La France la tête dans le mur ?
Par Michel Garroté
Mardi 27 avril 2010 – 13 Iyyar 5770
Nous avons mis en garde, sur ce blog, dès l’automne 2008, à propos de l’endettement de la France et à propos de son refus de diminuer son budget, ses dépenses et son personnel. Or, voici que l’Observatoire du Parlement (*) signale : « La crise des finances publiques grecques constitue un triple avertissement pour la France. Tout d’abord sur l’effet “boule de neige” de la dette publique : on l’étudie dans les cours d’économie, il est démontré avec la Grèce : à partir d’un certain niveau, la dette s’auto entretient et devient incontrôlable. Surtout quand les Etats n’ont pas profité des périodes de croissance pour réduire la dette et les déficits. Sur la pente actuelle, la dette française sera incontrôlable au moment de la prochaine élection présidentielle. Ensuite sur la sanction des marchés : euro ou pas, un Etat qui ne maîtrise plus sa dette est sanctionné par les marchés, il lui devient difficile d’emprunter, les taux deviennent usuraires et l’Etat doit alors prendre des mesures douloureuses pour s’en sortir. Enfin sur la solidarité européenne. La prudence affichée par l’Allemagne dès le début de la crise grecque montre les limites de la solidarité européenne et surtout la doctrine consensuelle du monde politique et économique allemand, largement soutenu par la population. Il n’est pas question que la première économie d’Europe (l’Allemagne), vertueuse à force de travail, d’épargne et de sacrifices, se laisse entraîner sur la mauvaise pente par ses partenaires. Les Français sont donc prévenus : continuer comme avant, comme pendant les 35 dernières années est une impasse dont le mur du fond se rapproche à grande vitesse ».
(*) http://observatoire-parlement.org/
La vulgarité
Il y a — comme on dit — le ton et la manière, qui ne sont pas, comme on pourrait le croire, affaire de pure forme.
C’est ainsi que l’on peut évoquer la vulgarité, et le souci de la combattre. Or, la vulgarité n’est plus, comme autrefois, la marque infâmante du vulgum pecus, de la masse et du bas peuple. Auparavant, un langage considéré comme bassement populaire, par exemple, était dit langage vulgaire. Mais cette notion gagne en ambiguïté, puisqu’elle peut se retourner contre ses inventeurs. En effet, un chef qui mépriserait le peuple qu’il prétend gouverner trahirait sa vulgarité personnelle, puisque ce chef se montrerait, à son tour, méprisable.
Soulignons à ce propos que longtemps, nombre de doctrines religieuses ou politiques ont divisé la société en troupeaux bêlants et en élites, et, selon le cas, de manière déclarée ou, au contraire, oblique.
Si donc la vulgarité est autre chose que ce que voudrait en faire un préjugé de caste, tentons d’en dégager quelques caractères : nous paraissent vulgaires comportements et pratiques qui nivellent, oui, mais de la pire façon possible, en laissant derrière soi un silence consterné non de pruderie, mais de tristesse. Certains procédés sordides employés par la publicité, certaines attitudes d’indifférence avérée dans la vie courante sont des faits accomplis, dont la vulgarité éclate avec d’autant plus de force que me voilà impuissant à leur répliquer. Vulgarité se distingue de grossièreté en ceci que si l’une est fracassante mais curable, l’autre est insidieuse et profondément enracinée. L’on peut imaginer sans peine des charretiers au coeur d’or et des monstres de vulgarité au langage châtié.
Il s’ensuit que :
1) La vulgarité pourrait apparaître comme une « infirmité de l’âme », si bien que même satiristes féroces et autres cyniques professionnels, lorsqu’ils ont du talent, la désavouent et l’accablent.
2) A défaut d’être une catégorie ou un style à part entière, elle tient de la tournure d’esprit et engage la vision du monde. Aucune bribe de vulgarité n’est fortuite.
3) Elle menace directement la dignité, et partant, en un sens, la liberté.
Edouard Flamenbaum
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Euh, hum, le texte est signé par Edouard Flamenbaum. Mais le commentaire est signé par Michel Badonic. A qui puis-je répondre ? A Frère Edouard ? Ou à Frère Michel ? Sans compter que pour donner mon avis sur la vulgarité, je vais devoir faire des heures supplémentaires. Impayées. Sauf votre respect. Si je puis me permettre. Ah, oui : mon nom s’écrit Garroté. Avec deux « r ». Et un « t ».
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Michel GARROTÉ semble avoir un humour rabelaisien et je l’imagine suivre les conseils du
frère en se torchant le cul avec un poulet de l’idée même d’être vulgaire. Combien vulgaire
peut-être la vie quand on s’attache à déceler la vulgarité. Drzz est un lieu privé réservé au
public donc vulgaire. On ne lutte pas contre le « politiquement correct » sans éjaculer des
étoiles collantes pour détruire cette horreur qui nous fait vivre mal le gauchisme.
je pense que c’est le vrai qui nous pends au nez,
dieu seul sait quand ça s’arreter et comment,
ou alors jusqu’ou ça va continuer …
note j’ai oublié un mot: “le vrai probléme qui nous pend au nez”,
sans “probléme” ma phrase n’as plus de sens,
excusez moi pour cet oubli.