Publié par Guy Millière le 19 avril 2010

   

  

  

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Guy Millière –  Ce lundi 19 avril est le jour du soixante deuxième anniversaire de la (re)fondation de l’Etat d’Israël. Il sera fêté dans le pays lui-même et par des milliers de juifs sur les cinq continents. Il devrait être fêté par tous les hommes épris de liberté et de dignité. Ce ne sera pas le cas, je le sais. Dans l’ensemble du monde occidental, l’antisémitisme revient en force, sans se cacher parfois, ou en se cachant derrière le masque de « l’antisionisme ». Ce sera, au moins, l’occasion pour le peuple juif et Israël de compter leurs vrais amis. Ce sera aussi l’occasion de se souvenir que, face aux épreuves, le peuple juif doit compter sur ses propres forces, essentiellement sur ses propres forces.

 

 

Voici soixante deux ans, peu de gouvernements du monde auraient parié sur une issue favorable à la guerre d’extermination lancée par tous les Etats arabes de la région. Au prix d’un héroïsme extraordinaire et d’un courage admirable les combattants d’Israël ont gagné face à des ennemis supérieurs en nombre et disposant d’armes plus puissantes et plus perfectionnées. Aujourd’hui, quiconque se rend en Israël peut voir que cet héroïsme et ce courage n’ont pas existé en vain. Non seulement le peuple d’Israël a fait refleurir le désert et fait naître des fleurs et des fruits là où il n’y avait que du sable et des pierres, mais il a permis que voient le jour des villes de beauté, tournées vers le vingt-et-unième siècle.

 

 

Dans tous les secteurs essentiels des hautes technologies, Israël est avec les Etats-Unis, le pays le plus avancé et le plus innovant de la planète, loin devant tous les pays européens, et si davantage de journalistes étaient animés non par le ressentiment, mais par l’amour de la réussite, on en parlerait davantage dans la grande presse. Bien que le pays soit sans cesse menacé d’agression et que ses soldats doivent sans cesse monter la garde et faire preuve d’une extrême vigilance, on y respire à chaque instant et partout où on se rend la liberté de parler, de penser et de se déplacer. Si les arabes de Judée-Samarie et de Gaza recevaient une éducation digne de ce nom, et non pas un endoctrinement haineux (financé largement par l’Union Européenne), ils pourraient bénéficier eux-mêmes de la prospérité et de la liberté dont ils ne disposent pas seulement parce le risque de les voir se conduire en barbares plutôt qu’en être civilisés sont trop grands. 
 

 

J’aurai, en ce jour, une pensée émue pour tous ceux qui sont tombés au cours de ces soixante deux années pour qu’Israël vive. Je penserai particulièrement à ceux qui, voici soixante deux ans ont dû se battre le dos au mur. Je sais que parmi eux, il y avait des survivants de la shoah.

 

  

Et c’est pour leur rendre hommage que j’ai publié voici deux ans un livre que j’ai appelé Survivre à Auschwitz. Je penserai aussi aux combattants des autres guerres : ceux de la guerre du Kippour en 1973, ceux de la guerre contre le Hezbollah et des opérations menées contre le Hamas.

   

  

J’aurai une pensée spéciale pour Guilad Shalit, remarquant au passage que la France est prête à remuer ciel et terre pour faire libérer une franco-colombienne otage des Farc, mais pas pour obtenir la libération d’un franco-israélien. Je penserai particulièrement aux combattants de 1967, pour une raison très simple : à l’époque, comme au présent, Israël était abandonné de tous et n’a eu d’autre choix que de frapper vite, intelligemment, de manière décisive, parce qu’il n’y avait pas d’alternative. Israël, alors était dans des frontières porteuses d’une extrême vulnérabilité, Jérusalem était coupée en deux, le Kotel était inaccessible aux Juifs dans un pays, la Jordanie, qui les excluait et se voulait judenrein, vide de toute présence juive, comme disait l’auteur de Mein Kampf, qu’on n’a cessé de lire dans le monde arabe.

   

  

Ces frontières sont celles que Barack Hussein Obama voudrait imposer à nouveau, de force, à Israël. C’est absolument inadmissible. Ce ne sera pas admis. Les paroles prononcées par Binyamin Netanyahu dimanche 18 avril sont claires, et disent ce qui doit l’être : « Nous voulons la paix, mais pas au détriment de la sécurité… Jérusalem, qui jusqu’à ce temps (1967) était une ville divisée et affaiblie est à nouveau devenue une ville emplie de vie, de créativité et de renouveau ». Elle le restera.

  

  

  

  

  

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