Publié par Dreuz Info le 22 décembre 2008

   
  

   
  

Miguel Garroté     Cela fait longtemps que Drzz,  Gad et moi-même fournissons    à intervalle régulier,  sources à l’appui    les preuves de l’existence de l’axe Téhéran-Damas-Caracas.  Or voici que hier dimanche 21 décembre 2008,  le journal italien La Stampa se réveille enfin sur la question et,  ce matin lundi,  c’est le Site du Nouvel Observateur qui sort de l’hibernation,  en relayant l’information parue dans La Stampa.   Ram Zenit,  sur le Site Politique Arabe de la France,  à propos du nucléaire iranien,  revient sur les étranges commentaires du général israélien de réserve Guyora Ayland.   Menahem Macina,  sur le site upjf.org,  publie une intéressante analyse  à propos des Juifs Israéliens qui résident à Hebron en Judée Samarie.   Concernant le Hamas,  d’une part le Site de l’Edition française du Jerusalem Post (YAAKOV KATZ & KHALED ABU TOAMEH) ;  et d’autre part,  israelinfos.net,  nous livrent d’intéressants éclairages.   Il a,  paraît-il,  beaucoup neigé ces jours-ci.  En revanche,  le week-end fut chaud en Israël.

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L’axe Téhéran-Damas-Caracas

Ainsi donc,  le journal italien La Stampa,  de hier dimanche 21 décembre 2008 –  cité par Nouvelobs.com aujourd’hui lundi 22 décembre 2008    informe (Nouvelobs.com) :  « l’Iran parvient à contourner les sanctions de l’Onu et à transporter en Syrie du matériel pour fabriquer des missiles grâce à un accord avec le Venezuela.  L’Iran parvient, grâce à un accord avec le Venezuela,  à contourner les sanctions de l’Onu et à transporter en Syrie du matériel pour fabriquer des missiles,  a affirmé le quotidien italien citant des services de renseignements occidentaux ».

« Selon La Stampa,  qui cite des rapports de la CIA et d’autres services secrets occidentaux,  l’Iran utilise des avions de la compagnie nationale vénézuélienne,  la Conviasa,  pour transporter vers la Syrie du matériel servant à fabriquer des missiles.  Le matériel (ordinateurs, composants de moteurs) transporté proviendrait du groupe industriel iranien Shahid Bagheri (SBIG).  Ce groupe est inscrit à l’annexe de la résolution 1737 de l’Onu pour son implication dans le programme de missiles balistiques iranien.  La Syrie a signé en 2006 un accord de coopération militaire avec Téhéran ».

« D’après les informations publiées dans La Stampa,  cet accord a aussi pour objectif de faire parvenir en Iran du matériel militaire destiné aux Gardiens de la révolution.  En échange des avions,  Téhéran a mis à disposition de Caracas certains de ses Gardiens de la révolution et des membres de leur unité d’élite,  l’Al-Quds,  pour former et renforcer les services secrets et la police vénézuélienne.  Le président iranien,  Mahmoud Ahmadinejad,  et son homologue vénézuélien,  Hugo Chavez, très hostiles envers les Etats-Unis,  en particulier l’administration sortante de George W. Bush,  ont conclu plusieurs accords de coopération économique ».

« Hugo Chavez a notamment apporté son soutien à Mahmoud Ahmadinejad sur le très polémique programme nucléaire iranien.  Les pays occidentaux et Israël craignent que le programme balistique de l’Iran,  qui a annoncé mi-novembre avoir testé un missile de nouvelle génération,  puisse lui permettre de disposer de missiles équipés de tête nucléaire.  Le Conseil de sécurité de l’ONU a d’ores et déjà adopté quatre résolutions,  dont trois assorties de sanctions, exigeant de l’Iran qu’il suspend rapidement son programme d’enrichissement d’uranium.  L’Iran assure que son programme nucléaire n’a qu’une finalité civile » (La Stampa cité par Nouvelobs.com).



   

Le nucléaire iranien

Ram Zenit,  sur Politique Arabe de la France,  informe,  samedi 20 décembre 2008 que  « le Général de réserve de Guyora Ayland,  Directeur du Comité pour la Sécurité Nationale (Israël) s’est exprimé sur les possibilités d’une attaque israélienne contre l’Iran pour empêcher le développement d’une arme nucléaire iranienne.  Dans une intervention au congrès de l’INSS (Institut d’Etudes de Sécurité Nationale) rapportée par le site israélien Omedia, Ayland a estimé impossible une opération militaire israélienne dans le contexte international :  tant que le processus diplomatique est en route,  Israël ne pourrai pas intervenir militairement sans coordination avec les USA aux niveaux tactique et stratégique ».

« Selon Ayland,  le but d’une intervention militaire israélienne contre le nucléaire iranien ne pourrait être de “vaincre l’Iran” ou même de détruire tout son potentiel nucléaire,  mais uniquement ralentir son développement.  Dans une perspective plus ample,  Ayland estime qu’Israël devra prendre en ligne de compte,  dans le processus de prise de décision,  le fait qu’une telle attaque serait une sorte “d’ouverture d’un compte” entre les peuples Juif et Iranien qui,  selon Ayland, n’existe pas!  A mon humble avis,  Ayland se trompe sur ce point :  en effet on sait que les évènements qui ont conduit à la guerre de 2007 – à savoir l’enlèvement de Guilad Shalit par le Hamas au Sud et l’attaque du Hezbollah au Nord du pays – ont été le fruit d’une planification et d’une coordination iraniennes,  un des généraux des milices islamistes iraniennes commandant directement les opérations du Hezbollah ».

« On sait aussi,  selon les spécialistes arabes des médias israéliens,  que l’Iran est derrière le refus du Hamas à continuer la “trêve” dans le Sud et qu’il est derrière les attaques “diplomatiques” contre le blocus de Gaza.  De plus l’Iran,  dont les dirigeants ne cachent pas leurs intentions de détruire et rayer de la carte Israël,  est aussi derrière les actes terroristes anti-juifs comme les attentats contre l’ambassade d’Israël et contre le centre communautaire juif en Argentine !  Donc le “compte” dont parle Ayland est ouvert depuis quelques décennies !  Selon Ayland l’attaque israélienne sur l’Iran,  si elle doit avoir lieu,  devrait être programmée pour l’été 2009 à 2011.  Là aussi ont est en droit de se poser quelques questions :  en effet,  selon les rapports des services de renseignement américains,  l’Iran aurait trois bombes nucléaires opératives en fin 2009 ! ».

« A mon avis l’intervention d’Ayaland à ce congrès met en relief les dilemmes qui se posent aux dirigeants occidentaux en général et israéliens en particulier :  1- Définir les buts d’une intervention militaire ;  2- Prendre en ligne de compte l’impacte historique – à long terme – d’une telle intervention ;  3- Définir une “ligne rouge” et un emploi du temps: faut-il intervenir après l’annonce ou la mise en évidence d’un essai nucléaire iranien ou bien anticiper ou bien attendre passivement une attaque contre le pays et mettre en œuvre une contre-frappe ?  On remarquera qu’Ayland n’a pas parlé des limitations techniques d’une intervention militaire israélienne,  alors que c’est là le sujet principal abordé par les “spécialistes” des médias occidentaux et des politiques “orientaux”.  On peut en conclure que les “moyens” ne sont pas un problème :  les preneurs de décisions de l’autre camp devraient s’en inquiéter ! » (Ram Zenit sur Politique Arabe de la France).


Tomb of Abraham
  

Les Juifs Israéliens de Hebron en Judée Samarie

Menahem Macina,  hier 21 décembre 2008,  sur le site upjf.org,  écrit,  à propos des Juifs Israéliens qui résident à Hebron,  en Judée Samarie :  « Vendredi dernier (19 décembre) l’Etat a demandé à la Cour suprême de transformer en arrestation pure et simple l’assignation à résidence requise par la juge du tribunal du district de Jérusalem à l’encontre de Zeev Braude, résident de l’implantation de Kiryat Arba en Judée-Samarie.  Rappelons que l’homme est soupçonné d’avoir tiré sur des Palestiniens sans armes. Pour sa défense, Braude avait allégué que sa vie était en danger. Qu’en est-il, à ce stade et au vu des documents disponibles ?  Examen de deux vidéos.  La vidéo mise en ligne par Haaretz sur son site, donne l’impression que le colon a tiré directement sur les Palestiniens qui se dirigeaient vers lui.  En fait, elle débute bien après le commencement de l’incident, quand les antagonistes sont déjà aux prises.  Tout autre est le déroulement des faits que montre la vidéo filmée par des Palestiniens, avec une caméra fournie par BeTselem – une ONG israélo-palestinienne de défense des droits de l’homme.  Le début du film montre deux colons, dont Braude, aux prises avec un Palestinien qui bénéficie de l’avantage d’être en surplomb par rapport aux deux Juifs, lesquels tentent de le repousser comme s’ils voulaient l’obliger à rentrer chez lui ».

« La scène se passe en bas de la terrasse d’une grande villa palestinienne où l’on distingue quatre personnes.  D’abord verbale, la rixe devient vite physique.  Le Palestinien ramasse des pierres.  Les deux Juifs reculent de quelques pas. Braude a sorti son revolver.  Un deuxième Palestinien,  plus râblé et qui, visiblement ne croit pas que le Juif pourrait tirer,  est descendu de la terrasse et agrippe Braude,  qui le repousse.  Avec un autre colon,  il fait maintenant face aux deux assaillants,  tandis que deux autres Palestiniens arrivent à la rescousse,  rejoints par un autre.  C’est donc à cinq assaillants qu’a maintenant affaire Braude,  tandis que son collègue bat en retraite en lançant des pierres sur les assaillants,  qui le criblent de pierres, eux aussi.  La situation est d’autant plus dangereuse pour Braude,  qu’il est resté seul, après que les Palestiniens aient effectué un mouvement tournant et lui aient foncé dessus avec violence.  C’est alors que Braude tire.  Un Palestinien tombe à terre, tandis que les quatre autres se jettent sur le colon,  qui est renversé à terre et reçoit un coup de pied dans le haut du corps administré à toute volée par un des assaillants :  un jeune adolescent,  qui ensuite jette des pierres,  à bout portant,  sur Braude plaqué au sol par son agresseur ».

« Des Palestiniens arrivent alors de tous côtés et convergent vers le lieu de la rixe.  Curieusement,  la caméra cesse de filmer de près et passe en vue panoramique,  puis se désintéresse de l’incident.  La suite de la vidéo est extrêmement confuse.  Des colons viennent à la rescousse de leurs coreligionnaires agressés,  l’un d’eux est armé d’une mitraillette et tire en l’air pour disperser les Palestiniens.  Voici le récit de l’incident tel qu’il figure sur Les Observateurs,  un site de France 24,  sous le titre “Des Palestiniens pris pour cible après l’évacuation des colons juifs à Hébron“.  ‘Une vidéo choc de l’association de défense des droits de l’Homme B’Tselem montre une incursion par un groupe de colons juifs armés dans un village palestinien près de Hébron. Ils semblent tirer sur des Palestiniens à bout portant.  A la suite de l’évacuation forcée d’une maison de colons juifs à Hébron,  un groupe de colons ont décidé d’appliquer la loi du Talion :  pour chaque évacuation de colonie juive,  des Palestiniens sont pris pour cible.  Dans les heures qui ont suivi l’évacuation musclée de jeudi dernier,  des groupes de colons armés sont entrés dans des villages palestiniens des alentours,  brûlant des maisons et des voitures,  brisant des vitres et endommageant des antennes satellites et des réservoirs d’eau ».

« Une vidéo amateure des violences montre ces colons se disputant violemment avec des Palestiniens puis leur tirant dessus,  blessant deux hommes.  Les Palestiniens ripostent en lançant des pierres et en tabassant l’un des tireurs.  A 1’58 de cette vidéo,  on peut également voir un Israélien armé d’un fusil mitrailleur tirant en l’air pour intimider les villageois.  La vidéo a été filmée par un membre de la famille équipé d’une caméra offerte par l’organisation de défense des droits de l’Homme B’Tselem.  Deux résidents de la colonie évacuée,  soupçonnés d’être responsables des tirs,  se sont rendus aux autorités israéliennes samedi,  et ont été questionnés par la police de Hebron.  L’un d’eux a depuis été libéré sur caution’.  Il faudra encore du temps et maints débats contradictoires pour tirer cette affaire d’agression au clair. Ce qui est sûr, c’est que le colon qui a tiré était en danger, mais il faisait apparemment partie d’un groupe d’autres colons juifs qui avaient fait irruption dans ce village palestinien pour exhaler leur frustration de l’évacuation musclée,  par Tsahal,  d’un immeuble de Hébron,  dont des Palestiniens revendiquent la propriété,  tandis que les acheteurs israéliens prétendent que la transaction est légale » (Menahem Macina sur le site upjf.org).

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Le Hamas,  sa terreur  et  sa propagande

Sur le Site de l’Edition française du Jerusalem Post,  hier dimanche 21 décembre 2008,  YAAKOV KATZ & KHALED ABU TOAMEH,  informent :  « L’armée de l’air israélienne a répondu aux tirs continus de roquettes sur le sud d’Israël en provenance de la bande de Gaza en bombardant un lance-roquettes dimanche matin.  La cible en question s’apprêtait à tirer au nord de la bande de Gaza, a déclaré Tsahal. Les terroristes emploient généralement le même mode opératoire : ils préparent les roquettes pour le lancement, et les tirent à distance, lorsqu’ils sont à l’abri.  L’attaque israélienne n’a fait aucun blessé.  Dimanche après-midi, des Palestiniens ont tiré deux roquettes Qassam sur Israël, qui ont atterri dans la région de Sdot Néguev, au nord de la bande de Gaza, ne faisant aucun blessé ni dégât.  Pendant tout le week-end, la violence s’est intensifiée près de la bande de Gaza, alors que le cessez-le-feu établi avec le Hamas expirait. Depuis la fin de la trêve, 19 roquettes Qassam et 24 tirs de mortier ont atterri sur le sol israélien ».

« Des terroristes palestiniens ont tiré quatre roquettes et un mortier dans le désert dimanche matin, blessant légèrement une personne, touchée par un éclat d’obus, et choquant un autre Israélien.  Une habitation de Sdérot a été touchée par l’une des roquettes, endommageant la maison.  Un Palestinien a été tué au cours d’une attaque de l’armée de l’air au nord de la bande de Gaza samedi. Des sources palestiniennes rapportent qu’une autre personne a été blessée par l’attaque.  Selon des militaires, Tsahal se prépare à une opération de grande envergure, et attend les ordres du gouvernement.  “Nous avons plusieurs plans opérationnels, allant de la conquête de la bande de Gaza à des raids contre les lance-roquettes”, a déclaré un officier. “Cependant nous ferons ce que l’on nous demande.”  Le porte-parole du Premier ministre, Mark Reguev, a déclaré samedi soir que la situation était “tout simplement insoutenable”.  “Il est clair que s’il n’est pas possible de stopper les roquettes Qassam par un moyen, alors une autre solution sera envisagée, a-t-il ajouté » (Edition française du Jerusalem Post).


Aujourd’hui lundi 22 décembre 2008,  le Hamas menace de reprendre les attentats suicide en Israël.  « Nous ne resterons pas les bras croisés face à l’agression israélienne.  Il est de notre droit en tant que peuple occupé de nous défendre et de combattre l’occupation par tous les moyens possibles,  y compris les opérations suicide »,  affirme Aymane Taha,  un responsable du Hamas.

Aujourd’hui lundi 22 décembre 2008,  israelinfos.net écrit à propos du Hamas :   « Le chef du Shabak (Sécurité intérieure),  Youval Diskin,  a déclaré, dimanche matin,  que ‘la branche armée du Hamas est prête à poursuivre l’affrontement militaire avec Israël’,  avant d’ajouter que les milices palestiniennes ont ‘désormais la possibilité de frapper plus en profondeur le territoire israélien,  et peuvent arriver jusqu’à Kyriat Gat,  Ashdod,  et même la périphérie de Beer Shéva’.  Cela étant,  Diskin a également indiqué que le Hamas pourrait se montrer ‘intéressé par une reprise de la trêve’,  à condition ‘d’imposer ses exigences’,  autrement dit que le gouvernement israélien mettre un terme au blocus et ouvre ‘tous les points de passage’,  tout en s’engageant à ne pas mener la moindre action militaire,  non seulement dans la bande de Gaza,  mais également ‘en Cisjordanie occupée’ ».

« Peu après,  un ‘haut responsable à Jérusalem’ a toutefois confié au site Internet Ynet qu’Israël s’apprête d’ores et déjà à ‘lancer une vaste opération militaire dans la bande de Gaza’.  ‘Les jeux sont faits’,  a-t-il notamment souligné, ‘et dans l’immédiat,  l’Etat hébreu doit œuvrer,  face à l’opinion internationale,  à obtenir la pleine reconnaissance de son droit à défendre ses citoyens’.  Selon cette même source,  ‘le lancement de cette opération ne dépend plus que des conditions tactiques et des possibilités stratégiques’.  Diskin a précisé que la ‘détérioration de la situation est surtout imputable à certains groupes palestiniens’,  et que le Hamas a ‘atteint un haut degré de préparation,  bien que ses responsables ne sont pas encore décidés à recourir à toute la force dont ils disposent’ » (israelinfos.net).



Why do so many Europeans hate us ?  Should we all just die ?
   
   
  

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