Publié par Dreuz Info le 26 avril 2010

 

 

  

  

  

Obama président d’honneur de l’Etat virtuel palestinien

  

Par Michel Garroté

  

Lundi 26 avril 2010 – 12 Iyyar 5770

  

Le dialogue dit « de proximité » (?) entre Israël et les Palestiniens, avec « l’intervention » (?) des USA, doit débuter en mai malgré l’absence de progrès lors de la visite de l’émissaire américain George Mitchell en Israël ce week-end, ont indiqué au journal Al-Hayyat des sources proches du « président » de « L’Autorité palestinienne », Mahmoud Abbas, alias Abu Mazen.

 

Mahmoud Abbas a intimé, le quasi ordre, samedi 24 avril, à Obama « d’imposer » (?) une « solution » (?) au Proche-Orient permettant la création d’un Etat palestinien indépendant. Ces propos arrogants, prononcés par Abbas lors d’un discours, démagogique et belliqueux, devant les membres du parti unique, corrompu et crypto-terroriste Fatah, à Ramallah, sont intervenus alors que l’émissaire américain George Mitchell effectuait une nouvelle visite dans la région pour relancer le processus de paix. Processus de paix qui, curieusement, ne prévoit pas que le Fatah reconnaisse officiellement l’Etat d’Israël ; processus de paix qui, curieusement, ne prévoit pas que le Fatah renonce officiellement au terrorisme.

  

Au cours d’une première journée de rencontres et de consultations, vendredi 23 avril, George Mitchell a allégué que Barack Hussein Obama est « déterminé » (?) à faire émerger une solution au conflit régional « bientôt, pas dans un futur vague et distant ».

  

Abbas, lui, a pontifié :  « M. le président et membres de l’administration américaine, puisque vous croyez (en la création d’un Etat palestinien), il est de votre devoir de prendre des mesures pour parvenir à une solution et imposer cette solution ». « Nous avons demandé plus d’une fois (à l’administration américaine) :  imposez une solution », a encore assené Abbas, lui qui est incapable de s’imposer comme chef incontesté du peuple palestinien.

  

Obama étudie – avec des conseillers de l’ombre, et non pas avec le Secrétaire américain à la Défense Robert Gates et avec la Secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton – un accord de paix final « imposé », une décision qui suscite, naturellement, l’opposition d’Israël, qui insiste, et c’est parfaitement légitime, sur la tenue de négociations pour trouver une solution au conflit.

  

La visite de Mitchell est intervenue alors que les relations entre Obama et les Israéliens se sont tendues à propos de l’expansion naturelle des communautés civiles israéliennes en Judée Samarie et à Jérusalem. Abbas refuse de reprendre les négociations tant que « toutes » les constructions ne seront pas « suspendues », ce qui constitue une tentative d’éviter les discussions de paix directes avec Israël. En somme, Mitchell a tenté de contraindre Israël à des mesures « d’établissement de la confiance réclamées par Obama » (?) pour faciliter l’ouverture de « discussions de proximité », dans l’illusion que ces mesures débouchent ultérieurement sur des négociations directes entre Israéliens et Palestiniens.

  

Or, Israël a tout récemment proposé la création d’un Etat palestinien doté de frontières provisoires.

  

Mais les faits sont là : Barack Hussein et Mahmoud veulent imposer, seuls, au plus vite, un Etat palestinien qui ne tiendra pas compte des réalités sur le terrain. Une première dans l’histoire des USA ?

  

  

  

  

  

  

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