La Finance islamique ou l’islamisation déguisée |
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Anne-Marie Delcambre dénonce l’hypocrisie de la Finance islamique, un des nombreux chevaux de Troie de notre islamisation. |
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Les musulmans ont enfin trouvé le moyen de séduire l’Occident par le biais de… la finance.
Qui dit «Finance» dit «argent» et l’imagination populaire a vite fait de conclure que les riches pays musulmans vont nous aider à sortir de la crise financière, crise financière qui nous viendrait, selon les médias, de cette Amérique et de ses financiers sans scrupules qui ont ruiné des centaines de millions de gens. La spéculation effrénée ayant abouti à une crise sans précédent, il est certes plus facile d’accepter une «moralisation» de l’économie.
Or la base de la «Finance islamique» c’est effectivement la prohibition du prêt à intérêt, le refus de la spéculation et de l’aléa, le refus des contrats d’assurance. Il est vrai que le Coran n’a pas de termes trop forts pour stigmatiser l’usure et l’usurier. La Tradition prophétique (Sunna) comporte de nombreux hadîths qui affirment que l’usurier sera possédé par Satan qui l’étranglera de ses propres mains, que l’usurier sera jeté dans un fleuve d’où un autre homme l’empêchera de sortir en lui lançant des pierres. Mais ne nous affolons pas, les traités de droit musulman sont pleins de ces ruses (hiyal) juridiques qui permettent de tourner l’interdiction de l’usure (riba). Par exemple l’opération de double vente.
Le problème s’est posé avec acuité avec la création de banques dites islamiques qui sont, d’ailleurs, de création relativement récente puisqu’à la période classique (au 10ème siècle), à Bagdad, ce sont les Juifs qui étaient responsables des opérations bancaires.
En effet les «banques islamiques» n’ont pris leur essor, qu’à partir de 1971, avec la création de la Nasser Social Bank et surtout en 1975, de la banque islamique de développement, la BID. En 1977, c’est l’Association Internationale des banques islamiques (AIBI) et en 1981, l’Institut international de banque et d’économie islamiques. Depuis, les banques islamiques ont fleuri un peu partout. Mais toutes sont régies selon les principes qu’Allah est le seul et unique propriétaire des biens que l’homme peut posséder. Il ne faut pas oublier que la charî’a régit non seulement les relations de l’homme à Allah (ibadat) mais aussi les relations des hommes entre eux (mu’amalat). Et dans ces mu’amalat, la chari’a indique les différents contrats à établir dans les transactions économiques.
Or, ce qui n’est pas dit, c’est que toute banque islamique est alimentée en partie par les résultats de la zakat (aumône légale). Quant aux dépôts à vue, ils ne bénéficient d’aucune rémunération mais… ils peuvent donner lieu à des primes. Il y a différents subterfuges pour rémunérer les comptes. Cela prouve bien que l’arrivée en Europe de la «Finance islamique» est une islamisation à plus ou moins long terme de notre société et non l’arrivée de nouveaux produits «plus moraux». Il faut dire que dès leur création, les «banques islamiques» ont cherché à entrer en concurrence avec les multinationales capitalistes qu’elles ressentaient comme juives ou chrétiennes, sans grand succès d’ailleurs, et la crise économique actuelle leur fournit une occasion superbe et inespérée de faire entrer sur scène la finance islamique.
L’enthousiasme de nos banquiers et ministres concernant ces produits «islamiques moraux» est bel et bien une soumission déguisée à l’islam à qui on donne alors encore plus d’emprise sur notre société. En effet, derrière les outils juridiques utilisés par la Finance islamique, comme les contrats, qui permettent de tourner la prohibition du prêt à intérêt, il y a la morale islamique qui, elle, ne saurait être contournée. Dans la finance dite islamique il est interdit de financer les activités illicites, la vente d’alcool, de vin, de bière, de porc, la vente d’instruments de musique, de croix, pour ne citer que quelques exemples.
En apportant des capitaux à l’Europe, les musulmans apportent non pas un «supplément d’âme» mais bien un supplément de charî’a. Or si la charî’a vomit l’usure (riba) (Coran, sourate 2, verset 276 ; sourate 3 verset 130. Sourate 4, verset 161) (l’«usure», cet intérêt que le prêteur demande à l’emprunteur), elle vomit aussi, ne l’oublions pas, l’adultère, l’homosexualité, l’apostasie, le blasphème, l’athéisme. Elle dit :
1) que la terre entière appartient à Allah.
2) qu’Allah seul est législateur et qu’il a ordonné de combattre «ceux qui sèment la corruption sur la terre» (moufsidoûn). D’ailleurs le Paradis est à l’ombre des épées et ne s’acquiert qu’en combattant (jihâd). C’est seulement au Paradis que le mot «Paix» (salam) sera prononcé.
3) et surtout la charî’a rappelle que la religion naturelle de l’homme c’est l’islam. Car «l’islam est la vraie religion aux yeux d’Allah» affirme le Coran.
Les principes de la finance islamique seraient sans danger s’ils ne s’inscrivaient pas dans une charî’a globale qui va à l’encontre des principes de notre société occidentale, à savoir la liberté, l’égalité, la fraternité. En effet la charî’a interdit la liberté de religion (interdiction d’en changer et interdiction d’en sortir : elle punit de mort l’apostasie). La chari’a n’accepte pas l’égalité entre musulmans et non-musulmans et établit un statut inégalitaire, le statut de dhimmi , «protégé» moyennant finance (impôts). La charî’a n’accepte pas la fraternité entre musulmans et non-musulmans. «Le musulman est le frère du musulman» (al-muslim akhoû al-muslim), absolument pas le frère du non-musulman.
La «Finance islamique» c’est l’islam qui s’introduit sous l’apparence apparemment neutre des «banques», des banques présentées comme plus «morales», plus «humaines. Mais plus morales, plus humaines par rapport à quoi ? Cela n’est pas dit mais tout le monde a compris. La finance islamique qui interdit la spéculation, proscrit l’intérêt est implicitement opposée à la «Finance juive américano-sioniste», aidée par la finance chrétienne protestante. Cette finance juive et cette finance chrétienne auraient trahi, volé, piétiné les principes éthiques. Mais la finance islamique, elle, arrive, en sauveur, avec des capitaux enveloppés de principes moraux islamiques.
On dit que l’argent n’a pas d’odeur. L’argent de la «Finance islamique» en a une : celle de la charî’a. Cela pue la charî’a. En réalité ce sont les pays musulmans qui ont décidé d’acheter l’Occident avec leurs capitaux et de fournir avec la «finance», leur charîa, c’est-à-dire leurs principes religieux. Si ce n’est pas de l’islamisation, on se demande pourquoi on juge nécessaire d’ajouter le terme «islamique» au mot «finance». Mais c’est en même temps une incitation à stigmatiser la «finance juive», à «boycotter Israël». Ce n’est jamais dit mais c’est implicite et beaucoup acceptent lâchement ce non-dit.
«Finance islamique», laissez-moi rire. Comment ne pas être révolté par l’hypocrisie de ce système qui n’hésite pas, la plupart du temps, à contourner ses propres règles pour fonctionner finalement comme la finance normale, comme la finance «laïque».
Si demain le Vatican décidait d’ouvrir des banques pour aider les plus pauvres, mais en rappelant les principes éthiques qui sont ceux de la morale catholique traditionnelle, ce serait aussitôt une levée de boucliers. En revanche les inepties «morales» débitées pour justifier la «Finance islamique» sont gobées sans problème.
On se demande si les médias, passés à la cause arabe, n’ont pas totalement anesthésié nos concitoyens. Mais derrière il n’est pas certain qu’il n’y ait pas aussi cette vieille haine du profit de l’argent, émanant d’une société européenne à base rurale et catholique qui n’a jamais accepté d’avoir un rapport réaliste à l’argent, qui n’a jamais accepté le rôle du commerce et de la finance. D’où son malaise devant la «finance protestante» ou devant la «finance juive».
Avec la «finance islamique» (il est à remarquer qu’on ne dit pas «finance musulmane») on veut croire au miracle. Islamique cela rime avec laïque. Décidément les musulmans sont passés maîtres dans l’art de savoir parler aux occidentaux et sont vraiment devenus des stratèges en matière de communication.
© Anne-Marie Delcambre pour LibertyVox
La finance islamique est une arnaque
jeudi 10 janvier 2008
Selon Timur Kuran, alors titulaire de la chaire « King Faisal Professor of Islamic Thought and Culture » de l’Université de Californie du Sud, l’économie islamique a échoué dans ses 3 objectifs : abolir l’intérêt, engendrer l’égalité économique et établir une éthique commerciale supérieure.
Sciences économiques islamiques ? par Daniel Pipes
Sans que le monde extérieur en prenne vraiment conscience, une quantité d’argent importante et en croissance rapide est gérée aujourd’hui suivant la loi islamique, la charia. Selon une étude, « à la fin 2005, plus de 300 institutions de plus de 65 juridictions géraient des actifs d’une valeur globale de l’ordre de 700 milliards à un billion de dollars d’une manière compatible avec la charia ».
L’économie islamique prend une ampleur de plus en plus incontournable grâce à une profusion de portefeuilles d’exportateurs de pétrole et une multiplication d’instruments financiers islamiques (tels que des emprunts sans intérêts et des obligations sukuk). Mais à quoi rime tout cela ? Les instruments conformes à la charia peuvent-ils concurrencer l’ordre financier international ? L’instauration d’un régime économique islamique va-t-il vraiment de pair, comme l’affirme un enthousiaste, avec la fin de l’injustice grâce à « l’intervention de l’État pour le bien de tous » ?
Pour comprendre ce système, le meilleur point de départ est Islam and Mammon, un brillant ouvrage que Timur Kuran a écrit alors qu’il occupait (paradoxalement, vu le soutien saoudien à l’économie islamique) la chaire « King Faisal Professor of Islamic Thought and Culture » (pensée et culture islamiques) de l’université de Californie du Sud.
Kuran, qui enseigne actuellement à Duke University, estime que l’économie islamique ne remonte pas à Mahomet, qu’elle est une « tradition inventée » qui a émergé en Inde, dans les années 1940. La notion de discipline des sciences économiques « qui serait clairement et ouvertement islamique est très récente ». Il y a encore un siècle, même les plus savants des Musulmans auraient été interloqués par l’« économie islamique ».
L’idée a été forgée à l’origine par un intellectuel islamiste, Abul Ala Maududi (1903-79), pour qui l’économie islamique servait de moyen vers de nombreuses fins : minimiser les relations avec les non-Musulmans, renforcer le sentiment collectif d’identité musulmane, étendre l’Islam dans un nouveau domaine d’activité humaine et moderniser sans occidentaliser.
Les sciences économiques islamiques ont pris leur essor en tant que discipline universitaire vers la moitié des années 1960. Elles ont bénéficié d’un élan institutionnel pendant le boom pétrolier des années 1970, lorsque les Saoudiens et d’autres Musulmans exportateurs de pétrole, qui entraient alors pour la première fois en possession de fortes sommes d’argent, ont apporté un « vaste soutien » au projet.
Les partisans de l’économie islamique avancent deux propositions fondamentales : que le système capitaliste a échoué et que l’Islam fournit la solution. Pour évaluer cette dernière assertion, Kuran se penche avec beaucoup d’attention sur le fonctionnement concret de l’économie islamique et sur ses trois principales affirmations, à savoir qu’elle abolit l’intérêt sur l’argent, qu’elle engendre l’égalité économique et qu’elle établit une éthique commerciale supérieure. Sa conclusion est qu’elle échoue totalement à ces trois niveaux.
« Nulle part l’intérêt n’a disparu des transactions économiques et l’islamisation économique ne bénéficie nulle part d’un soutien massif ». Les opérations exotiques et complexes de participation aux pertes et profits comme ijara, mudaraba, murabaha et musharaka font toutes intervenir des paiements d’intérêts déguisés. En fait, les banques qui se prétendent islamiques « ressemblent davantage aux autres instituts financiers modernes qu’à un quelconque héritage de l’Islam ». Bref, il n’y a pratiquement rien d’islamique dans les pratiques bancaires islamiques – ce qui explique en grande partie pourquoi Citibank et d’autres grandes banques occidentales détiennent des dépôts conformes à l’Islam beaucoup plus considérables que les banques spécifiquement islamiques.
L’ambition de réduire les inégalités en imposant la zakat n’a réussi « nulle part ». Kuran estime que cet impôt « ne génère pas nécessairement un transfert de ressources vers les pauvres et peut même en fait conduire à un transfert de ressources négatif pour eux ». Pire encore, en Malaisie, l’imposition de la zakat, supposée aider les pauvres, semble plutôt servir de « prétexte fort commode pour promouvoir des objectifs islamiques et pour enrichir les responsables religieux ».
« Le nouvel accent porté sur la morale économique n’a eu aucun impact sensible sur les comportements économiques ». Ceci en raison du fait que, comme dans le socialisme, « certains éléments du programme économique islamique sont contraires à la nature humaine ».
Kuran rejette la notion même de sciences économiques islamiques. « Il n’existe pas de manière spécifiquement islamique de construire un bateau, de défendre un territoire, de guérir une épidémie ou de faire des prévisions météorologiques », alors pourquoi l’argent ? Il conclut que l’importance de l’économie islamique réside non pas dans l’économie, mais dans l’identité et la religion. Ce projet « a promu la propagation de courants de pensées antimodernes (…) dans l’ensemble du monde islamique. Il a aussi favorisé la formation d’un milieu encourageant le militantisme islamiste ».
En fait, l’économie islamique contribue à l’instabilité économique mondiale en « empêchant les réformes sociales et institutionnelles nécessaires à un développement économique sain ». Ainsi, si les Musulmans avaient bel et bien l’interdiction de verser et de facturer des intérêts, ils seraient relégués « dans la marge de l’économie internationale. »
Bref, l’économie islamique ne<
Jeanne,
pour eux c’est le début de la fin, la crise touche la consommation pétrolière de plein fouet et va booster le “sortir du pétrole”.
le développement mondial du nucléaire civil sent le sapin pour le pétrole, en réalité l’appui des gouvernements occidentaux pour le développement durable n’est qu’une occasion rêvée de sortir de l’or noir (véhicule électrique, maison passive, centrales nucléaires … autant de bonnes raisons d’acheter moins de pétrole.)
alors oui, nous avons encore besoin du pétrole 150 ans mais de moins en moins et un jour prochain viendra où ce sera l’acheteur qui fixera le prix, non le vendeur tant la demande sera moindre par rapport aux stocks encore existants.
De plus le dollar devrait s’écrouler, la politique de relance US est basée sur la création de monnaie ce qui va dévaluer d’autant le dollar et le pétrodollar par la même occasion.
ALVAI Gilles, ALVAI……………..
Il faut toujours se méfier des ces adjectifs qualificatifs – un peu trop qualificatifs ! – qui sont devenus tellement récurrents dans la propagande française qu’ils en deviennent grossiers, épais comme les mentalités qui les ont pondue.
« Moral », « durable », « éthique» et maintenant « islamique » chacun pourra en trouver d’autres… Voilà toute une panoplie de vendeur de bretelles que n’aurait pas renié Bernard Tapie au temps de sa « splendeur » !
A y regarder de plus près la finance islamique c’est juste un discours…. surtout à usage pour les petits épargnants, et autres crédules.
Nous oublions trop souvent que le monde financier (que je connais bien) malgré la rationalisation informatique est avant tout une affaire profondément humaine, avec ses forces et ses faiblesses. Où de grands deals se concluent encore, dans leur globalité, par une poignée de main, juste avant que les avocats n’entrent en scène.
Sinon comment expliquer ces brusques engouements passionnels qui créent plus tard ces bulles ?
Notons au passage que tout n’est pas négatif dans la création de bulles qui ne sont que des excès disproportionnés. La bulle Internet a été très utile pour financer en puissance l’essor mondial de l’industrie informatique et du génie logiciel.
Au sujet de la crainte de l’arrivée du paquet cadeau finance islamique – charia, une petite remarque pour en limiter la portée. Voilà deux choses de nature différente, l’argent du pétrole est du domaine du matériel, l’islam est de celui de la croyance.
On peut très bien prendre l’un sans adhérer à l’autre.
Les deux opérations ne se situent pas dans le même calendrier : d’abord on prend leur argent, ensuite eux ils vont espérer nous fourguer leur idéologie…. Et pour cela il faut du temps !
A mon avis nous avons peu de risque d’accepter ce nouveau concept publicitaire pour apater le chaland, cette nouvelle mode, et surtout drainer en Europe les colossales liquidités dont les émirs arabes ne savent visiblement qu’en faire chez eux.
Grosse erreur de leur part !
Laissons leur l’illusion de nous islamiser, le jour où le pétrole ne vaudra plus grand-chose, où des armées de commerciaux seront dépêchées pour nous inciter à en acheter, il sera toujours temps de les virer en masse de chez nous, du moins ceux qui ne seront pas assimilés, chômeurs, délinquants… sans quitter le territoire.
Vers un autre département français…. Mayotte !