Publié par Dreuz Info le 8 juin 2009

  
  
  

   
  

Michel Garroté

Depuis vendredi dernier,  l’actualité obamique fuse un max.  Le groupe terroriste Hezbollah perd, mais ne désarme pas pour autant (Elections parlementaires au Liban).  Monsieur M’Bala M’Bala et ses dieudonneries passent à la trappe (Elections législatives au Parlement européen).  La vie est belle à Pallywood (Les 12 milliards $ « palestiniens »).  Daniel Pipes nous présente Le diktat obamique contre Israël.  Irani Aval nous décrit le « chrétien » Obama (Obama et la minoration du christianisme).  Guy Millière nous décrit le musulman Obama (Barack Hussein Obama, un homme dangereux).  Caroline Glick nous présente l’anti-israélien Obama (Les rêveries arabes d’Obama).  Il n’est pas fréquent,  qu’en l’espace d’un week-end,  Daniel Pipes, Guy Millière et Caroline Glick prennent position sur le même sujet.  Le discours d’Obama au Caire restera dans l’histoire. L’histoire de la dhimmitude au 21ème siècle.  Si vous n’avez pas le temps de lire en une seule fois la compilation ci-dessous, conservez-là.  Je suis certain que dans quelques mois ou dans quelques années,  cette compilation d’analyses s’avèrera prophétique.  L’on ne pourra pas dire que l’on ne pouvait pas savoir…

Elections parlementaires au Liban     Aujourd’hui lundi 8 juin 2009,  leparisien.fr avec l’AFP informe (extraits) que « les législatives dimanche au Liban se sont soldées par un grand échec pour le camp mené par le Hezbollah, l’allié de l’Iran, estime la presse libanaise lundi, alors que les résultats officiels sont attendus dans la journée. ‘Ils ont été battus… victoire du Liban’, titre le quotidien (…) Asharq al Awsat, en référence à la défaite de la minorité parlementaire soutenue par Damas et Téhéran dans ce scrutin. Une victoire qualifiée ‘d’historique’ par le quotidien Al Moustaqbal (…) la coalition a obtenu 71 sièges contre 57 pour le camp du Hezbollah. (…) Pour As Safir, quotidien proche du camp du Hezbollah, ‘les élections reproduisent un Parlement de division nationale’. ‘quel gouvernement va être issu de ces élections ?’, demande le journal ».

Leparisien.fr avec l’AFP ajoute :  « Le Hezbollah, considéré comme un groupe terroriste par Washington, veut un gouvernement d’union quel que soit le vainqueur (ndmg :  le Hezbollah est « considéré comme un groupe terroriste par Washington » parce que le Hezbollah est effectivement un groupe terroriste ; et qui plus est, un groupe terroriste armé et financé par les mollahs intégristes, génocidaires et nucléarisés iraniens). La majorité, sans écarter ce scénario, refuse que l’opposition dispose d’un droit de blocage dans un tel cabinet comme c’est le cas dans l’actuel gouvernement d’union. ‘L’opposition va-t-elle insister encore une fois sur une minorité de blocage et de la majorité va-t-elle de nouveau refuser de le lui accorder’, s’interroge encore As Safir. ‘Doit-on se préparer dès maintenant à une nouvelle crise politique ?’ (fin des extraits de l’article de leparisien.fr avec l’AFP).

Mais aujourd’hui lundi 8 juin, le Hezbollah, à travers son député Mohammad Raad se permet, sur le wire, de « prévenir » (?) la majorité parlementaire sortie victorieuse des élections législatives de hier que son puissant arsenal militaire est un sujet « non négociable » (?). Selon le député hezbollïaque, la victoire, pourtant démocratique, de la majorité signifie une poursuite du bras de fer qui dure depuis quatre ans entre les deux camps.  Le ministre israélien des Transports, Israël Katz, réagit aujourd’hui lundi à la défaite du Hezbollah en estimant que le mouvement armé chiite doit être « désarmé conformément aux accords conclus dans le passé » (ndmg :  ce qui, soit dit en passant, est à la fois un minimum, et une simple mesure de bon sens, mesure que l’ONU et ses casques bleus certes défendent, mais sans la mettre en pratique…).

Elections législatives au Parlement européen      La répartition des sièges par groupe politique au Parlement européen suite aux élections (total des sièges :  736) est la suivante :  Parti populaire européen (conservateurs) 267 sièges ;  Parti socialiste européen 159 ;  Alliance des démocrates et libéraux 81 ;  Verts 51 ;  Union pour l’Europe des Nations (eurosceptiques) 35 ;  Gauche unitaire européenne (communistes) 33 ;  Indépendance et Démocratie (souverainistes) 20 ;  Autres (non inscrits et non classés, dont les conservateurs britanniques et tchèques qui ont annoncé leur scission du PPE) :  90.

Guysen International News de son côté, aujourd’hui lundi, précise :  « Grande ‘claque électorale’ pour la liste antisioniste de Dieudonné. Sa liste a réalisé dimanche un score de 1,30% en Ile-de-France, seule circonscription où elle se présentait pour les élections européennes. En Seine Saint-Denis, le comique controversé a réalisé son meilleur score avec 2,83%. Suivent le Val d’Oise avec 1,60%, le Val de Marne (1,47%) les Hauts-de-Seine (1,37%), l’Essonne (1,03%), la Seine-et-Marne (0,97%), les Yvelines (0,88%). Dans Paris intra-muros, son score atteint 1,02 % ».

Les 12 milliards $ « palestiniens »     Le wire confirme aujourd’hui lundi dans une news que les palestiniens obtiennent des dons pour un montant total de 12 milliards $ (douze milliards de dollars) suite aux deux conférences internationales, à Paris en 2007 et à Charm el-Cheikh en mars dernier…

Le diktat obamique contre Israël     Dans un article intitulé « Revirement éclair et rude contre Israël »,  Daniel Pipes,  pour le Jerusalem Post du 4 juin 2009,  écrit,  citant notamment Diehl dans le Washington Post (extraits) :  « le revirement rapide et dur contre Israël, de l’administration Obama peut revêtir une grande signification. (…) Obama a fait revivre un fantasme palestinien latent depuis longtemps, à savoir que les Etats-Unis n’ont qu’à forcer Israël à faire des concessions décisives, que son gouvernement démocratique soit ou non d’accord (…) Bien sûr, le dire aux Israéliens est une chose, et obtenir qu’ils s’y conforment est tout à fait autre chose. A cela, Abbas a aussi une réponse. S’attendant à ce que l’acceptation par Netanyahu d’un gel complet de la construction se traduise par la fin de la coalition, Diehl (ndmg :  dans le Washington Post) explique que Abbas planifie de ‘prendre du recul et de regarder les bras croisés pendant que les Etats-Unis feront pression doucement pour retirer le premier ministre israélien du bureau’ ».

« Un fonctionnaire de l’Autorité palestinienne avait prédit que cela se passerait dans les ‘deux ans’, exactement quand Obama a dit attendre la mise en place d’un Etat palestinien. Pendant ce temps, Abbas envisage de ne pas bouger. Diehl (ndmg :  dans le Washington Post) explique sa façon de penser. Abbas rejette l’idée selon laquelle il devrait faire une concession d’importance comparable – telle que la reconnaissance d’Israël comme Etat juif. (…) Au lieu de cela, dit-il, il restera passif . ‘Je vais attendre qu’Israël gèle les colonies de peuplement’ a-t-il dit . ‘Jusque-là, en Cisjordanie, nous avons de bonnes conditions de vie. Les gens vivent une vie normale’. Concernant cette idée d’Abbas de ‘vie normale’, il conviendrait d’ajouter qu’elle est due en grande partie à Washington et à ses alliés. Les Palestiniens de Cisjordanie bénéficient de l’aide provenant de l’étranger, de loin la plus élevée par habitant, si on envisage n’importe quel groupe dans le monde » (ndmg : j’ai cité plus haut les 12 milliards de dollars destinés aux palestiniens).

« Dans le seul ‘colloque des donateurs’, en décembre 2007, par exemple, Abbas a obtenu des engagements pour plus de 1800 dollars par Cisjordanien, par an. Diehl alors laconiquement conclut : ‘Dans l’administration Obama, jusqu’à présent, il est facile d’être Palestinien’. Même si l’on ne tient pas compte de la stupidité folle qu’il y a à se concentrer sur l’ajout par les Hiérosolymitains [habitants de Jérusalem] de salles de loisir à leur maison plutôt que sur l’ajout de centrifugeuses par les Iraniens à leur infrastructure nucléaire, et même si on néglige l’évidente contre-productivité qu’il y a à aider Abbas à se sortir d’une situation difficile – la nouvelle approche des Etats-Unis est vouée à l’échec. Tout d’abord, la coalition au pouvoir de Netanyahu devrait se révéler indifférente à la pression américaine. Quand il a formé le gouvernement en mars 2009, elle comprenait 69 parlementaires sur les 120 membres de la Knesset, bien au-dessus des 61, minimum exigé ».

« Même si le gouvernement américain réussissait à diviser les deux partis les moins acquis aux objectifs de Netanyahu, le parti du Travail et le Shas, le premier ministre israélien pourrait les remplacer par l’extrême-droite (ndmg : Diehl utilise ici le terme politiquement correct pour qualifier la droite patriotique) et les partis religieux pour conserver une solide majorité. Deuxièmement, les archives montrent que Jérusalem prend ‘des risques pour la paix’ seulement lorsqu’elle a une entière confiance dans son allié américain. Une administration qui sape cette confiance fragile fera face probablement à une direction israélienne prudente et peu enthousiaste. Si Washington persiste dans cette direction, le résultat pourrait bien être un spectaculaire échec politique qui réussirait à affaiblir le seul allié stratégique de l’Amérique au Moyen-Orient comme en même temps il aggraverait les tensions existant entre Israéliens et Arabes » (fin des extraits de l’article de Daniel Pipes).

http://fr.danielpipes.org/6397/revirement-eclair-et-rude-contre-israel

Version originale anglaise :

A Rapid and Harsh Turn against Israel

Adaptation française:  Anne-Marie Delcambre de Champvert

Obama et la minoration du christianisme      Dans un article intitulé « Barack Hussein Obama,  le premier président dhimmi »,  Irani Aval  le 7 juin 2009,  pour Fox Forum (traduction Bivouac-id),  écrit notamment (extraits) :  « A travers tous les discours qu’il délivre, le Président Obama va chaque fois de plus en plus loin dans la minoration du christianisme en Amérique, tandis qu’il gonfle le nombre des musulmans ici (aux USA) et à travers le monde. Pour les Américains cela semble au mieux, un incroyable mauvais choix rhétorique et au pire comme la manifestation d’un préjugé caché d’Obama réalisant son coming out. Dans l’esprit des musulmans cela à un sens bien plus profond qui le relie au concept de “dhimmi”, l’assujettissement des autres religions à l’islam. (…) Tout a commencé au cours d’un discours qu’il a prononcé en 2007, lorsqu’il a déclaré, “quoi que nous fûmes, nous ne sommes plus une nation chrétienne”. Durant ce même discours, il a critiqué les dirigeants chrétiens, en disant qu’ils se sont servis de la religion pour des visées politiques. Je pense qu’il croît que “djihad” est un mot chrétien. Il a répété que “l’Amérique n’est pas une nation chrétienne” quelques semaines plus tard. (…) ».

« Lors d’une conférence de presse avant son discours (au Caire), Obama a déclaré :  “Une des grandes forces des États-Unis, c’est que même si nous avons une très forte population chrétienne, nous ne considérons pas nous-mêmes comme une nation chrétienne…”. (…) Sa précision était donc une fois de plus de s’assurer que le monde sache qu’il ne considère pas l’Amérique composée de 78,5% de chrétiens comme une “nation chrétienne”. (…) Selon Obama, la Turquie est musulmane, mais l’Amérique n’est pas chrétienne. Dans son discours en Turquie comme dans son discours en Egypte, le Président Obama a parlé de son vécu dans un pays à “majorité musulmane”, l’Indonésie. (…) Dans son discours au Caire, il a chiffré le nombre de musulmans en Amérique à 7 millions. Selon le CIA World Factbook, il n’y a que 1,8 millions de musulmans aux USA. Le Président Einstein (ndmg :  Obama) s’est trompé de prés de 400%. Il n’a même pas raison sur les USA comme ” l’un des plus grands pays musulmans au monde” (ndmg :  discours d’Obama début juin au Caire) ».

« Même en acceptant son chiffre surévalué, il y a entre 30 et 35 pays avec plus de musulmans que chez nous, et si nous l’empêchons de mentir et utilisons le chiffre réel, la communauté musulmane américaine se classe à peu près 50e sur la taille. Certainement pas l’un des plus grands pays. Une fois encore, nous voyons une tentative d’Obama de gonfler le nombre des musulmans en surestimant leur taille et en disant que l’Amérique serait “l’un des plus grands pays musulmans”, mais par trois fois, il a insisté sur le fait que les USA ne sont pas un pays chrétien, malgré que nous soyons classés premier dans le monde chrétien par la population et que la naissance du Christ (Christmas) est une fête nationale américaine. Le sens de l’intention d’Obama d’élever le statut des musulmans en quelque chose de plus grand qu’il n’est tout en réduisant le christianisme, est liée à la notion de ce qui dans le monde musulman s’appelle “dhimmi”. “Dhimmi” est le statut historiquement octroyé aux chrétiens et aux juifs dans les pays musulmans ».

« Il s’agit d’un sous-statut juridique avec moins de droits. Les droits politiques sont réduits. La pratique du christianisme et du judaïsme n’est autorisée que moyennant soumission de ces religions à l’islam, les chrétiens et les juifs doivent acquitter une taxe au profit des musulmans. Le concept s’articule autour de l’idée d’accepter que les chrétiens et les juifs soient des gens de moins, alors que les musulmans sont des gens supérieurs. Obama n’a pas fait mystère de son désir d’être aux côtés des pays musulmans. Il n’a manifestement pas de scrupules au sujet de la diminution de l’importance des chrétiens, en accord avec la tradition musulmane des “dhimmis”. Malheureusement, c’est une attitude raciste » (fin des extraits de l’article de Irani Aval).

Barack Hussein Obama,  un homme dangereux      Dimanche 7 juin,  dans un article intitulé « Barack Hussein au pays des Frères Musulmans »,  Guy Millière,  sur Metula News Agency,  écrit (extraits) :  « Le discours de Barack Hussein Obama prononcé au Caire était attendu. Il était présenté comme devant être un événement majeur par les services de communication de la Maison Blanche, et tous les journalistes obamaniaques de la planète l’ont décrit sur un mode tout à fait normal pour des obamaniaques :  celui de l’admiration éperdue et de l’amour fou. Si on garde les pieds sur terre, ce qui est mon cas, et si on a face à Barack Hussein Obama, le sentiment d’avoir affaire à un homme dangereux, ce qui est également mon cas, on peut se montrer bien plus circonspect. (…) Obama ne cesse de critiquer son propre pays et de l’abaisser aux yeux de ceux à qui il s’adresse. Les Etats-Unis sont responsables de l’hostilité iranienne à leur égard, car, explique Obama, leurs services secrets ont renversé le gouvernement de Mossadegh en 1953 : dire cela sans expliquer le contexte de la guerre froide et les circonstances historiques est donner des verges aux mollahs pour se faire battre. Les Etats-Unis, poursuit Obama, sont mal placés pour donner des leçons à qui que ce soit, car ils ont été esclavagistes : dire cela en présence de représentants de pays qui ont été récemment ou sont encore esclavagistes, tels le Soudan et l’Arabie Saoudite, est adopter une position servile ».

« Les Etats-Unis, ajoute Obama, continuent à traiter les femmes de manière inégale : oser ce genre de propos en terre d’islam se passe de commentaires. La façon qu’a Obama de parler des Etats-Unis négativement en s’adressant à des gens globalement hostiles aux Etats-Unis est sans précédents et laissera des traces. Ensuite, Obama émaille son discours de références erronées à des faits, voire de travestissement de ceux-ci, ou carrément de mensonges. Il dit que Thomas Jefferson était un lecteur du Coran, mais omet de rappeler, ce que tout lecteur de la correspondance de Jefferson sait, que si celui qui fut le troisième Président des Etats-Unis a lu le Coran, c’était pour comprendre la mentalité de gens qui exerçaient des actes de prédation violente contre des navires marchands américains. Obama cite par ailleurs une phrase de John Adams disant que ‘les Etats-Unis sont en paix’ avec le monde musulman, mais il omet de signaler que la phrase de John Adams figure dans un accord de paix qui suit une action de guerre menée par les Etats-Unis aux fins que les actes de prédation susdits cessent. Comme l’a écrit un commentateur : ou bien Obama ignore l’histoire, et cela est navrant, ou bien il connaît l’histoire et choisit de mentir, et là c’est bien davantage que navrant. Obama procède aussi à des citations très sélectives, et souvent tronquées, du Coran : ignore-t-il que les citations qu’il utilise sont tronquées ? Ment-il ? Lui seul pourrait répondre ».

« Et je passe sur les propos concernant l’invention de l’algèbre, du compas, de la boussole, de l’imprimerie de la médecine moderne, par des musulmans. Obama, ou son téléprompteur, n’ont jamais dû ouvrir un livre d’histoire des sciences et des techniques. Il est vrai qu’il ignore l’histoire, comme il l’a montré de nombreuses fois au cours des mois précédents, et aussi la géographie, même celle de son propre pays, puisqu’il pensait, trois mois avant l’élection, que celui-ci comptait cinquante sept Etats. Je garde le meilleur pour la fin :  ‘tout au long de l’histoire, l’islam a démontré, par les paroles et par les actes, les possibilités de la tolérance religieuse et de l’égalité raciale’. (…) Dire une telle phrase en gardant son sérieux implique un talent certain dans l’aptitude à dire n’importe quoi en gardant son sérieux. Enfin, et c’est le plus grave, c’est même si grave que là, on n’est plus dans le douteux, mais dans le répugnant, Obama pousse le relativisme moral et les comparaisons bancales jusqu’à un degré où il frôle le révisionnisme (ndmg : j’ai écrit sur le révisionnisme d’Obama le 5 juin ; apparemment je n’avais pas tort…) qu’il dénonce par ailleurs. Oser comparer la destruction des Juifs d’Europe par le régime nazi et ses complices au sort subi par le ‘peuple palestinien’ depuis soixante années montre, qu’à force d’écouter des gens comme Jeremiah Wright, il reste des salissures dans les neurones ».

« Les Juifs d’Europe ont été abandonnés par le reste du monde, conduits à l’extermination simplement parce qu’ils étaient Juifs, et, comme Obama l’a dit lui-même, six millions d’entre eux sont morts, des hommes, des femmes, des enfants, des vieillards, dans des lieux tels qu’Auschwitz. Si les Arabes de Judée-Samarie et de Gaza ont été abandonnés ou pris en otage, c’est par les régimes arabes de la région, mais le moins qu’on puisse dire est qu’ils n’ont pas été abandonnés par le reste du monde, si on prend en compte les milliards d’aide déversés année après année. S’ils ont été exterminés, c’est par une opération très étrange, puisqu’il n’y a ni camp de concentration sinon dans l’esprit maladif d’islamistes (ndmg :  et aussi dans l’esprit déjanté d’un certain cardinal), ni chambres à gaz, et que, de surcroît, les ‘réfugiés’ sont dix fois plus nombreux qu’ils ne l’étaient en 1948. (…) Les propos tenus par Obama sur le nucléaire ne surprendront que les distraits :  Obama comprend que le régime iranien veuille accéder au nucléaire, et il comprend aussi qu’il n’y a aucune raison d’accepter que certains pays aient accès à l’arme atomique, et pas d’autres. Il veut avancer vers un renoncement généralisé à l’arme nucléaire. Ceux qui auront vu, en filigrane, non seulement une acceptation du nucléaire iranien, mais aussi une incrimination d’Israël. (…) Obama lui-même (qui) insiste sur la présence d’Hussein dans son nom, considérant apparemment que dans certains cercles, c’est un message porteur. Le message est porteur, sans doute. La question est de savoir : jusqu’où » (fin des extraits de l’article de Guy Millière).

Les rêveries arabes d’Obama     Dans un article intitulé « Les rêveries arabes d’Obama » (cf. en fin d’article les références, y compris le lien url vers upjf.org, etc.),  Caroline Glick,  pour Jewish World Review,  écrit (extraits) :  « Le Président américain Barack Obama se prétend attaché à dire toujours la vérité. Dans les interviews qui ont précédé son voyage en Arabie Saoudite et en Egypte et dans son long discours prononcé jeudi au Caire, il a affirmé que la pièce maîtresse de sa politique proche-orientale était sa volonté de dire aux gens les vérités les plus dures. Dans sa prétendue allocution au monde musulman, Obama a même fait référence, à trois reprises, à la nécessité de dire la vérité. Malheureusement, pour un discours annoncé comme une manifestation de franchise, cette allocution d’Obama n’aura pas été à la hauteur. (…) Dans son “parler vrai” à l’adresse du monde arabe, après avoir commencé par prétendre mensongèrement que, comme l’Amérique, l’islam cultivait “la justice et le progrès, la tolérance et la dignité de tout être humain”, Obama a été sciemment et fondamentalement malhonnête. Par cette malhonnêteté, il a entrepris de placer le monde musulman sur un pied d’égalité morale avec le monde libre. (…) Malheureusement, une analyse attentive de ses déclarations montre qu’Obama adopte bel et bien le point de vue des Arabes, selon lequel Israël serait un élément étranger – et donc injustifiable – dans le monde arabe. En réalité, loin de dénoncer leur refus d’accepter Israël, Obama le légitime. L’argument fondamental que les Arabes utilisent contre Israël est que la seule raison de sa création aurait été d’apaiser la mauvaise conscience des Européens après la Shoah. Selon leurs dires, les Juifs n’auraient aucun droit sur la Terre d’Israël du point de vue légal, historique et moral. Or, cet argument est complètement faux ».

« La communauté internationale a reconnu les droits légaux, historiques et moraux du peuple juif sur la Terre d’Israël bien avant que quiconque ait jamais entendu parler d’Adolf Hitler. En 1922, la Société des Nations avait mandaté la “reconstitution” – et non la création – du foyer national juif sur la Terre d’Israël dans ses frontières historiques sur les deux rives du Jourdain. Cependant, dans ce qu’il présentait lui-même comme un exemple de parler-vrai, Obama a ignoré cette vérité fondamentale au profit du mensonge arabe. Il a donné du crédit à son mensonge en déclarant, hors de propos, que “l’aspiration à un territoire juif est ancrée dans un passé tragique”. Il a ensuite lié de façon explicite la création de l’État d’Israël à la Shoah, en formulant une leçon d’histoire intéressée sur le génocide des Juifs d’Europe. Pire encore que son aveuglement délibéré vis-à-vis des justifications historiques, légales et morales de la renaissance d’Israël, il y a la manière dont Obama a évoqué Israël même. De façon odieuse et mensongère, Obama a allègrement comparé la manière dont Israël traite les Palestiniens à celle dont les esclavagistes blancs, en Amérique, traitaient leurs esclaves noirs. De même, il a assimilé les terroristes palestiniens à la catégorie, moralement pure, des esclaves. De façon plus ignoble encore, en utilisant le terme de “résistance”, euphémisme arabe pour désigner le terrorisme palestinien, Obama a conféré à celui-ci la grandeur morale des révoltes des esclaves et du mouvement des droits civiques. (…) Obama a annoncé deux mesures. Tout d’abord, il a déclaré qu’il allait obliger Israël à cesser complètement toute construction pour les Juifs en Judée, en Samarie et dans les parties est, nord-est et sud-est de Jérusalem ».

« Ensuite, il a déclaré qu’il allait s’efforcer de convaincre l’Iran d’échanger son programme d’armement atomique contre un programme d’énergie nucléaire. (…) le fait que l’administration américaine (ndmg :  celle d’Obama) ne puisse pas s’empêcher d’attaquer Israël sur les constructions juives à Jérusalem, en Judée et en Samarie tout en ne trouvant rien à redire au projet du Hezbollah de prendre le pouvoir au Liban la semaine prochaine, ni au consensus génocidaire du Hamas, ni à l’implication du Fatah dans le terrorisme, ni aux liens entre la Corée du Nord, l’Iran et la Syrie, ne peut qu’être lourd de conséquences pour les perspectives de paix dans la région. Comme l’a exprimé clairement Mahmoud Abbas, le chef du Fatah, dans une interview accordée au Washington Post la semaine dernière, à la lumière de l’hostilité de l’administration américaine envers Israël, l’Autorité palestinienne n’estime plus nécessaire de faire la moindre concession d’aucune sorte à Israël. Elle n’a nul besoin d’accepter de reconnaître Israël comme un État juif. (…) Il semble que le gouvernement de Netanyahu craigne qu’Obama et ses conseillers n’aient monté en épingle la question des implantations que pour chercher à le renverser, afin de le remplacer par le parti Kadima, plus malléable. Des sources gouvernementales font remarquer que le chef de cabinet de la Maison Blanche, Rahm Emmanuel, lorsqu’il était conseiller du président Bill Clinton, avait joué un rôle de premier plan dans la déstabilisation du premier gouvernement de Netanyahu en 1999. Elles font remarquer également que Rahm Emmanuel s’efforce actuellement, conjointement avec des Israéliens de gauche, liés au parti Kadima, et des Juifs américains liés au parti démocrate, de discréditer le gouvernement israélien. S’il ne fait aucun doute que l’administration Obama préférerait voir un gouvernement de gauche à Jérusalem, il est cependant peu probable que ce soit là le principal objectif des attaques de la Maison blanche contre Israël ».

« C’est en premier lieu parce qu’aujourd’hui, il y a peu de risque que les partenaires de la coalition abandonnent Netanyahu. Par ailleurs, les Américains n’ont aucune raison de croire que les perspectives d’un accord de paix s’amélioreraient avec un gouvernement de gauche à Jérusalem. En effet, malgré tous ses efforts, le gouvernement Kadima n’a pas été capable de faire la paix avec les Palestiniens, pas davantage que le gouvernement travailliste qui l’avait précédé. (…) l’administration américaine (ndmg : celle d’Obama) compte abandonner l’État juif, jusqu’ici son allié, au profit de liens plus chaleureux avec les Arabes. Elle a choisi d’attaquer Israël sur la question des constructions juives parce qu’elle considère qu’en se focalisant sur cette question, elle minimisera le prix qu’elle sera obligée de payer chez elle pour avoir brisé l’alliance entre les États-Unis et Israël. En faisant croire qu’il ne fait pression sur Israël que pour permettre une solution pacifique, la “solution des deux États”, Obama escompte parvenir à conserver sa base électorale chez les Juifs américains, qui ne s’apercevront pas de l’hostilité que dissimule sa position “pro-paix” ».

« La politique d’Obama vis-à-vis de l’Iran est le complément logique de sa politique à l’égard d’Israël. De même qu’il n’a aucune chance de faire progresser la paix au Proche-Orient en s’attaquant à Israël, ce n’est pas en proposant l’énergie nucléaire aux mollahs qu’il empêchera l’Iran d’acquérir un armement atomique. Le marché qu’Obama propose aujourd’hui à l’Iran est déjà sur la table depuis 2003, quand le programme nucléaire iranien a été dévoilé pour la première fois. Depuis six ans, les Iraniens l’ont toujours rejeté. La semaine dernière encore, ils ont annoncé une nouvelle fois qu’ils le rejetaient. (…) Heureusement, comme les sondages le montrent encore et toujours, dans leur écrasante majorité, les Israéliens se rendent compte que la Maison blanche est profondément hostile à Israël. Les statistiques montrent aussi que l’opinion publique approuve la façon dont Netanyahu gère les relations avec Washington. Pour aller de l’avant, le gouvernement [israélien] doit entretenir cette prise de conscience et ce soutien du public. Par ses discours comme par ses actes, Obama n’a pas seulement montré qu’il n’était pas un ami d’Israël. Il a aussi montré que rien de ce qu’Israël pourrait faire ne le ferait jamais changer d’avis » (fin des extraits de l’article de Caroline Glick).

Texte anglais original : “Obama’s Arabian dreams

Traduction française : Marcoroz

Lien url vers upjf.org :

http://www.upjf.org/actualitees-upjf/article-16542-145-7-reveries-arabes-dobama-caroline-b-glick.html

Mis en ligne le 7 juin 2009, par M. Macina, sur le site upjf.org

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