et dont l’on attribue la paternité aux seuls Arabes qui, dans de tels cas, n’auraient pu intervenir qu’en tant que transmetteurs du savoir d’autrui !

 Donc volonté constante de remise en cause et de falsification de l’Histoire !

 Cela entre dans le cadre de cette grande tendance du masochisme national où l’on fête volontiers l’anniversaire de la défaite de Trafalgar avec les vainqueurs d’alors mais où l’on « oublie » de fêter l’anniversaire de la victoire d’Austerlitz, victoire pourtant magistrale qui permit de dissoudre le Saint Empire Romain-Germanique et de mettre en place la nouvelle configuration de l’Europe moderne.

 Un fourrier de notre invasion a même voulu rayer du calendrier national la commémoration de la victoire du 8 mai 1945 sur l’Allemagne nazie !

Le but : mettre ensemble vainqueurs et vaincus dans un grand fourre-tout historique informel afin d’anesthésier tout réflexe de fierté nationale ouvrant alors la porte à un métissage – le mot est lâché – des mentalités et des mémoires et à la perte de tous repères de l’individu.

Or, sans repères, l’individu devient politiquement en socialement ingérable et sans connaissance et fierté de son passé, il est sans avenir car, sans esprit de corps, il devient le jouet de volontés tierces !

 Ceux qui nous dirigent feraient bien d’y réfléchir à deux fois !

 

 

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