Publié par Dreuz Info le 22 septembre 2009

Un important quotidien algérien, El Khabar, prend le relais de la vague de désinformation entamée par la Suède et qui viendrait révéler une « affaire de trafic d’organes dirigé par plusieurs rabbins… des enfants algériens font partie des victimes convoitées… ils sont kidnappés de l’ouest de l’Algérie puis emmenés malgré eux au Maroc où l’opération d’extirpation des organes a lieu avant de les envoyer aux Etats-Unis ou en Israël. »

 

 

Les jeunes enfants seraient alors vendus à Oujda (ville marocaine située au nord-est du royaume) et leurs organes se négociant entre 20000 et 100000 dollars.

 

Le journal  algérien cite comme source le docteur Mustafa Khayatti, chef du Comité National Algérien pour le Développement de la Recherche en santé. Le reportage le fait dire que plusieurs des personnes suspectées auraient été arrêtées à New-York.

 

 

De nombreux blogs tenus par des antisémites avérés, dont certains sont hébergés chez des magazines connus, dans des pays démocratiques comme la France, médiatisent à leur tour ces accusations calomnieuses.

 

 

L’agence iranienne Press TV a repris cette « information » propagée comme une traînée de poudre.

Mais le monde arabe n’est pas unanimement dupe. Ainsi, Hassan Masiky, correspondant marocain en Amérique pour les services d’information de son pays, a déclaré pour sa part qu’aucune source ni aucun événement tangible ne corroborait ces accusations.

 

 

« Ni Al-KHabar ni Press TV n’ont de source dans cette histoire », s’est indigné Masiky.

 

 

L’organe de presse iranien a souligné lui-même que ces données suivaient les thèses parues dans le journal suédois Aftonbladet. Il se montre moins catégorique que son confrère algérien, et il se contente d’évoquer « un lien probable entre Tsahal et le trafic découvert aux Etats-Unis ».

 

 

Le journaliste suédois fomenteur de ces rumeurs, Donald Boström, a été reçu avec les honneurs en Algérie par le FLN, et plus particulièrement par son secrétaire général, Belkhadem, en présence de la Fédération des journalistes algériens. Ils ont flatté son « courage intellectuel et son objectivité ».

 

 

Le ministre de la Défense, Ehoud Barak, s’était pourtant érigé contre ces accusations calomnieuses, qui reprennent les « vieilles accusations de crimes rituels et de complot juif relevant de l’antisémitisme. »

 

 

Le journaliste marocain, Masiky, a fait appel au bon sens de l’opinion. « La frontière entre l’Algérie et le Maroc est soigneusement fermée et surveillée par les armées des deux pays », a-t-il souligné pour faire comprendre l’impossibilité d’un tel trafic.

 

 

« Qui sont les enfants enlevés ? Où sont leurs parents ? … Et le plus grave: comment l’armée algérienne peut-elle autoriser un tel trafic illicite ? » se demande le journaliste marocain .

 

La technique est simple pour ce sinistre quotidien algérien  : rien ne sert de prouver ces faits ou  de vouloir le faire, il faut simplement l’affirmer et le dire sans arrêt, il en restera toujours quelque chose dans les esprits simples ou dans ceux qui veulent que ce soit véridique.

 

Nous pouvons ici rendre hommage à la lucidité et la rigueur de Hassan Masiky, le correspondant marocain en Amérique pour les services d’information de son pays, qui a insisté de sa part qu’aucune source ni aucun événement tangible ne corroborait ces accusations algériennes.

 

 

Il est temps que vous vous réveillez messieurs les journalistes algériens et compreniez que tous vos problèmes proviennent de votre dictature et de votre obscurantisme et de personne d’autre.

 

 

 

A vous de vous prendre en main.

 

 

 

Ftouh Souhail

 

 

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