Militantes du parti chrétien des Forces Libanaises
Michel Garroté
Vendredi 5 février 2010 – 21 Shevat 5770
L’ambassadrice des USA au Liban, Michelle Sison, a rendu visite hier jeudi au leader du parti chrétien des Forces libanaises, Samir Geagea, pour un entretien de deux heures axé sur la situation au Proche et au Moyen Orient. L’entretien entre Michelle Sison et Samir Geagea s’est déroulé en présence de Joseph Nehmé et Élie Khoury, conseillers pour les relations internationales au parti chrétien des Forces Libanaises. Michelle Sison a informé Samir Geagea du blocage des négociations pacifiques avec l’Iran, affirmant que de nouvelles sanctions sont envisagées contre Téhéran (si les « négociations pacifiques » bloquent, dixit Michelle Sison, alors il reste les « options non pacifiques »…).
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Michelle Sison a estimé que le maintien de bases palestiniennes armées en dehors des camps palestiniens au Liban est préoccupant. Selon Michelle Sison, leur présence « n’aide pas au rétablissement de la sécurité dans le pays » (Michelle Sison n’a-t-elle rien de semblable à dire sur le Hezbollah ?). Michelle Sison a par ailleurs communiqué à Samir Geagea les détails des préparatifs de la prochaine visite d’une délégation militaire libanaise à Washington, au début de la semaine prochaine (ce qui ne signifie pas grand chose aussi longtemps que le Hezbollah ne désarme pas…).
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Par ailleurs, la mobilisation se poursuit en vue de la commémoration, le dimanche 14 février prochain, de l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri. A ce propos, Khaled Asmar, depuis Beyrouth, sur MediArabeInfo, écrivait, hier jeudi (extraits) : « les Sunnites libanais, adeptes d’indépendance et de souveraineté, et qui ont déjà perdu un mufti et un Premier ministre, pulvérisés par des tonnes d’explosifs, peuvent et doivent inverser la tendance. Ils peuvent notamment le faire en participant massivement aux manifestations du 14 février, aux côtés de tous les souverainistes, notamment chrétiens et druzes. (…) Cette mobilisation est d’autant plus nécessaire que le Hezbollah a choisi la même date pour commémorer Imad Maghnieh, son chef militaire assassiné le 12 février 2008 à Damas » (les terroristes du Hezbollah ont au moins le mérite de la clarté ; ceux d’entre les Libanais qui ne viendront pas commémorer la liquidation de l’assassin Imad Maghnieh seront sans doute considérés par le Hezbollah comme des ennemis à abattre…).
Cette Libanaise porte une croix….