A tous ceux qui prennent Barak Hussein pour le Messie, Le jour même de son investiture, il commence ses husseineries. Ca promet pour les 4 ans qui viennent.
Professeur Francine Kaufmann – université Bar Ilan (Israël).
dimanche 18 janvier 2009
Ce sont les réactions reçues après mon précédent texte sur la guerre de Gaza, largement diffusé sur internet qui m’ont incitée à reprendre la plume. Il est bien difficile aujourd’hui d’essayer de nuancer ses propos sans être attaqué à droite par ceux qui vous trouvent naïf de croire qu’on peut aboutir à une paix acceptable en dialoguant avec des ennemis qui proclament publiquement qu’ils veulent vous détruire et d’être tout ensemble attaqué à gauche par ceux qui trouvent odieux qu’on puisse affirmer que cette guerre était nécessaire et inévitable après huit ans de tirs de roquette sur les villes et villages du sud d’Israël.
Je ne sais pas si John McCain pouvait gagner les élections.
Comme on est toujours plus intelligent « après » – parce que délivré des interférences entre ce qu’on souhaite et ce qu’on analyse – ma réponse à cette question est maintenant que non.
Mission impossible en raison de la conjoncture ajoutée à la lassitude des interventions militaires en Irak et en Afghanistan, en raison aussi de l’effritement des qualités qui faisaient jusque ici la marque des « Américains ».
Mais de la prestation, de la stratégie et des convictions de notre candidat républicain, il m’est resté un regret, presque une blessure.
Je n’ai jamais accepté le demi-lâchage dans cette campagne de George W Bush par le staff de John McCain qui tenait à s’en distancier, et par conséquent, de la molle défense de l’action et du bilan présidentiel.
En raison de l’impopularité de George W Bush, nous était il alors expliqué…
Pour moi c’était d’abord une lâcheté, une erreur ensuite et finalement une faute. C’était partir battu – la culotte baissée – en donnant raison implicitement au camp démocrate dans son acharnement à démolir ce même bilan présidentiel.
Comme il commence seulement à se dire, le bilan de George W Bush était bon, son action courageuse, exemplaire, même si les atermoiements au quotidien devant la complexité des événements et des résistances multiples – en particulier des pleutres Européens, France en tête par l’élégant Villepin à la tribune de l’ONU – n’en avait parfois quelque peu brouillé l’image et les résultats.
Je ne comprends donc pas que lors de ces dernières élections, ce bilan de George Walker Bush ne fut pas défendu avec pugnacité. Je ne comprends pas que la personnalité même de ce président courageux, qui faisait ce qu’il avait dit qu’il ferait lors de son élection, ne fut pas mis en avant.
Je ne comprends pas plus que la honteuse capitulation de Barak Hussein Obama en votant contre l’intervention en Irak, dans la foulée des attentats du 11.09, ne fût pas dénoncée avec vigueur et permanence.
Lorsqu’on ne croit que tièdement à ses propres opinions, il ne sert à rien d’espérer en de brillantes réussites.
Saluons donc en ce jour George Walker Bush qui fut un bon président, un défenseur de nos libertés, notre ami.
N’aime pas cette vidéo : rendu technique médiocre, accent mégalo-maniaque…
Aujourd’hui avec l’investiture d’Obama on connaît de façon certaine quel est l’héritage de Bush à l’Amérique : son couple de black “first dog” à la Maison Blanche… avec Miss Michelle Beazley on the left, Barack Barney on the right !
Ceux qui lisent l’anglais se rappelleront les cris de gousses que poussaient les démocrates devant les frais engendrés par l’inauguration de GW Bush ($42.3 millions).
Ce qui nous ramène à obama… et les $150 millions dépensés pour son inauguration – sans compter les frais de sécurité qui s’élèvent à $47 millions.
US and Egyptian warships were scouring the Gulf of Aden and Red Sea Tuesday, Jan. 20 to waylay an Iranian freighter carrying scores of heavy rockets for delivery to Hamas. DEBKAfile‘s exclusive sources report they were acting on intelligence that a ship loaded with an estimated 60 tons of arms to replenish Hamas’ depleted war stocks had set out from the Iranian Persian Gulf port of Bandar Abbas on Jan. 17.
Our sources reveal that the arms-smuggling vessel started its voyage as the Iran-Hedayat and changed its name in mid sea to Famagustus registered to Panama. The captain was ordered by the Iranian Revolutionary Guards to unload its cargo at a smugglers cove on the southeastern coast of Sinai opposite the Gulf of Suez, to be picked up by armed Bedouin gangs and moved to El Arish in northern Sinai. From there the contraband rockets were to be slipped gradually into the Gaza Strip.
The cargo consists of 50 Fajr rockets whose range is 50-75 km, scores of heavy Grad rockets, new, improved launchers whose angle of fire can be precisely adjusted, tons of high-quality explosives, submachine guns, rifles and pistols and armor-piercing missiles and shells (of types used successfully by Hizballah against Israeli tanks in 2006).
The shipment, the largest Tehran has ever consigned to the Palestinian Hamas in Gaza, includes also a large number of anti-personnel and anti-vehicle mines, equipment for assembling roadside bombs and advanced communications and night vision gear.
(The Palestinian Karin-A arms smuggling ship intercepted by Israel naval commandoes seven years ago carried 50 tons of arms for Fatah).
The Iranian ship aroused suspicions when Western spy satellites and surveillance stations spotted its change of registration after entering the Sea of Oman. Closer observation identified the cargo as a huge arms shipment.
Du grain à moudre pour Israël dans les négociations en cours ! Comme nous le savons, le succès de la brillante campagne militaire est encore à capitaliser sur le tapis vert et, pour le moment, rien n’est encore gagné.
Mais je suis relativement optimiste.
En effet que de peurs, de dissensions et de méfiances dans le camp musulman. Israël pour certains d’entre eux n’est pas l’ennemi le plus immédiat.
A bien y regarder, le front Européen commence aussi à se lézarder sur la question de l’Islam… et les plus actifs ne sont peut-être que les plus hypocrites, ou les plus malins, comme on voudra.
Il me semble percevoir aussi une évolution dans l’opinion publique en Israël qui a forcément son impact sur les dirigeants. Ceux-ci me semblent moins sensibles au chant des sirènes occidentales. Last but not least, l’épée atomique de Damoclès brandie par les fous de Téhéran semble conduire la politique israélienne vers plus de froid réalisme. Dieu sait combien Israël va en avoir besoin. Il n’obtiendra que ce qu’il ira chercher.
Je réserverai mon jugement de l’administration obama pour un autre jour – mais aujourd’hui une chose est certaine, Michelle Obama n’a pas le bon gout vestimentaire de Jackie Kennedy. A l’inauguration de son mari, elle est affublée d’un ensemble long et sans forme couleur moutarde couronnés de gants verts caca d’oie.
Oui Yvon Dionne. puisque vous lisez l’anglais, je vous conseille les 3 articles qui suivent que j’ai adresse a drzz precedemment.
The Obama Agenda recap Perspectives from Jonah Goldberg, Stephen Moore and Newt Gingrich on the Obama Agenda. What main objectives, methods and policies will the Obama administration chase after in the early days of his Presidency? What will the end result look like? It’s not pretty. Check out all three fantastic pieces: Goldberg, Gingrich, and Moore.
Yvon: Your blog is interesting. I like the dual use of English-French – and will revisit at a later date. In the meantime, i’d be much obliged if you could send me a bottle of that Guilt-0-Flex …
En l’été 2005, Israël se retire de Gaza. Il n’y était pas obligé; Gouch Katif aurait pu continuer à exister et à prospérer. Pour des raisons diverses, certaines bonnes et d’autres beaucoup moins, Ariel Sharon décide qu’il est temps de faire sortir les juifs de la bande de Gaza et de laisser ce territoire de près de 400 km² aux mains des Azziates ; qu’ils le gèrent à leur façon. Peut-être nous surprendront-ils, en bien ?
Cette terre devenue de facto palestinienne aurait pu prospérer, ne serait-ce que grâce aux tombereaux de Dollars et d’Euros qui étaient déversés de tous côtés. Les Azziates auraient pu:
– Enlever les barbelés qui cernaient les Yechouvim, bâtir des maisons des immeubles en utilisant les infrastructures laissées par les israéliens.
– Développer l’agriculture, sur la base des serres que les juifs leur ont laissées intactes.
– Créer des industries, à partir de la zone industrielle de Neve Dkalim abandonnée.
– Agrandir le port et développer une flotte de pêche, commerciale…
– Développer leurs échanges commerciaux avec l’Égypte, et au-delà, avec d’autres pays arabes
– Intensifier le commerce avec Israël, notamment dans le secteur du textile. Du jour au lendemain les ateliers de confection qui travaillaient avec les israéliens ont cessé de produire ; et plus généralement, fonctionner économiquement avec l’État hébreu
– Devenir autonomes en matière énergétique.
– Développer leur système éducatif
Tout cela était possible et bien d’autres choses. Au lieu de cela, ils n’ont su produire que haine, pauvreté, incurie et misère.
L’État indépendant de Gaza aurait pu devenir un exemple pour les Arabes du Proche-Orient, et il l’est devenu: un exemple de ce qu’il ne faut surtout pas faire.
Je ne prétends pas que les Arabes en sont incapables. Je prétends simplement que cela ne rentre pas dans leurs priorités. Pourquoi ? A mon sens, pour deux raisons:
La haine et la colère, comme disent nos sages, obscurcit le cerveau et empêche de réfléchir avec sa tête. ‘Ham, l’ancêtre des Plishtin, lire Aazziates, était un impulsif, qui plus est, vicieux et sanguinaire (lire mes articles sur les trois fils de Noé). Qu’à cela ne tienne, on peut se relever d’une malédiction plusieurs fois millénaire et prendre son destin en main. Ils ont décidé de se conformer à l’image de leur ancêtre au lieu de s’en détacher.
Deuxième raison plus prosaïque: les Plishtin, fondamentalement, ne veulent pas d’un État, prospère ou pas prospère. Ehoud Barak, celui là même qui leur donne la leçon aujourd’hui, avait offert à Arafat sur un plateau d’argent, en présence de Bill Clinton, un État qui aurait réuni Gaza et plus de 90 % de la Cisjordanie. Arafat a sciemment refusé de donner une patrie à son peuple.
Les Plishtin veulent demeurer fidèles à l’étymologie de leur nom qui provient de Liphlosh, envahir. Se procurer ce qu’il leur est nécessaire par des razzias ou par l’aumône.
La conclusion de ces constats est limpide: Il est interdit aux israéliens de penser même à un État palestinien. Ils n’en veulent pas, et tout territoire qui passerait aux mains des Palestiniens, en Cisjordanie ou ailleurs, deviendrait une poudrière, où la seule production se résumerait à des Quassam, Grad et autres missiles sol-sol.
Gaza a été un champ expérimental. L’expérience est concluante, il n’y a pas lieu de la renouveler ailleurs.
A tous ceux qui prennent Barak Hussein pour le Messie, Le jour même de son investiture, il commence ses husseineries.
Ca promet pour les 4 ans qui viennent.
Allez courage !
http://www.bivouac-id.com/2009/01/19/le-hamas-officiellement-invite-a-la-ceremonie-dinvestiture-dobama/
dimanche 18 janvier 2009
Comme on est toujours plus intelligent « après » – parce que délivré des interférences entre ce qu’on souhaite et ce qu’on analyse – ma réponse à cette question est maintenant que non.
Mission impossible en raison de la conjoncture ajoutée à la lassitude des interventions militaires en Irak et en Afghanistan, en raison aussi de l’effritement des qualités qui faisaient jusque ici la marque des « Américains ».
Mais de la prestation, de la stratégie et des convictions de notre candidat républicain, il m’est resté un regret, presque une blessure.
Je n’ai jamais accepté le demi-lâchage dans cette campagne de George W Bush par le staff de John McCain qui tenait à s’en distancier, et par conséquent, de la molle défense de l’action et du bilan présidentiel.
En raison de l’impopularité de George W Bush, nous était il alors expliqué…
Pour moi c’était d’abord une lâcheté, une erreur ensuite et finalement une faute. C’était partir battu – la culotte baissée – en donnant raison implicitement au camp démocrate dans son acharnement à démolir ce même bilan présidentiel.
Comme il commence seulement à se dire, le bilan de George W Bush était bon, son action courageuse, exemplaire, même si les atermoiements au quotidien devant la complexité des événements et des résistances multiples – en particulier des pleutres Européens, France en tête par l’élégant Villepin à la tribune de l’ONU – n’en avait parfois quelque peu brouillé l’image et les résultats.
Je ne comprends donc pas que lors de ces dernières élections, ce bilan de George Walker Bush ne fut pas défendu avec pugnacité. Je ne comprends pas que la personnalité même de ce président courageux, qui faisait ce qu’il avait dit qu’il ferait lors de son élection, ne fut pas mis en avant.
Je ne comprends pas plus que la honteuse capitulation de Barak Hussein Obama en votant contre l’intervention en Irak, dans la foulée des attentats du 11.09, ne fût pas dénoncée avec vigueur et permanence.
Lorsqu’on ne croit que tièdement à ses propres opinions, il ne sert à rien d’espérer en de brillantes réussites.
Saluons donc en ce jour George Walker Bush qui fut un bon président, un défenseur de nos libertés, notre ami.
Thank you Mister President !
Aujourd’hui avec l’investiture d’Obama on connaît de façon certaine quel est l’héritage de Bush à l’Amérique : son couple de black “first dog” à la Maison Blanche… avec Miss Michelle Beazley on the left, Barack Barney on the right !
Sinon, l’équipe OBAMA : http://www.spiegel.de/flash/0,5532,19477,00.html
Ce qui nous ramène à obama… et les $150 millions dépensés pour son inauguration – sans compter les frais de sécurité qui s’élèvent à $47 millions.
Crise économique ? Pas d’après ces chiffres.
http://news.yahoo.com/s/ynews/20090119/pl_ynews/ynews_pl204
Affaire à suivre…
US-Egyptian Red Sea hunt for Iranian ship carrying 60 tons of arms for Hamas
US and Egyptian warships were scouring the Gulf of Aden and Red Sea Tuesday, Jan. 20 to waylay an Iranian freighter carrying scores of heavy rockets for delivery to Hamas. DEBKAfile‘s exclusive sources report they were acting on intelligence that a ship loaded with an estimated 60 tons of arms to replenish Hamas’ depleted war stocks had set out from the Iranian Persian Gulf port of Bandar Abbas on Jan. 17.
Our sources reveal that the arms-smuggling vessel started its voyage as the Iran-Hedayat and changed its name in mid sea to Famagustus registered to Panama. The captain was ordered by the Iranian Revolutionary Guards to unload its cargo at a smugglers cove on the southeastern coast of Sinai opposite the Gulf of Suez, to be picked up by armed Bedouin gangs and moved to El Arish in northern Sinai. From there the contraband rockets were to be slipped gradually into the Gaza Strip.
The cargo consists of 50 Fajr rockets whose range is 50-75 km, scores of heavy Grad rockets, new, improved launchers whose angle of fire can be precisely adjusted, tons of high-quality explosives, submachine guns, rifles and pistols and armor-piercing missiles and shells (of types used successfully by Hizballah against Israeli tanks in 2006).
The shipment, the largest Tehran has ever consigned to the Palestinian Hamas in Gaza, includes also a large number of anti-personnel and anti-vehicle mines, equipment for assembling roadside bombs and advanced communications and night vision gear.
(The Palestinian Karin-A arms smuggling ship intercepted by Israel naval commandoes seven years ago carried 50 tons of arms for Fatah).
The Iranian ship aroused suspicions when Western spy satellites and surveillance stations spotted its change of registration after entering the Sea of Oman. Closer observation identified the cargo as a huge arms shipment.
Bonne nouvelle que cet arraisonnement.
Du grain à moudre pour Israël dans les négociations en cours !
Comme nous le savons, le succès de la brillante campagne militaire est encore à capitaliser sur le tapis vert et, pour le moment, rien n’est encore gagné.
Mais je suis relativement optimiste.
En effet que de peurs, de dissensions et de méfiances dans le camp musulman. Israël pour certains d’entre eux n’est pas l’ennemi le plus immédiat.
A bien y regarder, le front Européen commence aussi à se lézarder sur la question de l’Islam… et les plus actifs ne sont peut-être que les plus hypocrites, ou les plus malins, comme on voudra.
Il me semble percevoir aussi une évolution dans l’opinion publique en Israël qui a forcément son impact sur les dirigeants. Ceux-ci me semblent moins sensibles au chant des sirènes occidentales.
Last but not least, l’épée atomique de Damoclès brandie par les fous de Téhéran semble conduire la politique israélienne vers plus de froid réalisme. Dieu sait combien Israël va en avoir besoin. Il n’obtiendra que ce qu’il ira chercher.
The Obama Agenda recap
Perspectives from Jonah Goldberg, Stephen Moore and Newt Gingrich on the Obama Agenda. What main objectives, methods and policies will the Obama administration chase after in the early days of his Presidency? What will the end result look like? It’s not pretty. Check out all three fantastic pieces: Goldberg, Gingrich, and Moore.
En l’été 2005, Israël se retire de Gaza. Il n’y était pas obligé; Gouch Katif aurait pu continuer à exister et à prospérer. Pour des raisons diverses, certaines bonnes et d’autres beaucoup moins, Ariel Sharon décide qu’il est temps de faire sortir les juifs de la bande de Gaza et de laisser ce territoire de près de 400 km² aux mains des Azziates ; qu’ils le gèrent à leur façon. Peut-être nous surprendront-ils, en bien ?
Cette terre devenue de facto palestinienne aurait pu prospérer, ne serait-ce que grâce aux tombereaux de Dollars et d’Euros qui étaient déversés de tous côtés. Les Azziates auraient pu:
– Enlever les barbelés qui cernaient les Yechouvim, bâtir des maisons des immeubles en utilisant les infrastructures laissées par les israéliens.
– Développer l’agriculture, sur la base des serres que les juifs leur ont laissées intactes.
– Créer des industries, à partir de la zone industrielle de Neve Dkalim abandonnée.
– Agrandir le port et développer une flotte de pêche, commerciale…
– Développer leurs échanges commerciaux avec l’Égypte, et au-delà, avec d’autres pays arabes
– Intensifier le commerce avec Israël, notamment dans le secteur du textile. Du jour au lendemain les ateliers de confection qui travaillaient avec les israéliens ont cessé de produire ; et plus généralement, fonctionner économiquement avec l’État hébreu
– Devenir autonomes en matière énergétique.
– Développer leur système éducatif
Tout cela était possible et bien d’autres choses. Au lieu de cela, ils n’ont su produire que haine, pauvreté, incurie et misère.
L’État indépendant de Gaza aurait pu devenir un exemple pour les Arabes du Proche-Orient, et il l’est devenu: un exemple de ce qu’il ne faut surtout pas faire.
Je ne prétends pas que les Arabes en sont incapables. Je prétends simplement que cela ne rentre pas dans leurs priorités. Pourquoi ? A mon sens, pour deux raisons:
La haine et la colère, comme disent nos sages, obscurcit le cerveau et empêche de réfléchir avec sa tête. ‘Ham, l’ancêtre des Plishtin, lire Aazziates, était un impulsif, qui plus est, vicieux et sanguinaire (lire mes articles sur les trois fils de Noé). Qu’à cela ne tienne, on peut se relever d’une malédiction plusieurs fois millénaire et prendre son destin en main. Ils ont décidé de se conformer à l’image de leur ancêtre au lieu de s’en détacher.
Deuxième raison plus prosaïque: les Plishtin, fondamentalement, ne veulent pas d’un État, prospère ou pas prospère. Ehoud Barak, celui là même qui leur donne la leçon aujourd’hui, avait offert à Arafat sur un plateau d’argent, en présence de Bill Clinton, un État qui aurait réuni Gaza et plus de 90 % de la Cisjordanie. Arafat a sciemment refusé de donner une patrie à son peuple.
Les Plishtin veulent demeurer fidèles à l’étymologie de leur nom qui provient de Liphlosh, envahir. Se procurer ce qu’il leur est nécessaire par des razzias ou par l’aumône.
La conclusion de ces constats est limpide: Il est interdit aux israéliens de penser même à un État palestinien. Ils n’en veulent pas, et tout territoire qui passerait aux mains des Palestiniens, en Cisjordanie ou ailleurs, deviendrait une poudrière, où la seule production se résumerait à des Quassam, Grad et autres missiles sol-sol.
Gaza a été un champ expérimental. L’expérience est concluante, il n’y a pas lieu de la renouveler ailleurs.