Dans le dernier sondage Rasmussen sur les intentions de vote pour le Parti Républicain ou le Parti Démocrate aux élections pour le Congrès, le GOP est passé devant pour la première fois en plus de deux ans. Ce sondage est particulièrement intéressant. En effet, il ne mesure pas l’attachement à un moment donné à une popularité. Au contraire, il mesure l’attachement à un parti et une politique générale réalisée, ainsi qu’à l’image de ce parti.

Outre ce fait, les mauvaises nouvelles s’enchaînent pour Barack Obama et les Démocrates. Outre le fait que la popularité du Président est en chute libre, à peine deux mois après leur prise de pouvoir et cinq mois après la vague démocrate, les premiers signes d’une défaite en 2010 s’accumulent.

L’espoir des Républicains est que l’agenda politique extrême voulu par les Démocrates leur fasse revivre une élection telle celle de 1994. Certains journalistes doutent encore de cela, et affirment que les prochaines années resteront en faveur des Démocrates, et que les Républicains sont partis pour une longue traversée du désert.

Or, 2009 pourrait être un prélude à 2010. Les deux élections pour le poste de gouverneur qui se tiendront cette année semblent être à l’avantage des Républicains. Bien que les primaires ne soient pas achevées, les chiffres sont impressionnants. La Virginie semble devoir retourner entre les mains d’un Républicain. Le candidat Robert McDonnell est en avance de 3 à 9 point face à tous les potentiels désignés Démocrates. Plus intéressant encore, au New Jersey, État traditionnellement Démocrate, l’actuel gouverneur de gauche est en retard de huit à quinze points face à ses différents adversaires Républicains potentiels. Notons que ces deux Etats ont été remportés par Barack Obama en novembre 2008. 

Bien sûr, d’ici à Novembre de cette année, les choses peuvent changer du tout au tout. Et 2010 est encore plus lointain. Cependant, tous ces signes sont encourageants pour la droite. Et si le Président Obama est toujours dans le positif, c’est parce qu’il est toujours dans “l’état de grâce”. S’il est encore nécessaire d’espérer qu’il pourra résoudre les problèmes économiques et internationaux, sa politique est clairement partie dans le mauvais sens. Et pour cela, il est à souhaiter qu’il perde la majorité dont il dispose le plus vite possible.