De violentes répressions ont eu lieu ce vendredi aux abords de l’Université de Téhéran, où avait lieu le prêche de l’ancien président Rafsandjani qui a éxigé la libération de tous les prisonniers politiques pris lors des manifestions post-électorales.
Des dizaines de milliers de personnes ont défilé dans les rues de Téhéran pendant et après le prêche. Les forces de répression ont lancé des grenades lacrymogène et ont chargé sauvagement les manifestants procédant de nombreuses arrestations.
Les manifestants scandaient “A bas le voleur des richesses du peuple !”,”libérez les prisonniers politiques !”, Liberté !”et “mort au dictateur !”
Pour Afchine Alavi, réfugié politique depuis une vingtaine d’années en France, et condamné à mort en Iran, dans la foule «il y a beaucoup de jeunes, des femmes, ce ne sont pas des habitués de la prière du vendredi». Ces défilés démontrent, selon lui, que la population est «très décidée. Les gens profitent de chaque occasion pour m anifester.»
