Créé par notre ami de “une vision néoconservatrice”, un nouveau site soutient la gouverneure de l’Alaska :
http://sarahpalinfrance.canalblog.com/
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Il faudrait commencer par ne pas faire de fautes, surtout quand elles sont en contradiction avec le génie de la langue et avec les prescriptions de l’Académie française: sarah Palin “gouverneur” de l’Alaska. Le “e” est une faute et une faute idéologique qui plus est.
On dit “gouverneure” au XXIème siècle.
Il y a longtemps que plus personne n’écoutee les prescriptions des dinosaures de l’académie française.
On devrait d’ailleurs un jour à dissoudre cette institution qui coûte sdu fric et ne sert à rien.
l’Académie française est composée de 40 membres qui s’auto-élisent et se réunissent en grand tralala, aux frais du contribuable, bien sûr,
pour élaborer soit disant un “dictionnaire” dont la principale caractéristique est d’être pérpétuellement en retard de 50 ans sur l’évolution de la langue.
En cette période où l’Etat cherche par tous les moyens à faire des économies et où les services de l’éducation nationale suppriment des postes à tout va (dans certains lycées, un prof de langue pour 50 élèves de filière bilingue!),
la dissolution de l’académie francaise serait un choix de salubrité publique.
Larousse et Robert sortent un dictionnaire tous les ans.
Les académiciens ont commencé leur nouvelle édition en 92 et ils n’ont toujours pas terminé. pour l’instant ils sont à la lettre “p”, d’ici 2030, ils auront (peut-être?) fini.
On trouvera : hypermarché, fax, écologie, groupuscule et chewing gum…
Pour Internet, portable et sms, il faudra sans doute attendre l’édition suivante, peut-être avant 2100, ou celle d’après.
Après un déferlement de grossièreté dont il ressortait que chacun faisait ce qu’il voulait avec une langue qui est pourtant un outil commun, et que les écrivains ou autres philosophe qui forment l’Académie n’arrivaient pas à la cheville des “canadiens” qui semblent être les seuls sur cette terre à être “français”, je voudrais rappeler à l’excellent compagnie qui fréquente ce blog qu’il ne s’agit pas de “vocabulaire” mais de grammaire d’orthographe. Les titres, en français, n’ont pas de sexe: une sentinelle, un facteur, une estafette, un ambassadeur etc… De ce point de vue l’ambassadrice est l’épouse de l’ambassadeur et non la “féminisation” du mot. Par ailleurs, la langue française fait usage du “e muet”, et donc ajouter un “e” à la fin des mots ne les féminisent nullement oralement.
On pourrait continuer comme cela longtemps, mais encore faut-il aimer la langue et non éructer son ignorance
Qui est féministe ?
http://marcoroz.over-blog.com/article-16177437.html
Oui, Clément, mais vous parlez du français comme s’il s’agissait du latin ou du grec ancien or le français n’est pas une langue morte, elle évolue sans cesse et se contrefiche des institutions qui voudraient la mettre dans le formol.
Il n’y a qu’une seule et unique académie d’une langue vivante ce sont ses locuteurs.
Les titres en français se féminisent et se féminiseront vraisemblablement de plus en plus.
Maintenant libre à vous de parler “le français de l’académie français” sauf que dans 30 ans plus aucun français ne vous comprendra dans la rue.
clément
vous avez une conception trop figée du français. c’est un organisme vivant.
on interdit pas à un arbre de faire des feuilles.
@Benedicte,
La féminisation des mots a été ordonnée par un décret ministériel; ce n’est pas l’évolution naturelle de la langue; c’est une volonté idéologique, comme le dit Clément, destructrice du génie de la langue française : gouverneur est une fonction ou un titre, au même titre que ministre ; ils n’ont pas osé dire ministresse; j’ai même vu passer le mot “agente” de bureau au lieu “d’agent “de bureau; ce type de féminisation est au bout du compte désobligant pour les femmes.
D’ailleurs, cette féminisation a tendance à disparaître naturellement; Madame le … revient de plus en plus dans les circulaires.
pour post 13
désobligeant et non désobligant.
@Nestor
Je viens de lire votre post; en effet on n’interdit pas à un arbre de faire des feuilles; il faut donc respecter l’évolution naturelle des choses en ce domaine et non la forcer , au moyen d’un décret par exemple; il s’agit d’un viol de la langue française.
Le français est violé depuis qu’il existe.
Si vous attentif à la presse nationale ou locale, à la radio, à la télé, vous n’entendrez presque plus que des “la ministre, la gouverneure”….
Prenez le figaro, le monde, libération, la voix du nord, var matin, télérama, courrier international, le nouvel obs, france info…
je crois que vous menez un combat d’arrière garde.
Ouais, enfin, une langue vivante qui n’évolue pas est une langue morte…
L’hébreu, langue sacrée, parlé depuis plus de 3 000 ans n’est basé que sur un relativement faible nombre de racines.
De ces racines, les juifs d’Israël développent de nouveaux mots de façon permanente.
il est vrai qui soit l’on développe une langue grâce à l’innovation scientifique et sociale, soit on la développe par le langage des banlieux, le résultat n’est pas identique.
Elle s’enrichit d’une part, de l’autre appauvrit son vocabulaire.
Clement: “De ce point de vue l’ambassadrice est l’épouse de l’ambassadeur et non la “féminisation” du mot.”
Je m’y perd. Appelle t’on vraiment l’epouse de l’ambassadeur l’ambassadrice? Car suivant ces criteres, si les roles sont inverses, et que l’ambassadeur est une femme – comment appelle t’on son mari ?
à Annika:
Et oui, comme la “générale” est la femme du général, et la boulangère celle du boulanger. Si l’ambassadeur est une femme elle ne peut être nommée qu’ambassadeur et non ambassadrice, car sinon, en appellerait son mari l’ambassadeur et c’est lui qui représenterait le pays!
La féminisation des titres est une stupidité à tout point de vue: celui de la langue mais aussi celui du bon sens. Il faut comprendre que chaque langue à son génie et comme le français n’a pas conservé le genre neutre, qui prévaut toujours en anglais par exemple, il n’a plus eu le choix pour les noms communs et en particulier ceux qui nous occupent, les noms de titre, de fonction ou de métier, que de choisir entre féminin et masculin, et il le sont de façon invariable pour cette raison qu’ils n’auraient plus de sens si on changeait leur genre.
Mais l’idéologie est le plus terrible mal qui guette un peuple.
Sans parler d’ailleurs des incidences en littérature de l’introduction du “e”muet pour féminiser un nom: la poésie française y perdra ses “pieds”, et l’apocope cisaille l’intérêt de la féminisation en question puisqu’on n’entend pas la désinance: gouverneur et gouverneur(e) se prononçant de la même façon.
On en déduit donc que la langue française (comme l’espagnol d’ailleurs) a toujours eu un caractère sexiste, exacerbé par l’utilisation (latine) du féminin/masculin plutôt que le neutre anglo-saxon. Toute correction moderne qui féminise les fonctions ou les titres d’emploi ne change pas ‘la nature’ de la langue française. Sorry folks, in that respect, English is superior.
En poésie par contre… je préfère nettement le français.
Chère madame,
La question du nom de l’épouse est une affaire de langue et de statut social. Les épouses avaient un rôle de réception de la société qui entourait le mari dans sa fonction, tout comme actuellement la femme du président des Etats-Unis ou de la France, et à ce sujet je rappelle que la femme du président est la présidente (cf la présidente de Tournelle dans les Liaisons dangereuses). Quant à parler du “moyen âge”, il s’agit tout au contraire d’un usage récent (18ième). Les génies des langues sont ainsi, ils sont adaptés à une société donnée et reflète son mode de pensée. L’anglais à des avantages dans certains domaines, mais souffre aussi de quelques inconvénients: grammaire peu figée et ambiguité de certaines contructions, ce qui est tout le contraire de la langue française qui doit être claire dans sa formulation (Sujet, verbe, complément). Au passage encore une différence importante qui si mal comprise en France: le tutoiement et le vouvoiement qui existe en français et sont inconnus en anglais: toute une manière d’être et de vivre tourne autour de cette capacité de distinguer, l’ami de l’étranger, le supérieur du subordonné, etct, etc. Ici, tout le monde pense qu’un anglophone tutoie tout le monde et comme on veut les imiter, on tutoie à tour de langue; et si les anglophones vouvoyaient tout le monde?
Mais qu’appellerai t’on en français le mari du premier Président si elle se trouve être une femme ? Elle serait « Le Président », et lui ?? « Le Président » également ?? J’y perds mon latin…
Le langage exerce une influence sur la culture, ou alors est-ce la culture qui exerce son influence sur le langage ? Le langage est un medium qui véhicule une façon de penser. En France a travers les ages ce medium permit aux membres d’une échelle sociale élevée de se différencier des sous-classes – non seulement avec le vouvoiement, mais aussi a parsemer des paroles de termes peu usés ou hautains, des termes qu’il faut rechercher dans le dictionnaire… il renforçait le caractère ‘important’ et ‘supérieur’ de Sieur Bourgeois a son interlocuteur inférieur. Ce snobisme qui n’est pas seulement français illustre la lutte des classes en vieille Europe.
On ne retrouve pas cette tendance en Amérique, GW Bush s’exprime en termes usuels et simples qui sont compris par ses constituants, établissant ainsi une communication égalitaire. Son manque de snobisme est d’ailleurs certainement la raison qui pousse les français à l’accuser de stupidité car ils le jugent suivant leurs critères !
Aux US, capitalisme et opportunité permet aux pauvres de devenir PDG et de faire fortune, ceci fait partie de la culture ; ainsi le Président d’une entreprise déjeunerait à la cantine avec ses employés sans que ça ne gêne personne. Sans snobisme aucun, on va de rags to riches, and riches to rags.
Les anglophones ne vouvoient pas et ne tutoient pas. Le terme YOU est un terme neutre et égalitaire.
@Annika,
Vous confondez snobisme (qui veut dire à l’origine “sans noblesse “du latin sine nobilitate) et bon goût, courtoisie.
Chaque peuple a ses traditions; je n’estime pas la tradition américaine infèrieure à la tradition française, (qui se perd hélas), mais je reste attachée à ma tradition.
Que vient faire le sexisme (vous semblez confondre le mot “masculin” avec le concept de “générique “), que l’on met à toutes les sauces, dans ce débat sur l’expression orale?
Et comme le dit Clément , si j’ai bien compris son propos, pour que la vie et les hommes s’élèvent, il faut en amont des échelles , dont les meilleurs, quelque soit leur origine sociale, graviront les barreaux; c’est la condition même de la continuation de la vie; ceci dit , je regrette qu’en France l’accès à l’échelle soit interdit à beaucoup de ces meilleurs (pour des raisons trop longues à expliquer).
Salutations distinguées.