L’Union européenne s’apprête à déclarer : Jérusalem est aussi la capitale de la Palestine
Barak Ravid – Haaretz
La semaine prochaine, les ministres des Affaires étrangères de l’Union Européenne devraient appeler, pour la première fois de manière officielle, au partage de Jérusalem afin que la ville soit la capitale d’Israël et de la Palestine.
Le Haaretz a obtenu le projet de résolution rédigé par la Suède, qui exerce la présidence de l’UE. Celui-ci laisse aussi entendre que le moment venu, l’UE reconnaîtra une déclaration palestinienne unilatérale d’indépendance. Ces derniers jours, Israël mène une campagne diplomatique pour freiner cette résolution, mais ses chances de réussite sont faibles.
Le 7 décembre prochain, les ministres des Affaires étrangères de l’UE se réuniront à Bruxelles pour débattre du processus de paix. Au terme de ces débats, qui dureront deux jours, sera publiée une résolution détaillant la politique de l’Union. En vue de cette réunion, la Suède a pris l’initiative d’une résolution appelant au partage de Jérusalem et la définissant comme capitale d’Israël et de la Palestine.
Ce sera la première fois que l’Union européenne proposera officiellement une solution possible à l’une des questions fondamentales de tout accord définitif avec les Palestiniens.
Dans cette proposition de résolution, l’UE fait part de son inquiétude face au blocage du processus de paix et appelle à reprendre immédiatement les négociations entre Israël et l’Autorité palestinienne. L’objectif de ces négociations, affirme la proposition, est « un Etat palestinien indépendant, démocratique, viable et possédant une continuité territoriale incluant la Cisjordanie, la bande de Gaza et Jérusalem-est pour capitale ».
L’UE exprime également sa profonde inquiétude face à la situation à Jérusalem-est : « L’Union européenne demande à toutes les parties d’éviter les provocations. Nous n’avons jamais reconnu l’annexion de Jérusalem-est. Pour parvenir à une paix véritable, il faut résoudre le problème du statut de Jérusalem comme capitale des deux Etats », est-il dit dans la proposition de résolution.
La résolution appelle également à la réouverture des institutions palestiniennes à Jérusalem-est et affirme que « le gouvernement israélien doit cesser toute attitude discriminatoire vis-à-vis des Palestiniens de Jérusalem-est ».
La décision du cabinet restreint de sécurité de geler la construction dans les colonies pendant dix mois est mentionnée sommairement dans la proposition de résolution : « Le conseil des ministres des Affaires étrangères prend note de la décision du gouvernement israélien de geler partiellement et temporairement la construction dans les colonies et espère que cela constituera un pas vers la reprise des négociations ». De même, la levée des barrages en Cisjordanie ne suscite que peu de louanges : « De nombreux barrages restent en place pour protéger les colonies », y est-il dit.
Sur la question des frontières, l’UE souligne qu’elle n’acceptera aucune modification israélienne des lignes de 1967, à moins que ce changement soit accepté par les Palestiniens. L’UE se félicite aussi du plan proposé par le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad, « et pourra, le moment venu, reconnaître un Etat palestinien ». Au ministère israélien des Affaires étrangères on considère cette phrase comme une indication selon laquelle l’Union européenne pourrait reconnaître une déclaration d’indépendance palestinienne unilatérale.
L’ambassadeur d’Israël auprès de l’Union européenne, Dan Curiel, a adressé la semaine dernière à Jérusalem plusieurs télégrammes dans lesquels il accuse la Suède de « placer l’Union européenne sur une trajectoire de collision avec Israël ».
Dans un autre télégramme, l’ambassadeur estime que la France et la Grande-Bretagne soutiennent l’initiative suédoise. Selon lui, l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie ne sont pas non plus aux côtés d’Israël. M. Curiel a indiqué que pour empêcher que la résolution soit adoptée, il faudrait qu’au moins deux de ces cinq pays soutiennent Israël. Le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Liberman, doit rencontrer aujourd’hui à Athènes son homologue espagnol, Miguel Moratinos, à qui il demandera que la décision de l’UE ne porte pas sur Jérusalem.
Des diplomates européens au fait des débats affirment que la résolution sera certainement modifiée en faveur d’Israël mais qu’il sera pratiquement impossible d’empêcher l’adoption d’une décision appelant au partage de Jérusalem. En effet, même les pays les plus proches d’Israël ne pourront le soutenir sur ce point car Jérusalem n’est pas concernée par la décision de geler la construction dans les colonies. A cela il faut ajouter la construction à Guilo et la démolition de maisons palestiniennes à Jérusalem-est. « Nous estimons que cette décision aidera les Palestiniens à reprendre les négociations et leur offrira une garantie européenne concernant l’établissement de la capitale palestinienne à Jérusalem », affirment ces diplomates européens.
Quand les arabes détenaient les lieux Saints, aucun non musulman ne pouvait aller y prier…Vous voulez recommencer l’histoire, parce que vous ne l’avez pas apprise, ou mal étudiée?
L’UE s’en fout qu’il y ai une guerre au proche Orient?parcequ’ils sont loin
Les missiles iraniens peuvent toucher l’Europe, et qui fourni en armes Les Palestiniens?
En attendant la déclaration de l’Union européenne sur la paix au Proche-Orient, dont une copie a été déja révélée par des organes de presse excuser moi de vous présenter quelques repères sur la problématique israélo-palestinienne, ses défis, ses non-dits et une vision sur la solution envisagée.
En attendant la publication d’un ouvrage complet sur ce sujet oh combien stratégique, ci-joint, quelques repères pour l’électorat du blog DRZZ isa ee s je ne peux plus vous donner plus de données historiques sur le conflit israélo-palestinien et globalemnt islamo-juif que ces données rapidement synthétisé, et je peux vous rassurer que prochainement je vauiis vous lancer sur vos mails respectifs des données plus conséquentes.
amicalement
I) Introduction
Je pense donner une synthèse des faits d’une contribution sur le conflit israélo-palestinien, ses causes, effets est une vision sur une possible solution, que seul un consensus international est en mesure de le mettre en œuvre. Inspiré des recommandations de la Quartette, des travaux d’Anápolis. La synthèse qui est tirée d’une étude en cours, qui sera publiée prochainement.
La conclusion de cette étude, après la présentation des arguments historiques et sociologiques des parties, il est établi que chaque partie défendait ses positions en attestant de sa primauté dans sa survie et sa nécessité de vivre dans sa partie historique.
La deuxième partie sera de trouver une solution juste pour ce drame qui fait que deux peuples revendiquent un seul territoire que chaque partie revendique.
De la position des sionistes laissant entendre que la Palestine est une terre sans peuple à la celle des palestiniens prouvant qu’ils ont existé bien avant le VII° siècle et bien après.
II) L’identité juive est la naissance du sionisme
Chères cousins je ne peux plus vous donner plus de données historiques sur le conflit israélo-palestinien et globalemnt islamo-juif que ces données rapidement synthétisé, et je peux vous rassurer que prochainement je vauiis vous lancer sur vos mails respectifs des données plus conséquentes.
amicalement
I) Introduction
Je pense donner une synthèse des faits d’une contribution sur le conflit israélo-palestinien, ses causes, effets est une vision sur une possible solution, que seul un consensus international est en mesure de le mettre en œuvre. Inspiré des recommandations de la Quartette, des travaux d’Anápolis. La synthèse qui est tirée d’une étude en cours, qui sera publiée prochainement.
La conclusion de cette étude, après la présentation des arguments historiques et sociologiques des parties, il est établi que chaque partie défendait ses positions en attestant de sa primauté dans sa survie et sa nécessité de vivre dans sa partie historique.
La deuxième partie sera de trouver une solution juste pour ce drame qui fait que deux peuples revendiquent un seul territoire que chaque partie revendique.
De la position des sionistes laissant entendre que la Palestine est une terre sans peuple à la celle des palestiniens prouvant qu’ils ont existé bien avant le VII° siècle et bien après.
II) L’identité juive est la naissance du sionisme
* L’insistance mise à donner à la Bible valeur de document objectif aboutit à nier l’apport culturel et historique de plus de 14 siècles de vie arabe et islamique.
En effet, comme disait Dominique Perrin1 « décrire la Palestine de cette époque comme une terre inhospitalière revient à légitimer l’entreprise sioniste fondée sur une forte immigration juive ».
* Quant au concept « Terre promise », le Professeur G. Hansel prétend que du point de vue de la tradition juive « le lien entre le peuple juif et sa terre n’a pas pour origine la conquête de la terre (de Canaan) effectuée à la sortie d’Egypte ni même la promesse faite à Abraham, promesse en vertu duquel a été forgée l’expression habituelle de Terre promise. 2
Par contre, le texte biblique conditionne la présence du peuple juif en « Terre d’Israël » au respect par la société d’une certaine éthique. Dès lors que le droit et la justice sont bafoués, la présence effective en « Terre d’Israél » perd son sens. Car il est écrit dans la Bible : »Vous conserverez mes décrets et mes lois, vous ne commettrez pas toutes ces horreurs, ni sur les autochtones, ni sur les étrangers qui résident parmi vous ; ainsi, la terre ne nous vomira pas.comme elle a vomi le peuple qui l’habitait avant vous » (Lévitique, 18-26)
Mes chères cousins, Carotté et amis du blog, ci-joints quelques contributions utiles que j’espère ouvriront un espoir pour un réglement “positif” du conflit israélo-palestinien:
Je met à vos appréciations ces faits synthétisés sur ce problème qui continu à empoisonner la diplomatie internationale. une contribution même minime est la bienvenue dans cette conjecture difficile.
amicalement
I) Introduction
Je pense donner une synthèse des faits d’une contribution sur le conflit israélo-palestinien, ses causes, effets est une vision sur une possible solution, que seul un consensus international est en mesure de le mettre en œuvre. Inspiré des recommandations de la Quartette, des travaux d’Anápolis. La synthèse qui est tirée d’une étude en cours, qui sera publiée prochainement.
La conclusion de cette étude, après la présentation des arguments historiques et sociologiques des parties, il est établi que chaque partie défendait ses positions en attestant de sa primauté dans sa survie et sa nécessité de vivre dans sa partie historique.
La deuxième partie sera de trouver une solution juste pour ce drame qui fait que deux peuples revendiquent un seul territoire que chaque partie revendique.
De la position des sionistes laissant entendre que la Palestine est une terre sans peuple à la celle des palestiniens prouvant qu’ils ont existé bien avant le VII° siècle et bien après.
II) L’identité juive est la naissance du sionisme
* L’insistance mise à donner à la Bible valeur de document objectif aboutit à nier l’apport culturel et historique de plus de 14 siècles de vie arabe et islamique.
En effet, comme disait Dominique Perrin1 « décrire la Palestine de cette époque comme une terre inhospitalière revient à légitimer l’entreprise sioniste fondée sur une forte immigration juive ».
* Quant au concept « Terre promise », le Professeur G. Hansel prétend que du point de vue de la tradition juive « le lien entre le peuple juif et sa terre n’a pas pour origine la conquête de la terre (de Canaan) effectuée à la sortie d’Egypte ni même la promesse faite à Abraham, promesse en vertu duquel a été forgée l’expression habituelle de Terre promise. 2
Par contre, le texte biblique conditionne la présence du peuple juif en « Terre d’Israël » au respect par la société d’une certaine éthique. Dès lors que le droit et la justice sont bafoués, la présence effective en « Terre d’Israél » perd son sens. Car il est écrit dans la Bible : »Vous conserverez mes décrets et mes lois, vous ne commettrez pas toutes ces horreurs, ni sur les autochtones, ni sur les étrangers qui résident parmi vous ; ainsi, la terre ne nous vomira pas.comme elle a vomi le peuple qui l’habitait avant vous » (Lévitique, 18-26)
* Après l’incendie du Temple de Jérusalem (70.ap.J.-c) et l’écrasement de la révolte de Bar Kokhba (132-135), les juifs ne forment plus qu’une communauté aux effectifs restreints et fluctuant. Mais cette minorité se maintient grâce à des apports européens. Au moyen Âge, des faibles communautés existent à Jérusalem et à Safed, d’autres à Naplouse et Hébron. Don Joseph Nassi, Duc de Naxos, échoue dans sa tentative d’encourager la colonisation juive près de Tibériade, mais l’émigration individuelle se perpétue.
D’après Charles Zorgbibe : «d’autres projets de colonisation en vue de la reconstruction d’une Palestine juive apparaissent aux XVIII° et XIX°. »).
* C’est la faiblesse de l’empire ottoman, sa disparition qui vont monopoliser, au milieu du XIX° siècle, l’attention des chancelleries européenne, et faire surgir la question d’un Etat juif. En 1839, le GLOBE de Londres, porte parole officieux du Foreing Office et de Palmerston, préconise dans une série d’articles, la création d’un Etat indépendant et en Palestine, après l’organisation d’un retour massif des juifs orientaux.
L’intention est stratégique : « un Etat tampon juif entre les Turcs et Egyptiens renforcerait l’influence britannique au Levant » 3
* En 1860, Ernest Laharanne, un catholique libéral membre du secrétariat de Napoléon III, publie un court ouvrage « La nouvelle Question d’Orient ».
De son coté, Moise Hess, né en 1812 à Bonn, dans une famille juive pratiquante a inventé le « sionisme utopique » dans son essai « Rome et Jérusalem, publié à Leipzig en 1862.
En 1882, Léo Pinsker, un médecin juif d’Odessa publie un manifeste intitulé ; Auto-émancipation. Pour lui, le juif doit s’auto émanciper en érigeant en nation par l’acquisition d’un territoire à Jérusalem ou ailleurs. IL dit « Ce n’est pas la terre sainte qui doit être le seul but actuel de nos efforts, mais une terre à nous. Nous y transporterons l’idée de Dieu et la Bible. Elles seules ont fait de notre vieille patrie la Terre Sainte; le reste n’y pour rien : ni Jérusalem, ni le Jourdain. »
* Le Sionisme politique n’a commencé qu’en 1886 avec le court texte de Théodor Herzl : L’Etat juif, essai de solution à la question juive. L’auteur est journaliste et auteur dramatique. Pour lui la question juive n’est ni une question sociale ni une question religieuse. C’est une question nationale. Ce projet envisage de rassembler les juifs, en tant que peuple et non pas en tant que diaspora, sur la « terre ancestrale » des Hébreux.
* Pour Chagnollaud, le sionisme est « un projet nationaliste de peuplement dont l’ambition était de rassembler en Palestine un peuple dispersé à travers le monde depuis des siècles et qui ne constituait, dans les années vingt, que 10% environ de la population de ce pays » 4
* La majorité des juifs dans le monde n’a jamais adhéré au projet sioniste et l’a même rejeté en le qualifiant de sacrilège et d’hérésie collective. Pour Zéev Sternhell, un auteur israélien, le sionisme « n’est qu’une variante classique de ce nationalisme fermé » apparu en Europe u tournant du siècle, alors que le nationalisme libéral, issu des Lumières et de la Révolution française, battait en retraite.
Selon toujours Z.Sternhell, « le nationalisme juif ne diffère guère du nationalisme d’Europe centrale et orientale : « Volkiste » (communauté de sang), culturel et religieux, immergé dans le culte du passé(…). Confiant dans son bon droit à réclamer toute la terre antique.., le sionisme ne pouvait concevoir qu’une autre légitimité pût aussi exister au pays de la Bible.
« C’est donc à la nature même de notre nationalisme- et non au vertige de la victoire militaire qu’il faut imputer les débuts de la colonisation… » Idem, PP.34
Dans cette longue citation, Zeév Sternhell nous donne des indications importantes sur l’évolution d’un post-sionisme qui accepte les compromis territorial avec les Palestiniens. Nous croyons que cette évolution dans l’identité culturelle israélienne n’aurait pas été possible dans les courants profonds qui travaillent la société israélienne et le conflit israélo-arabe. Or ce courant de l’Israélien nouveau, laïque et pacifique est encore minoritaire. Il a besoin d’être renforcé et soutenu face aux extrémistes et aux religieux fanatiques.
III) La personnalité palestinienne et l’identité de résistance
Pour résister au projet sioniste et survivre, les Palestiniens élaborent une identité de résistance. Ils se barricadent sur la base de principes contraires à ceux des institutions sionistes. Au XIX°, L’Etat de Palestine n’existait pas, mais le peuple palestinien avec son histoire, sa culture, sa langue, sa tradition religieuse islamo-judéo-chrétienne, existait sur un large territoire sans frontières précises.
Dans les dernières décennies du XIX°, un nationalisme arabe apparut et se développa rapidement, il se caractérisait surtout par le panarabisme qui rentra très rapidement en conflit avec le nationalisme juif L’identit&e