Publié par Dreuz Info le 25 novembre 2009

   
  
  

   
   
  
Michel Garroté
   
  
Mercredi 25 novembre 2009 – 8 Kislev 5770
   
  
Le président iranien – dictatorialement réélu dans le sang – Mahmoud Ahmadinejad, débute aujourd’hui mercredi 25 novembre, une visite officielle au Venezuela. Il s’entretiendra avec son homologue, le caudillo autocrate Hugo Chavez. Les entrepreneurs iraniens et vénézuéliens évaluent à 70, rien que ça, les accords susceptibles d’être signés par les deux clowns hallucinés.
   
  
Par ailleurs, les six grandes puissances mondiales qui négocient le dossier nucléaire iranien viennent de rédiger un projet de résolution à soumettre à l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, une filiale de l’ONU, projet de résolution condamnant l’Iran pour avoir caché un site d’enrichissement d’uranium. Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (USA, Russie, Chine, Grande-Bretagne, France) et l’Allemagne ont rédigé un projet de résolution qu’ils soumettront aux 35 membres de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique au plus tôt jeudi prochain.
   
  
La révélation en septembre dernier d’un nouveau site d’enrichissement d’uranium malgré l’interdiction de l’ONU pousseraient la Russie et la Chine, jusqu’ici opposées à un durcissement des sanctions, à rallier les USA, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne. Les six grandes puissances, réunies la semaine dernière à Bruxelles, ont déclaré que la gravité de la révélation d’un nouveau site d’enrichissement d’uranium à l’intérieur d’une montagne près de Qom « ne contribue pas à faire confiance à l’Iran ».
   
  
Les six grandes puissances avaient fixé à fin 2009 l’échéance pour que l’Iran donne sa réponse définitive au projet de transférer 75% de l’uranium iranien faiblement enrichi en Russie puis en France afin qu’il y soit converti en combustible nucléaire.
   
  
« Personne en Iran n’a jamais dit que nous étions contre le transfert à l’étranger d’un uranium enrichi à 3,5%. (…) Quand nous disons que nous voulons 100% de garanties, cela veut dire que nous voulons que cet uranium enrichi à 3,5% soit transféré dans des circonstances qui nous garantiront que nous recevrons de l’uranium à 20% » avait déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast (ce prononce ‘rat mine même en para’…).
   
  
Les dirigeants occidentaux avaient alors jugé que l’Iran cherchait à gagner du temps et à éviter des sanctions en proposant de poursuivre, soi-disant, les négociations sur la fourniture de combustible, tout en continuant ses activités d’enrichissement d’uranium.
   
  
« Le monde ne doit pas isoler l’Iran dans la recherche de la paix au Moyen-Orient », avait estimé, de son côté, lundi dernier, l’ambigu président brésilien Luiz Iñacio Lula da Silva (à vos souhaits). Le président Lula avait tenu ces propos suite à une réunion – de trois heures – avec son homologue Mahmoud Ahmadinejad (à propos où en est l’enquête concernant le vol Hezb Air France, sur la ligne Rio – Paris ?).
   
  
Mahmoud Ahmadinejad avait alors déclaré, en guise de provocation suite aux propos de Lula, que l’Iran améliorerait sa technologie d’enrichissement de l’uranium s’il ne pouvait pas acheter de l’uranium enrichi à l’étranger (ce qui donne un éclairage intéressant aux balbutiements persans, cités plus hauts, de Ramin Mehmanparast, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères).
   
  
Deux faits majeurs ressortent des événements de ces huit derniers jours. Primo, il devient évident pour tout le monde que l’Iran – avec ses sites secrets d’enrichissement d’uranium – cherche à gagner du temps…le temps de mettre au point sa première bombe atomique.
   
  
Secundo, l’Iran – avec ses pétrodollars et ses mercenaires – étend désormais son influence au Liban, à la bande de Gaza, à certains groupes palestiniens de Judée Samarie, au Venezuela et au Brésil, pays qui compte une importante communauté chiite, notamment d’origine libanaise. Ces deux faits majeurs signifient que l’Iran – bientôt nucléaire – est sur le point de devenir une puissance économique et stratégique incontournable.
   
  
Ainsi, les ayatollahs intégristes chiites iraniens ne menacent plus uniquement de « rayer Israël de la carte » et « d’effacer Israël de la page du temps », dixit le nazislamiste Ahmadinejad. Les ayatollahs intégristes chiites iraniens menacent, aussi, les démocraties occidentales et les pays sunnites.
   
  
Et au rythme où l’Iran accélère son influence, les pays sunnites vont bientôt – en secret – supplier Israël de passer à l’action…
   
  

   
   
  
  

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