Publié par Dreuz Info le 15 avril 2010

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Un ivrogne surexcité fait irruption mardi soir à 21 heures dans un commissariat d’un quartier difficile, et qui en a vu d’autres, le 18e arrondissement de Paris. Un quartier ou la drogue, la prostitution, les dealers, les junkies, et la violence qui entoure ces trafics, ne sont pas très difficiles à croiser.


Il demande à déposer plainte pour « usurpation d’identité ».

 

Vu son état, il est incapable d’expliquer exactement de quoi il est victime, de quoi il se plaint.

Alors il s’énerve, il devient agressif, et frappe un policier.

 

D’autres agents viennent à la rescousse pour le maîtriser et le calmer.

 

On imagine à quoi ressemble la violence de la bousculade qui éclate, au point que trois des policiers et l’homme tombent dans les escaliers. Dans sa chute, l’homme se cogne la tête. Il est transporté au Sarij, et là, il fait un malaise. Admis à l’hôpital Henri Mondor de Créteil le soir même, il était, mercredi matin 14 avril, dans le coma.

 

Les journaux, qui s’interdisent de dévoiler l’origine ethnique des voyous et des bandes qui agressent les braves gens, qui cassent les bus, et brûlent des voitures, pour de ne pas attiser les haines raciales, là nous révèlent que l’homme est probablement un noir africain (Sénégalais né à Dakar). Ils ne disent pas si cet homme a un casier judiciaire, un passé violent.

 

Sautant sur l’occasion, le maire socialiste du 18e, Daniel Vaillant, tire à bout portant sur la police dans un communiqué. «Les faits tels que relatés (il parle du fait que l’homme est noir), et s’ils sont vérifiés par les services compétents, sont graves et nécessitent des sanctions disciplinaires». Décodé sans langue de bois, cela veut dire que l’homme étant noir, les policiers sont forcément coupables de violence raciste.


Il ajoute que trois incidents de la sorte (de quelle sorte, des actes racistes ou des délinquants qui agressent des policiers ?) se sont produits en septembre dernier dans les divers commissariats du 18e (autrement dit, les policiers du 18e sont des dangereux récidivistes)


Alima Boumediene-Thiery, sénatrice verts de Paris (ils sont dans tous les mauvais coups ceux là, mais rarement à s’occuper de leurs affaires, l’écologie) a, toutes affaires cessantes, saisi l’organisme compétent, la Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité (CNDS) « lorsqu’une qu’une personne sous la responsabilité des forces de l’ordre à subi des violences ou une atteinte à son intégrité physique». Autrement dit, selon Alima Boumediene-Thiery, la cause est entendue car la victime est noire. Les policiers sont coupables.


Quelque chose ne tourne plus rond en France.


Du coté de la presse d’abord, qui, familière des messages subliminaux et pervers, décide de protéger la réputation des arabes et des noirs lorsque, commettant des actes répréhensibles, socialement insoutenables, les montrer du doigt pourrait attiser la haine raciale. La même presse qui n’hésitent pas à utiliser la dimension raciale dès lors que des arabes ou des noirs pourraient (car rien n’est établi) être victimes du racisme des français blancs, ou des institutions françaises, blanches.


Du coté de l’auto censure ensuite. On a tous à l’esprit le récent épisode Eric Zemmour, dont je n’aime pas la méchanceté feinte ou réelle. Il affirmait, avec raison, ne pas admettre qu’on puisse accuser la police de racisme, et personne ne bronche, et si l’on parle des caractéristiques de certains délinquants, la France a ses vapeurs.


Du coté du maire socialiste ensuite. La presse, qui ne manque jamais de faire passer les voyous pour des victimes de la société, rapporte que l’homme était un surexcité agressif sous l’emprise de l’alcool, et qu’il a frappé un policier. N’a-t-il pas honte, ce maire, de soupçonner sa police de bavure raciste – sur la foi d’une pré-enquête qui semble démontrer tout le contraire ? Ne se doit il pas de soutenir, déjà moralement, la police qui assure la sécurité de SON arrondissement, de SES contribuables ? N’est-il pas intolérable que son idéologie dogmatique lui interdise de rappeler que l’homme tombé dans les escaliers avait déjà un comportement passible de la prison, et qu’une personne imprégnée d’alcool n’a pas la maîtrise de ses réflexes et n’est pas en mesure de se protéger en tombant dans les escaliers ?


Quand à Madame Alima Boumediene-Thiery qui sort subitement du Sénat pour faire défendre les lois, nous aimerions l’entendre dénoncer, avec la même vigueur, l’illégalité, au regard de la loi française, des appels aux boycotts contre Israël, et demander que les coupables soient poursuivis, et sévèrement condamnés.

 

Nous aimerions l’entendre rappeler aux extrémistes musulmans de France qu’ils ne sont pas palestiniens, que Paris n’est pas Gaza, et que les juifs français ne sont pas israéliens.

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