Publié par Dreuz Info le 12 décembre 2008

STOP THE BOMB!

 

Signez!

Cliquez ici pour voir les premiers signataires : entre autres, l’actrice Iris Berben, les député-e-s Petra Pau, Ute Granold, Steffen Reiche et Josef Winkler, le ministre (retr.) Dr. Heiner Geißler, Dr. Dieter Graumann et Stephan J. Kramer du Conseil Central des Juifs en Allemagne, Elfriede Jelinek (prix nobel de littérature 2004), les activistes de droit de l’hommes Nasrin Amirsedghi, Hassan Daioleslam et Iraj Mesdaghi, la publiciste Seyran Ates, le journaliste Henryk M. Broder, les professeurs Yehuda Bauer, Micha Brumlik, Arno Lustiger et Jeffrey Herf, le directeur de l’International Christian Embassy Jersualem Dr. Jürgen Bühler, le président de la Deutsch-Israelischen Gesellschaft Dr. h.c. Johannes Gerster, la présidente de la communauté juive de Berlin Lala Süsskind et Beate Klarsfeld de Paris. La campagne est soutenue de nombreuses organisations. Lisez ici les déclarations expliquant pourquoi les signataires soutiennent STOP THE BOMB (en allemand). Notre chronologie informe sur la campagne et les relations entre l’Allemagne et l’Iran.

Cliquez ici pour signer la pétition!


Pour la signer :
http://de.stopthebomb.net/fr/start/deutschland/signez-la-petition/#c324

 
 

Stop the bomb! Pas d’affaires avec le régime iranien!

On peut s’attendre à ce que la République islamique iranienne dispose d’armes nucléaires. Malgré les dangers que constitue le régime iranien, l’Allemagne reste son principal partenaire commercial dans le monde occidental. Des entreprises allemandes soutiennent le régime et contournent les efforts de sanctions visant à empêcher la poursuite de sa politique agressive.

L’objectif avoué d’étendre la révolution islamique au monde entier, la possession de missiles longue distance et le financement et l’armement de mouvements terroristes islamistes comme le Hezbollah font du programme nucléaire iranien une menace globale. La bombe iranienne constituerait en premier lieu une menace existentielle pour Israël, dont depuis la révolution islamique de 1979, les leaders iraniens, de Khomeini à Ahmadinedjad en passant par Rafsandjani, ont appelé à l’anéantissement.

De plus, la possession d’une arme nucléaire renforcerait la dictature à l’intérieur de l’Iran, où les manifestations étudiantes et syndicales sont dispersées, où les femmes sont brutalement réprimées, et où les minorités nationales et religieuses, les gays et lesbiennes et les adversaires du régime sont persécutés. Exécutions et tortures, y compris sur des mineurs, sont quotidiennes, comme le despotisme, la pauvreté et l’omniprésente corruption. Malgré les dangers qu’ils représentent pour ceux qui s’y livrent, de multiples manifestations et grèves montrent le niveau de mécontentement croissant dans la population.

Pour ralentir, voire arrêter la construction de la bombe iranienne, il est indispensable de faire pression sur le régime par des mesures politiques et économiques. Jusqu’à présent, l’Iran a joué la montre avec succès – et ce avec le soutien, entre autres, de l’Allemagne. Jusqu’ici, le gouvernement fédéral n’a pas pris de sanctions spécifiques et il a même bloqué d’importantes tentatives de sanctions internationales. Les relations économiques germano-iraniennes n’ont pas été efficacement réduites et, dans certains cas, elles ont même été encouragées. Il faut maintenant passer des condamnations verbales du régime iranien et des manifestations de solidarité avec Israël aux actes, et avec une efficacité réelle.

L’Iran dépend largement des importations de technologie allemande dans de multiples secteurs, ce qui fait d’elle le pays le plus susceptible d’augmenter la pression sur le régime des mollahs d’une manière décisive. A l’inverse, les relations commerciales germano-iraniennes sont florissantes. L’exemple le plus patent est celui de Siemens, groupe industriel qui a fourni, entre autres, du matériel de surveillance au régime. D’autres entreprises allemandes comme Daimler, Steiner SPG, ThyssenKrupp, Wirth, Linde, Lurgi (liste non exhaustive) participent activement à la construction de centrales et d’infrastructures et s’engagent dans le secteur de l’énergie. Cela représente une aide objective au régime iranien dans des secteurs décisifs. Pourtant, le souvenir du national socialisme et le soutien qu’ils lui ont apporté dans le passé devraient les inciter à prendre de la distance avec des telles affaires. Faire du business avec le régime iranien revient à le soutenir dans l’oppression de sa population, dans le terrorisme international, l’armement nucléaire de l’Iran, l’antisémitisme et le négationnisme de la shoah.


Nous demandons aux entreprises allemandes:

  • De cesser toute collaboration commerciale soutenant le régime iranien 

Nous exigeons du gouvernement fédéral d’Allemagne:

  • Qu’il prononce des sanctions unilatérales pour mettre fin à ces relations commerciales
  • Qu’il soutienne toutes les forces iraniennes sur place et en exil qui s’engagent en faveur des droits de l’homme, de la liberté individuelle, de l’égalité des sexes et de la démocratie laïque
  • Qu’il interdise le Hezbollah en Allemagne

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