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Michel Garroté
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Lundi 3 août 2009 – 13 Av 5769
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Concerant le crash de l’avion d’Air France sur la ligne Rio – Paris, l’agence Associated Press, samedi 1er août 2009, publiait une dépêche informant (extraits) : “Le porte-parole de l’association des familles des victimes françaises du vol AF447, Christophe Guillot-Noël, dénonce le manque de réactivité des autorités, alors qu’Airbus vient de recommander aux compagnies aériennes de remplacer plusieurs sondes Pitot de marque Thales par des sondes de la firme américaine Goodrich sur les Airbus A330 et A340″.
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“Dans un entretien publié samedi dans le JDD, il note que ‘c’est une très bonne chose que les autorités européennes prennent enfin en compte les problèmes des sondes’, mais souligne que ‘cette décision arrive trop tard’, près de deux mois après l’accident. ‘Je trouve hallucinant qu’il ait fallu attendre le crash de l’AF447 et les demandes répétées de plusieurs syndicats de pilotes pour appliquer le principe de précaution, alors que le problème de givrage des sondes était connu depuis des années, avec plusieurs incidents répertoriés dont le dernier est survenu le 13 juillet sur un A320 d’Air France’ entre Rome et Paris, précise le porte-parole de l’Association pour la vérité et pour la défense du droit des victimes du vol AF447″.
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“Sur le plan judiciaire, il note ‘qu’il va devenir compliqué pour Thales et Airbus de dire qu’ils n’ont aucune responsabilité concernant les sondes’. ‘De même, Air France va devoir expliquer pourquoi ils n’ont pas suivi plus tôt la recommandation d’Airbus de changer les Pitot’, ajoute–t-il. M. Guillot-Noël affirme par ailleurs qu’en faisant ‘une communication politique qui consiste à ne surtout pas tirer de conclusions’, le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) de l’Aviation civile adopte une attitude qui ‘n’est plus tenable’ “.
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