Plus de 500 villageois chrétiens ont été massacrés , ce dimanche 7 mars 2010, dans des attaques menées par des éleveurs musulmans. Les victimes, dont de nombreuses femmes et des enfants, ont été décimées à la machette et brûlées, selon les témoins.
Selon les autorités, les attaques ont eu lieu dans trois villages au sud de Jos, capitale de l’État du Plateau, où les violences ethniques et religieuses sont récurrentes.
Un témoin cité par l’AFP a indiqué que le massacre avait duré trois heures durant lesquelles aucun policier n’est intervenu.
« Apparemment c’était bien coordonné, les assaillants ont lancé les attaques simultanément […] De nombreuses maisons ont été brûlées », a raconté Shamaki Gad Peter, responsable d’une organisation de défense des droits de l’homme à Jos.
Selon des habitants cités par le quotidien nigérian The Guardian, des centaines de corps gisaient dans les rues dimanche, après l’attaque. D’autres témoins, cités par le journal The Nation, ont raconté que les assaillants étaient entre 300 et 500.
Les victimes, dont de nombreuses femmes et des enfants, ont été décimées à la machette et brûlées, selon les témoins. Des dizaines de cadavres avaient été découverts dans des puits.
La localité de Dogo Nahawa, située juste au sud de la ville de Jos, capitale de l’Etat du Plateau, a été attaqué vers 03h00 du matin, par des paysans musulmans de l’ethnie Hausa-Fulani qui ont tiré en l’air pour faire sortir des villageois chrétiens et les massacrer à coups de machette, ont raconté des survivants (1).
Les autorités ont confirmé que l’attaque a été perpétrée par des éleveurs musulmans contre des Berom, une ethnie sédentaire majoritairement chrétienne. Selon le responsable de la communication de l’État du Plateau, Dan Majang, 95 personnes ont été arrêtées après l’attaque.
Un témoin cité par l’AFP a indiqué que le massacre avait duré trois heures durant lesquelles aucun policier n’est intervenu. D’autres témoins, cités par le journal The Nation, ont raconté que les assaillants étaient entre 300 et 500.
« Apparemment c’était bien coordonné, les assaillants ont lancé les attaques simultanément […] De nombreuses maisons ont été brûlées », a raconté Shamaki Gad Peter, responsable d’une organisation de défense des droits de l’homme à Jos.
Selon des habitants cités par le quotidien nigérian The Guardian, des centaines de corps gisaient dans les rues dimanche, après l’attaque.
Un correspondant de Reuters, qui s’est rendu dans la région, a recensé que la majorité des victimes étaient des femmes et des enfants, qui avaient péri dans ces actes de sauvageries. La région de Jos est régulièrement secouée par des flambées de violences antichrétiennes En janvier, plus de 300 personnes avaient été tuées dans des violences musulmanes contre des populations chrétiennes.
Mais enfin pourquoi le monde libre ne se réveille t- il pas ? Combien d´églises devront partir en fumée, combien de chrétiens doivent-ils mourir encore, assassinés dans l´indifférence honteuse de la communauté internationale. ? Ce silence encourage les futurs assassins à continuer leurs oeuvres criminelles de ce nettoyage « religieux ».
Alors que la barbarie a atteint des sommets, tout le monde a les yeux tournés sur Israël qui a donné son feu vert à la construction de 112 nouveaux appartements, en Judée Samarie. Cette nouvelle construction de Betar Illit était conçue comme un « danger mondial » par tous ceux qui nient et renient sciemment ou inconsciemment l’inventaire macabre des persécutions chrétiennes de cette semaine.
Ftouh Souhail, Tunis
(1) Voir vidéo : http://www.skynet.be/actu-sports/actu/videos_massacre-nigeria-morts?id=636463
*** La chrétienté anéantie par la molle apostasie au sommet ***
Cela devient très dangereux pour Israël (le Liban etc…) qui se trouve avec des alliés apostats qui trahiront leurs alliances au profit des pires.
Il suffit de lire comme je l’ai fait ici, les propos lénifiants de Vatican II sur l’Islam pour comprendre l’absence de réactions officielles proportionnées à ces massacres. La cause première de la timidité des réactions est dans la politique de dialogue qui considère qu’il faut passer sous silence ce qui est considéré comme obstacle au rapprochement interreligieux. Politique qui considère comme vertueux le concordisme inconditionnel et l’irénisme, vers le syncrétisme.
La reconnaissance du génocide arménien par exemple est obstacle au rapprochement avec la Turquie musulmane, il faut donc que les Etats Unis et l’Europe s’abstiennent dans ce domaine. On est plus sévère avec les finances de la Grèce orthodoxe qu’avec les crimes de la Turquie musulmane. le matérialisme vulgaire prend le pas sur la dimension morale de la diplomatie. La haine de ses racines chrétiennes par l’Europe apostate devient à mon avis très dangereuse pour nos alliés Israëliens qui ne peuvent espérer un sort meilleur aux Chrétiens du Nigéria s’ils perdent une seule guerre. Un seule guerre perdue et vous verrez les résultats, et pourtant je ne suis pas directement concerné.
Je ne suis pas spécialement sioniste, mais il est clair que la molle apostasie de l’occident est un facteur gravissime d’encouragement à l’Islam. Il n’y a pas d’islam modéré car les textes fondateurs de l’islam sont criminogènes et Mahomet est un assassin. Si Geert Wilders a tort que l’on nous explique par des arguments rationnels en quoi son film FITNA est inacceptable. par la raison et non par l’intimidation.
Les mêmes qui nous bassinent avec les prétendus silences de Pie XII, qui lui payait de sa personne, gardent le silence sur les monstruosités quotidiennes de l’Islam.
Comme catholique traditionnaliste, je désavoue donc les autorités catholiques silencieuses qui vont inaugurer des mosquées en France en gardant le silence sur les massacres de chrétiens (et de juifs, d’hindous…) ailleurs.
Nous sommes gouvernés par des chiens muets et des sentinelles endormies.
Le préalable à toute réconciliation avec mes coreligionnaires conciliaires sera donc une prise de distance avec une lecture complaisante du “dialogue” avec les autres religions sans inventaire de leur contenu. Les paillassons surabondent dans les allées du pouvoir spirituel. Il est facile de déguiser sa lâcheté en piété.
Je vais déplaire et c’est un plaisir que je m’offre.
Comme un cycle désespérant. Du Nigeria, le pays le plus peuplé d’Afrique, parviennent à nouveau des informations sur des violences interreligieuses. Ce week-end, ce sont plus de 500 personnes (les bilans exacts sont néanmoins difficiles à établir), habitant des villages chrétiens, qui auraient été tuées par des musulmans, dans le centre du pays, près de Jos. À la frontière entre le sud, plutôt chrétien, et le nord, plutôt musulman. En janvier, des affrontements d’une égale cruauté avaient causé la mort de 300 personnes, essentiellement des musulmans. Et déjà en décembre 2008 des échauffourées avaient fait des centaines de victimes. De même en 2006, en 2004, en 2001… Pour des causes en apparence mineures – conflits de propriété, désac cord électoral…
Bien d’autres facteurs que l’appartenance religieuse nourrissent ces conflits récurrents qui opposent des éleveurs musulmans (Fulani), considérés comme « non indigènes » dans cet État et privés de certains droits, et des agriculteurs chrétiens (Berom), installés sur cette terre fertile. Les uns comme les autres sont l’objet de manipulations politiques. Si le Vatican a exprimé « sa douleur et sa préoccupation » face à ces nouveaux massacres dont ont été victimes des femmes et des enfants, il évite de les qualifier de religieux. Selon l’archevêque d’Abuja, Mgr Onaiyekan, « on ne se tue pas à cause de la religion, mais pour des revendications sociales, économiques, tribales, culturelles ». Après les massacres de janvier, Mgr Ayau Kaigama, archevêque de Jos, avait lui aussi mis les choses au point : « Ces conflits sont le fait de la pauvreté. » Bien que le Nigeria dispose de ressources pétrolières importantes, une grande partie de sa population vit en effet dans des conditions misérables.
Le pouvoir politique se trouve affaibli. Le président, Umaru Yar’Adua, malade depuis plusieurs mois, reste invisible. L’intérim est assuré par le vice-président, Jonathan Goodluck. Cette vacance engendre une crise institutionnelle et excite les appétits de pouvoir. Instabilité et incertitude sont particulièrement dangereuses dans un pays si inflammable. Néfastes aussi pour l’Afrique, la région ayant besoin de l’influence d’un Nigeria stable et démocratique.