Dans le contexte médiatique si favorable à l’expression d’un point de vue impartial et digne de confiance, l’Association France-Palestine Solidarité a demandé à l’Ifop de réaliser un sondage sur le thème « les français, Israël et la Palestine », publié le 2 avril 2010.
Question : Selon vous, qui porte la plus grande responsabilité dans la non-résolution du conflit israélo-palestinien ?
Réponse : 24% des gens pensent que c’est de la faute des israéliens, 45% pensent que la responsabilité est partagée, 6% attribuent la faute aux palestiniens. Et 25% disent qu’ils s’en moquent royalement.
Hasard du calendrier, l’Université arabe Al Najah, située à Shechem en Judée Samarie, vient de publier les résultats d’un sondage qui porte sur le même sujet, réalisé auprès de 1356 palestiniens âgés de 18 et plus, et habitant en Judée Samarie et Gaza.
Question : Êtes-vous d’accord pour que l’autorité palestinienne reprenne les pourparlers de paix avec Israël ?
Réponse : 60.8% des palestiniens sont opposés à toute reprise des discussions de paix.
Sur le site internet de l’université An Najah de Nablus cette fois, un sondage en ligne pose la même question.
Question : Accepteriez-vous que les pourparlers de paix entre l’autorité palestinienne et Israël reprennent ?
Réponse : 76.7% des 2200 votes au 13 avril 2010 sont opposés à toute reprise des négociations.
De son coté, le journal très à gauche Haaretz, et l’organisation Dialog, ont fait une enquête auprès de la population israélienne sur le même sujet (décidément), sous la direction du département statistique de l’université de Tel Aviv au mois de novembre dernier.
Question : Accepteriez vous qu’Israël engage des pourparlers avec le mouvement Hamas (mouvement terroriste selon les Etats Unis, l’ONU et la CE) ?
Réponse : 57% des israéliens approuvent l’idée d’entamer des discussions de paix avec le Hamas.
Sacré coup dans le bas ventre pour l’Association France-Palestine Solidarité. Ainsi, les palestiniens refusent le dialogue, et les israéliens le réclament si fort, qu’ils sont même prêts à discuter avec les terroristes.
On en vient à se demander comment 69% de français peuvent se tromper à ce point, qui pensent que les israéliens sont responsables, seuls ou en partie, de la non résolution du conflit.
N’est ce pas ce qu’on appelle de façon générique « la désinformation » ?
René Backmann, journaliste au Nouvel Obs, a interrogé Jean-Claude Lefort, président de l’AFPS (Association France-Palestine solidarité), pour tirer les leçons de ce sondage.
Avant cela, il fait un premier constat (ou plutôt un aveu ?) : « Est-ce une surprise, (il ne pose pas la question, c’est une tournure de phrase) face au conflit israélo-palestinien un rare consensus national apparaît ».
Avec le matraquage systématiquement hostile à Israël, c’est l’inverse, qui serait une surprise.
De son coté, Jean-Claude Lefort, président de l’AFPS, constate amèrement que plus de la moitié des jeunes se désintéressent du sujet. Selon lui, si les jeunes ne sont pas intéressés, c’est par manque « de grille de lecture claire du conflit ». Vous savez ce que c’est, une « grille de lecture claire » dans la bouche de celui qui approuve la suppression de la liberté d’expression, le rejet des droits de l’homme, qui défend la dictature, et excuse le malheur qu’elle a causé au peuple russe pendant 70 années noires ? Jean-Claude Lefort, communiste, ancien secrétaire particulier de Georges Marchais, ancien des jeunesses communistes, ancien secrétaire d’une fédération communiste, veut que les jeunes aient « une grille de lecture claire »… ça fait froid dans le dos.
Sans pourparlers, point de paix.
Le peuple palestinien fait pression sur ses dirigeants pour qu’ils ne s’assoient pas à la table des négociations, les israéliens font pression sur leur gouvernement pour qu’ils négocient la paix, même au prix d’une négociation avec les terroristes du Hamas, et les français, eux, pensent que les israéliens sont responsables de la non résolution du conflit…
Peut être que l’AFPS devrait compléter son sondage à Ramallah, à Gaza et à Jérusalem. Et tant qu’il y est, il serait intéressant qu’il demande aux palestiniens s’ils acceptent de reconnaître l’Etat Juif en Palestine. On accuse souvent les israéliens de refuser la création d’un autre état arabe en Palestine, demandons aux palestiniens s’ils acceptent un état juif en Palestine. Je suis sûr que les français, interrogés, se tromperaient une fois de plus dans leur réponse.
Bravo ! Du beau travail, les faits rien que les faits, simples percutants et sans appel. De l’Anti-Takyya à son meilleur ! La méthode du grand Descartes. Drzz c’est un élixir d’intelligence avec un zeste d’humour. C’est de toute beauté, vous devenez redoutables, la félonie va en prendre pour son grade…
Je pense que peu de personnes sont surpris. Il faut d’urgence arrêter d’envoyer des subsides à gaza. Cet argent serait mieux placé dans nos caisses de retraite. Halte également aux subventions de France palestine…
Question : Êtes-vous d’accord pour que l’autorité palestinienne reprenne les pourparlers de paix avec Israël ?
Réponse : 60.8% des palestiniens sont opposés à toute reprise des discussions de paix.
La Paix Maintenant
6 mai 2010 — sondage No. 170 —– Date de publication : 5 mai 2010
Le sondage le plus récent effectué auprès des Palestiniens sous la direction du Dr Nabil Kukali, directeur du PCPO (Palestinian Center for Public Opinion ) révèle les points suivants :
60,8% des Palestiniens sont, à des degrés divers, en faveur d’une reprise des négociations indirectes (dites “de proximité”, ndt) entre Israéliens et Palestiniens.
53% font confiance aux dirigeants du Fatah, contre 15% à ceux du Hamas.
62,2% s’opposent, à des degrés divers, aux tirs de roquettes Qassam sur Israël depuis Gaza.
72,2% s’opposent à une troisième Intifada.
44,2 % voteraient pour Mahmoud Abbas (Fatah), 14,6 % pour Ismaïl Haniyeh (Hamas).
Les mêmes chiffres de 60,8%.
Qui vérifie ses sources ?
Qui ment ?
Qui se disqualifie ?
je propose de trouver une troisième source afin de trancher ce débat 😉
(n’ayant aucune idée de seulement ou commencer à chercher je laisse ce soin a une tierce personne )