Hitler, un anti-Christ vénéré en terre d’islam
Par Michel Garroté
Mercredi 12 mai 2010 – 28 Iyyar 5770
Le hasard fait bien les choses. A l’heure où ‘Mein Kampf’ est un best seller en terre d’islam, y compris chez les militants du Fatah (cf. sources) au nom desquels Mahmoud Abbas négocie avec son ennemi juré israélien, je tombe sur un extrait de l’hymne des Jeunesses hitlériennes. Si mes coreligionnaires catholiques éprouvent de la compassion pour les arabes palestiniens, alors qu’ils n’oublient pas pour autant sur quelle littérature s’appuie la cause dite palestinienne : « Nous sommes la joyeuse jeunesse hitlérienne, nous n’avons pas besoin de vertu chrétienne, car notre guide Adolf Hitler est notre sauveur, notre médiateur. Aucun vilain cureton ne peut nous empêcher de nous sentir les enfants de Hitler. Ce n’est pas le Christ que nous suivons mais Horst Wessel (1) avec de l’encens et une marmite d’eau bénite ! Nous suivons en chantant les drapeaux hitlériens, alors seulement, nous sommes dignes de nos anciens. Je ne suis ni catholique, ni chrétien, je vais avec la SA, où qu’elle aille. On peut me voler l’Eglise, la croix gammée me rend heureux sur Terre; je la suivrai pas à pas. Baldur von Schirach (2), emmène-moi ! ».
Sources :
http://www.leblogdrzz.over-blog.com/article-33090007.html
http://www.drzz.info/article-23098914.html
http://www.drzz.info/article-23134453.html
L’antisémitisme, l’antisionisme et la judéophobie moderne
« Antisémitisme : Des livres qui tuent encore aujourd’hui ».
L’ANTISÉMITISME EST TRÈS RÉPANDU
(1) Un jeune militant « icône » de la SA, mort en 1930.
(2) Le chef des Jeunesses hitlériennes.
Quelle meilleure preuve de ce que nous réserveraient en réalité ces tristes personnages occupés à nous enfumer avec la justice sociale et la protection de la nature ! …… et qui rêvent en réalité de nous imposer un monde liberticide et totalitaire.
Quel « beau linge » !
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, 6300 soldats originaires de pays arabes, selon les calculs d’un historien militaire américain, passèrent par les différentes organisations militaires allemandes, dont 1300 originaires de Palestine, de Syrie et d’Irak, le reste en provenance d’Afrique du Nord.
Ces chiffres doivent être comparés aux 9000 soldats arabes de la seule Palestine engagés dans l’armée britannique et aux 250 000 Maghrébins qui combattirent dans l’armée française et fournirent la majeure partie de ses morts et blessés.
[Source : Antonio J. Muñoz, Lions of the Desert : Arab Volunteers in the German Army, 1941-1945, Axis Europa, New York 1997 ; Lukas Hirszowicz, The Third Reich and the Arab East, Routledge & Kegan Paul, Londres 1966 ; Belkacem Recham, Les militaires nord-africains pendant la seconde guerre mondiale, sur Internet : http ://colloque-algerie.ens-lsh.fr].
Vous dites : « La collusion nazisme/islamisme/cause « palestinienne » est connue, même si les médias français se montrent très peu diserts sur un tel sujet. Aussi, j’attends toujours qu’un journaliste consciencieux demande à des Besancenot, Bové, Mamère et consorts en quoi ils peuvent se sentir « solidaires » d’un Arafat (le neveu d’Amin Al Husseini qui, après avoir été l’un des exécutants du génocide arménien, leva une division de SS musulmans en Bosnie) avec lequel ils s’empressèrent de se faire photographier ? »
C’est quoi cet amalgame ?
En quoi Noël Mamère, José Bové ou Olivier Besancenot, tous nés après la guerre, peuvent-ils être concernés en quoi que ce soit par le nazisme ?
Quelle peut être l’importance du lien de parenté, d’oncle à neveu, dans une culpabilité donnée ? Depuis quand la culpabilité se transmet-elle par les liens de parenté ?
Et si, effectivement, elle se transmet, pourquoi ne pas l’appliquer aussi à Ben Zion Nétanyahou, père de Benjamin Nétanyahou, et secrétaire de Vladimir Jabotinsky,? Ce Jabotinsky que David Ben Gourion surnommait Vladimir Hitler ? Ce Jabotinsky à qui Mussolini avait offert, pour le Betar, une base navale à Civittavecchia ? Ce Jabotinsky qui faisait chanter Giovinezza (l’hymne fasciste) à ses étudiants révisionnistes lors de l’inauguration de cette base ?
Et pourquoi ne pas faire état peu des contacts d’Avraham Stern, du groupe sioniste Lehi, avec l’Allemagne nazie, en 1941 ?
«Quel « beau linge » que tout cela…
“ En quoi Noël Mamère, José Bové ou Olivier Besancenot, tous nés après la guerre, peuvent-ils être concernés en quoi que ce soit par le nazisme ?”
Donc si l’on suit votre logique, une fois que la derniere personne nee avant guerre sera decedee, on pourra conclure qu’il n’y a plus de nazis . Quel rigolo.
dites moi, Besancenot a bien milite en faveur du Hezbollah et du Hamas deux groupes qui appellent a la disparition des Juifs.
Savez vous ce qui va se passera une fois que l’alliance Islam-extreme gauche arrivera a terme. Pour vous donner une idee, ils s’egorgent allegrement entre freres, alors des mecreants et de surcroit traitres.
@Pierre
Pour les Bové , Mamère & c°, ils suffit qu’ils se disent solidaires d’Arafat, le terroriste.
Curieux, ces gens qui évoquent, en termes négatifs, les “contacts” qu’aurait eus Stern avec les nazis, ou les relations indirectes de Jabotinsky avec tel aspect du fascisme… mais qui ne condamnent pas Itshak Rabin, par exemple, pour avoir eu des “contacts” avec Arafat…
En quoi Stern serait plus critiquable que Rabin, de ce point de vue ?
Quand au fait que Ben Gourion traitait Jabotinsky de nazi, il faut savoir que traiter ses adversaires politiques de nazis a toujours été une grande spécialité des Juifs de gauche, et plus particulièrement des sionistes de gauche comme Ben Gourion.
« C’est quoi cet amalgame ? » … me demandez-vous ?
Êtes-vous réellement naïf ou est-ce une posture ?
Pourquoi croyez-vous que l’oncle a lui-même appelé le neveu à le rejoindre et à s’engager dans la voie de la lutte inconditionnelle contre les Juifs ? …… Si la culpabilité ne se transfert pas par le biais de la génétique (exemple le fils de Martin Bormann, … devenu prêtre catholique) elle peut se partager en revanche par les liens affectifs lorsque le fils ou le neveu se sent « l’héritier » plus ou moins spirituel de la génération qui l’a précédée.
Quant à Mamère, Bové, Besancenot, …… et bien d’autres encore, leur acharnement à défendre une cause artificielle, DONC INEXISTANTE, comme la cause « palestinienne » démontre à l’évidence leur duplicité intellectuelle : Il n’y a pas et il n’y a jamais eu de peuple « palestinien ». Ceux qui se prévalent de cette appellation sont en réalité des Bédouins sédentarisés depuis moins d’un siècle dans une région à laquelle les Britanniques ont donné le nom de Jordanie en 1922. Jusqu’en 1967, personne n’avait jamais entendu parler de « palestiniens » ! … pourquoi ? … Comme tous les gens qui se sont un peu intéressés à l’histoire de cette région du monde je connais la réponse mais je vous laisse la chercher !
Y a-t-il à votre connaissance une langue palestinienne ?
Y a-t-il à votre connaissance une culture palestinienne ?
Y a-t-il jamais eu, à votre connaissance, dans l’Histoire, un Etat palestinien ?
A ces trois questions la réponse est évidemment : NON ! …… Alors quels sont les véritables mobiles qui conduisent ces trois personnalités ambigües à se commettre avec des personnages on ne peut plus sulfureux ?
Excellente observation, Michel, même si l’info sur Hitler best seller n’est pas un scoop.
Ce qui est intéressant, c’est l’affirmation de l’antichristianisme des nazis, antichristianisme clairement affirmé dans Mein Kampf (voir le site coranix, similitudes entre le coran et Mein Kampf).
Jusqu’à présent, on voyait plutôt un amalgame parfaitement fallacieux entre christianisme et nazisme, particulièrement évident dans la campagne de désinformation sur Pie XII.
Même un auteur communiste comme Brecht montre que les chrétiens et particulièrement les catholiques, étaient en butte à la répression nazie, dans Grandeur et Misère du IIIème Riech, scène Le sermon sur la montagne.
Certains juifs commenceraient-ils -en publiant et lisant ce type d’info- à comprendre que la culpabilisation des chrétiens rendus responsables de la Shoah, a fait le jeu des communistes, cs collabos de la première heure jusqu’à l’invasion de l’URSS et que l’anti-christianisme prive ces mêmes juifs des seuls individus sut Terre susceptibles d’éprouver pour eux d’autres sentiments que l’indifférence la plus complète ?
@ Michel Garroté
« Si mes coreligionnaires catholiques éprouvent de la compassion pour les arabes palestiniens :
Pas de crainte à avoir en ce qui me concerne.
Par ailleurs, il faudrait vraiment arrêter de perdre son temps en honorant d’une réponse les ratiocinations de « Pierre ». Ce type d’interventions de la part de professionnels qui se bornent à aligner des théories filandreuses, sorties tout droit du manuel du petit partisan sur le sentier de la contradiction, chapitre « l’art et la manière de saborder un débat : répétitions, confusion, provocation » ne valent pas la peine de s’y arrêter sérieusement.
Ce peuple synthétique n’a rien à publier alors il édite Hitler ou les Sages de Sion, peut-être parce qu’il n’y a pas de droit d’auteur…
Il faudrait cesser de donner un podium a un type qui travestit la vérité historique à ce point et qui ne cite que des écrits plus que douteux.
Aprés l’épisode saladin sur un autre fil, le dénommé “Pierre” nous sert des chiffres empruntés à une BD palestinienne quelconque pour nous citer des “Palestiniens” au nombre de 9 000 (sic) qui aurait combattu aux côtés des Anglais…
Il nous sert surtout que la Première armée française forte AU TOTAL de 250 000 honmmes dont 185 000 pieds-noirs et 65 000 tirailleurs tant Sénégalais qu’algériens ou marocains aurait été composée de …250 000 maghrébins…du Bouchareb en mieux question travestissement de l’histoire !…
Les pieds-noirs ont eu un taux de morts au combat supérieur à celui des tirailleurs qui n’étaient que des mercenaires engagés par leur chef de douar pour la solde et le pillage imposé pendant 24 heures aprés la prise d’une ville…
Principe remontant au chamelier !…
Si l’on voulait une preuve de la vénalité de l’engagement de ces troupes à nos côtés, il suffirait de citer Sétif le 8 mai 1945, jour de la victoire qui a été saluée de manière bien bizarre par de tels défenseurs “de la mère patrie” dixit Debbouze et de citer le 26 mai 1962, date de la fusilladec de la rue d’Isly à Alger par le 4 éme RT formés d’algériens commandés par un lieutenant kabyle !
Ils tiraient à la mitrailleuse lourde de 12,7 sur des civils et ne voulaient plus s’arrêter malgré les ordres qui avaient fini par être donnés !!
Merci de BANNIR Pierre !!
Petit Bonhomme, le bannissement de Pierre nous eût privés de votre réponse !
Quelque désagréable que cela puisse être, il faut bien savoir ce qu’ils disent, les “Pierre”.
Et il faut que ceux qui savent donnent les chiffres à ceux qui ne savent pas et les leur répètent (car on me l’avait déjà dit, mais j’avais oublié ).
C’est un travail sans fin. Il faudrait même constituer une sorte de base de données, avec références, pour retrouver facilement ces informations et pouvoir les relire, les présenter en cas de besoin.
le travail serait très long jeanne,
mais ce serait interressant pour tous j’en suis sur.
Le terme de «terroriste» est le mot codé employé par les oppresseurs pour discréditer leurs opposants : pour les Allemands durant la guerre, les résistants étaient des terroristes, tout comme les Chinois pour les Tibétains. Le Hezbollah et le Hamas ne sont pas plus terroristes que ne l’étaient l’Irgoun ou le groupe Stern qui, avant 1948, avaient occis le comte Bernadotte ou exécuté des soldats anglais…
Il n’y a pas de rapport entre Arafat et Hitler, sauf dans ceux qui cherchent à instrumentaliser les Israéliens en Juifs : comme les croisés n’étaient pas, pour les Arabes, au premier chef, des chrétiens, mais des Occidentaux, les Israéliens ne sont pas, pour les Arabes, d’abord des juifs mais des Occidentaux.
[Ce que le général Dayan lui-même reconnaissait en 1967 : « Il n’est pas vrai que les Arabes détestent les Juifs pour des raisons personnelles, religieuses ou raciales. Ils nous considèrent, et à juste titre de leur point de vue, comme des Occidentaux, des étrangers, des envahisseurs qui se sont emparés d’un pays arabe pour en faire un Etat juif… Dès lors que nous sommes obligés de réaliser nos objectifs contre la volonté des Arabes, nous devons vivre dans un Etat de guerre permanent ».]
Il est inutile de crier en mettant des majuscules : cela ne donnera pas davantage de poids à une argumentation qui n’en a pas. Il n’y a pas plus de langue palestinienne que de langue syrienne ou égyptienne et ce n’est pas à vous de décider, à la place des Palestiniens, si leur cause est légitime ou non.
Ce que vous dites des Palestiniens est la même chose que ce que disent les colonialistes de tout poil à propos des peuples qu’ils avaient colonisés : qu’il n’y avait pas d’Etat ou de civilisation auparavant. Et alors ?
Le problème n’est pas ce que les Algériens ont fait le 8 mai 1945, mais ce que faisaient les Français, depuis 1830, dans un territoire qui n’était pas le leur ? [Comme d’ailleurs ne l’était pas non plus le reste de leur empire colonial].
Pour mettre en perspective vos jugements, donnez-leur une portée universelle et appliquez-les à vous-même. La conquête de l’Algérie a duré jusqu’en 1872 : à l’issue de ces 42 années, la population, par morts directes ou indirectes, avait diminué d’environ 875 000 habitants (sur 3 millions). Accepteriez-vous qu’un envahisseur étranger (appelons-le Chinois, Cubain ou Turc pour vous faire plaisir…) tue près de 30 % de la population française ?
Accepteriez-vous qu’un envahisseur étranger édicte un Code de l’indigénat qui vous fasse serf sur votre propre terre ?
Vous dites : «Le terroriste se donne comme objectif de terroriser l’ennemi pour le faire reculer, avec les moyens dont il dispose : la chair à canon de son propre peuple contre d’innocents civils.»
Cette définition s’applique parfaitement aux aviateurs allemands qui, à partir de septembre 1940, après l’échec de la bataille d’Angleterre, bombardèrent sans merci les villes anglaises –sans intérêt stratégique – et en servant de chair à canon à la DCA anglaise. Elle s’applique aussi, réciproquement, à un certain nombre de bombardements alliés, par exemple celui de Dresde (aux risques et périls des aviateurs exposés à la redoutable Flak). Elle s’applique aussi aux bombardements américains sur le Vietnam.
Mais elle trouve aussi une application dans les agissements de nombre de dictatures (comme celle, par exemple, d’Hafez el Assad) qui, pour ôter à sa population toute velléité de révolte, écrasa dans le sang la révolte de Hama – au prix de 10 000 à 25 000 morts.
[Et, tant qu’on est dans les chiffres, les bombardements des Allemands sur l’Angleterre causèrent quelque 15 000 morts, ce qui largement supérieur à tout ce que le terrorisme attribué aux islamistes a pu causer dans l’ensemble des pays occidentaux].
Vous dites : «de l’eau a coulé sous les ponts du Jourdain depuis 1967, et si votre citation de Moshe Dayan était toujours d’actualité, ce serait bien la première fois que l’histoire se serait figée.»
Depuis 1967, il s’est écoulé 43 ans. De 1830 (début de l’invasion de l’Algérie par la France) à 1954 (début de la guerre d’indépendance) il s’est écoulé 124 ans. Et pourtant, durant ces 124 ans, pour les Algériens, la situation est restée exactement la même qu’au début : ils ont été opprimés et réduits à l’état de serfs, dans leur propre pays, par un pays et une population venus d’ailleurs. Pourquoi, en trois fois moins de temps, en irait-il autrement des Palestiniens ?
L’Etat d’Israël, tel qu’il s’est forgé à partir de la fin du XIXe siècle, n’a pas été une création indigène – qui se serait développée, par exemple, à partir du noyau de juifs qui résidait là de tout temps mais une création européenne et, pour dire les choses crûment, une colonisation.
Il en va de l’Etat d’Israël, tel qu’il s’est constitué, comme des villes de banlieues des métropoles : lorsqu’on les considère, elles ne se composent que de grands ensembles, pavillons ou zones commerciales, elles sont des excroissances de la ville-chef-lieu et non des développements endogènes. Elles s’appellent Sarcelles ou Vaulx-en-Velin, comme les localités qui existaient au même endroit il y a trois siècles mais l’emballage d’origine dissimule une tout autre marchandise…
Et de même que le royaume de Jérusalem n’était guère qu’un duché de Lorraine délocalisé, Israël n’est autre – privilège unique – qu’un 28e Etat européen, un 29e membre de l’OTAN et un 51e Etat américain. Cela n’ôte rien à la personnalité d’Israël (aussi affirmée à l’égard des autres que Chypre l’est à l’égard de la Lettonie ou le Massachussetts à l’égard du Texas), mais l’extranéité à la région n’en subsiste pas moins.
Les Israéliens sont Juifs comme le fameux pâté d’alouette… est d’alouette : une alouette de Juif et un cheval d’Occidental…
Vous dites : « il n’y a selon moi que trois pistes possible à la légitimité de la cause des palestiniens : le droit international (qui ne leur donne aucune légitimité), la force (qu’ils n’ont pas), la faiblesse diplomatique et stratégique, l’absence de vision d’Israël (qui sont pour moi hélas des faits) »
« Aucune légitimité des Palestiniens en vertu du droit international » : ah oui ? Pouvez-vous développer un peu plus ? En quoi les Palestiniens n’ont-ils pas de légitimité ?
Question préliminaire : « la faiblesse diplomatique et stratégique » est-elle à appliquer aux Palestiniens ou aux Israéliens ? (La disjonction par la virgule suggère les premiers, mais le verbe au pluriel dans la parenthèse renvoie aux seconds).
L’absence de vision d’Israël est parfaitement exacte et renvoie à la situation de cul de sac dans laquelle se trouve l’Etat hébreu. S’il reste en Cisjordanie, il vivra en cage à perpétuité. S’il incorpore les Palestiniens, soit il devra les intégrer à parité et accéder à leurs revendications, soit il leur réservera un statut d’apartheid et endossera l’image de l’Afrique du Sud d’avant 1991, soit il les expulsera, mais cela sabotera définitivement les positions occidentales dans le monde musulman (au profit, entre autres, des Chinois, des Russes et des pays sud-américains)…
Quelle que soit la position vers laquelle il se tourne, Israël est coincé…
Selon Pierre, les arabes n’ont conquis absolument aucun territoire. Les pays arabes d’aujourd’hui l’étaient probablement déja a la création du monde. En Palestine, les arabes sont présents et réclament, mais imaginer que ce sont des colons ne peut pas lui venir à l’esprit. D’abord parce que les colons ne peuvent qu’etre occidentaux, et ensuite parce que la seule présence d’arabes suffit à ses yeux a prouver la propriété du bien. Les croisés, eux, étaient des colons. Lorsqu’ils se lancent a la conquete de la palestine, ils agissent en colons. Les Juifs aussi. Pas les arabes.
Pour Pierre, il semble qu’Israel soit en lutte contre un élément incontrolable, une sorte de tremblement de terre dans les entrailles duquel Israel va étre englouti. Il lui faudrait donc absolument réagir, car le tremblement de terre ne peut pas être raisonné, lui. Il est implacable et imprévisible. On peut mesurer son ampleur, mais pas l’arreter. La terre ne se lasse pas de trembler, Israel si. Pour Pierre, les arabes sont cet élément invariable du problème, ce tremblement de terre inflexible. Il appartiendrait donc a Israel de réagir s’il ne veut pas subir un desastre.
Gaza est bouclée, les villes arabes fermées, les routes coupées, les arabes jetés dans des camps, mais pour Pierre, c’est Israel qui vit en cage ; c’est Israel qui serait dramatiquement condamné a vivre eternellement dans les conditions qu’on lui connait s’il n’accepte pas les exigences arabes. C’est Israel qui est dans une impasse, probablement un coupe gorge.
Ca démontre bien le niveau de renoncement atteint par ce genre de personnage lorsqu’il s’agit des arabes. Ils n’imaginent pas une seule seconde etre en mesure de se mesurer a eux, de leur tenir tete. Ils baissent les yeux et leur pantalon, descendent du trottoir et sont prets à abandonner pays femmes et enfants et a apprendre le coran à la moindre alerte. Ils sont vaincus d’avance. Comment pourraient-ils donc imaginer que quelques millions de Juifs tiennent tete a des centaines de millions d’arabes jusqu’a la fin des temps ?
“Comment un seul homme peut-il en poursuivre 1000” ?
Merci , M. Grumberg, de ne pas obtempérer aux injonctions de l’internaute, apprenti Robespierre, qui demande sans cesse le bannissement des autres.
Le bannissement est le meilleur moyen de tuer un blog.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets
Je ne m’intéresse pas au conflit israélo- palestinien, pour vous dire la vérité, mais il est intéressant de pouvoir lire toutes les opinions.
Les Français ont conquis la Berbérie pour mettre fin au pillage de nos villes côtières et au trafic d’esclaves chrétiens français, espagnols et italiens.
Ilzs ont pratiqué ce qui se passe ce jour en Afghanistan lorsque des individus sont incapables de se conduire de manière civilisée.
Alors que cela nous a coûté une fortune, nous avons instauré le droit et la civilisation dans une population nomade sous double domination: arabe d’abord, turque ensuite !
Nous avons donné le nom d’algérie à ce non-pays !
Nous y avons construit des villes superbes comme Oran, Constantine, Alger et Bône.
Vous ne les entretenez même pas alors que vous avez les sous du pétrole que nous vous avons à tort légué !…
Vous êtes passés, grâce à notre enseignement et à notre savoir de 3 000 000 d’individus à 30 000 000 aprés notre départ…
Beau succès humain !
Vous avez appris à lire et vous venez nous envoyez même des gens qui ont bénéficié de notre enseignement !
Autant d’ailleurs de cellules dormantes et postes avancés de votre revanche haineuse sur celui qui vous a tout apporté.
D’ailleurs comment comprendre autrement l’envoi de vos “élites” alors qu’elles seraient tellement plus utiles chez vous !
Vous faîtes hélas partie de cette humanité qui ne sait pas dire “merci” et en cela vous vous rapprochez, voire vous vous assimilez, à la bête sachant que le chien sait le faire, lui !
Vous dites : « Selon Pierre, les Arabes n’ont conquis absolument aucun territoire. Les pays arabes d’aujourd’hui l’étaient probablement déjà à la création du monde. En Palestine, les Arabes sont présents et réclament, mais imaginer que ce sont des colons ne peut pas lui venir à l’esprit. D’abord parce que les colons ne peuvent qu’être occidentaux, et ensuite parce que la seule présence d’Arabes suffit à ses yeux à prouver la propriété du bien. Les croisés, eux, étaient des colons. Lorsqu’ils se lancent à la conquête de la Palestine, ils agissent en colons. Les Juifs aussi. Pas les Arabes. »
Non, ce sont là des arguments spécieux, car vous jouez sur le sens des mots. Presque tous les peuples du monde venaient d’un autre endroit que là où se sont sédentarisés : pour que le terme de colonisation ait un sens, il a fallu d’abord aboutir au monde plein, un monde où les frontières ont peu évolué. Ce n’est qu’en fonction de ce monde plein que l’on peut parler de colonisation.
Ce «monde plein» (où les peuples ne bougent plus guère) s’est constitué au Moyen Age, vers l’an 1000, après la dernière grande migration, celle des Hongrois, qui a fixé et consolidé les Latins, les Germains et les Slaves. Du côté de la Méditerranée, le monde plein a été atteint par la conquête arabe, qui a limité l’Occident ou la Chrétienté (à peu près) au détroit de Gibraltar et au Bosphore. Et, tout s’est passé comme si les deux parties (chrétienté et islam) avaient reconnu tacitement cette limite comme celle de leur aire.
A preuve, le refoulement des Maures d’Espagne comme des Turcs des Balkans (à l’exception de la Thrace turque). Et, réciproquement, l’échec des Etats croisés, des tentatives de Charles Quint à Tunis et à Alger et le refoulement de toutes les colonisations d’Afrique du Nord (français au Maghreb, italien en Tripolitaine, britannique en Egypte).
Ce n’est pas à dire que des minorités, comme il en foisonne autour du Caucase depuis des millénaires, dans les Balkans ou au Proche-Orient ne soient pleinement et légitimement chez elles. Pour mettre les points sur les « i » : les Arméniens sont pleinement chez eux dans le Caucase, les Bosniaques et les Albanais dans les Balkans, les Maronites au Liban, les Kurdes au Kurdistan et les Juifs en Palestine, etc. Et même, en tant que minorités religieuses, les chrétiens sont pleinement chez eux au Liban, en Palestine, en Syrie et en Irak et les juifs partout, et spécialement en Palestine.
Et, pour remettre une nouvelle fois les points sur les « i » : l’existence d’une communauté politique juive au Proche-Orient, parlant hébreu et vivant selon sa culture, est tout à fait fondée. Où est le problème, alors ?
Le problème est que cette communauté politique ne s’est pas constituée à partir de la population juive résiduelle – mais constante – depuis Hadrien, ou même des aliyot (car il y en eut de tout temps) mais des aliyot massives et organisées (je souligne ces deux adjectifs) à partir des années 1880, qui firent de l’entreprise une colonisation et des futurs Israéliens des Austro-Hongrois parlant hébreu…
Vous dites : « Gaza est bouclée, les villes arabes fermées, les routes coupées, les Arabes jetés dans des camps… »
C’est là, à un poil près, la description des conditions de vie des Noirs d’Afrique du Sud à l’époque de l’apartheid. Et tout ça est décrété par l’Etat d’Israël, seul Etat démocratique de la région. On frémit à l’idée de ce qu’il adviendrait s’il ne l’était pas…
Si c’était moi qui avais proféré une telle obscénité, quelle volée de bois vert n’aurais-je pas reçue ! Mais puisque vous l’affirmez avec tant de franchise, je ne vais pas vous contrarier…
Remarque liminaire : je ne suis pas Algérien, si c’est à moi que vous vous adressez…
Vous dites : « Les Français ont conquis la Berbérie pour mettre fin au pillage de nos villes côtières et au trafic d’esclaves chrétiens français, espagnols et italiens. »
Quelles sont vos sources ? Que révèlent les archives des départements français riverains de la Méditerranée en termes de population sous l’Empire et la Restauration ? Et si les Espagnols et les Italiens étaient aussi concernés, pourquoi n’y eut-il pas d’opération combinée ?
Sur l’expédition d’Alger et son rapport avec la course barbaresque, je vous renvoie au volume XV de la collection «Peuples et civilisations», intitulé «L’éveil des nationalités et le mouvement libéral 1815-1848» [Paris, P.U.F., 1968], où l’on lit ceci :
– «En Berbérie, Alger est en décadence. Faute de bons équipages, la course rend mal. La flotte compte à peine trente vaisseaux en 1815…» (page 41).
– «Au printemps de 1815, une escadre américaine oblige le dey d’Alger à renoncer à tout tribut […] le dey d’Alger renonce à l’esclavage chrétien après une nouvelle expédition le 27 août 1816» (page 67).
Sur la même question, Guillaume de Bertier de Sauvigny, dans son ouvrage sur «La Restauration» (Paris, Flammarion, 1974, 2e éd.), évoque, comme causes du différend, l’élévation du montant des redevances concessions côtières françaises par le dey d’Alger de 60 000 à 214 000 francs (et encore en 1819), ainsi que le refus de paiement, par le gouvernement français, d’une dette envers deux juifs livournais, sur lesquels ce même dey avait lui-même une créance de 250 000 francs. (Page 438).
L’expédition d’Alger se comprend dans le contexte de la rivalité en Méditerranée avec l’Angleterre ainsi qu’avec d’autres puissances (Russie d’un côté, Etats-Unis de l’autre) qui tentaient de pénétrer dans cette aire stratégique. Il ne s’agit que d’une vulgaire affaire de concurrence impérialiste. Les justifications par la «civilisation», la «délivrance des chrétiens», et autres fariboles ne sont que travestissements idéologiques, contes saint-sulpiciens qu’on n’oserait même plus présenter en premier cycle de collèges catholiques en Basse-Bretagne.
Vous dites : « Vous êtes passés, grâce à notre enseignement et à notre savoir de 3 000 000 d’individus à 30 000 000 après notre départ…»
D’abord, en 1962, au moment de l’indépendance, la population algérienne n’était pas de 30 millions d’habitants mais d’un peu plus de 11 millions. Et, entre les 3 millions de 1830 et les 11 millions de 1962, il y eut quelque 875 000 morts. C’est comme si vous disiez qu’en 1910 la population française était de 41 millions d’habitants, en 2010 de 65 millions en passant à l’as les morts des deux guerres mondiales…
Vous dites : « Vous avez appris à lire et vous venez nous envoyez même des gens qui ont bénéficié de notre enseignement ! »
Pour votre édification, je vous renvoie à
B. Lavergne. Afrique du Nord et Afrique noire. Les solutions nouvelles qui s’imposent, Paris, Larose, 1956. p. 43, qui cite un article d’Alfred Sauvy qui estime que «revenu moyen de l’Algérien musulman n’est que le quart de celui du Français. C’est dire que les Musulmans souvent sont sous-alimentés.», ainsi qu’à
G. Tillion. L’Afrique bascule vers l’avenir, texte publié la première fois en 1957 aux Editions de Minuit.
p. 31. En 1955, fait état de famine dans les campagnes algérienne et n’hésite pas à employer le terme de «clochardisation» pour rendre compte de l’évolution de la situation faite aux «Français musulmans d’Algérie.»
p. 77. Comme elle le note avec ironie ; «la présence française» brillait «par son absence» dans certaines régions : «aucun colon, une école sans instituteur, une route vide, ni médecin, ni infirmier, ni aucune sorte d’émissaire de la «civilisation». Quelques intentions, tout au plus, mais non suivies d’effet.»
Sur la scolarisation
Chiffres donnés par G. Pervillé. Pour une histoire de la guerre d’Algérie,
p. 89. En 1914, 5% seulement des enfants d’âge scolaire étaient scolarisés. En 1955, 15 %. En 1954, 13,7 % des musulmans de plus de 10 ans savaient lire et écrire. Si les chiffres ont un sens, cela signifie que 86,3 % de ces Musulmans étaient analphabètes…
Vous dites : « Alors que cela nous a coûté une fortune, nous avons instauré le droit et la civilisation dans une population nomade sous double domination: arabe d’abord, turque ensuite ! »
…et française pour finir, qui instaura le Code de l’indigénat et le travail forcé, lequel ne fut aboli qu’en 1946. Les deux étant, bien entendu, l’équivalent institutionnalisé du servage…
Plus l’enrôlement dans les guerres de 1870, 1914-18, 1939-1945, et les diverses guerres coloniales. En quoi les Algériens étaient-ils concernés par la récupération de l’Alsace-Lorraine ou la conservation du Tonkin ? ça vous dirait quoi, à vous, si des Arabes forçaient des classes entières de jeunes Français à se faire tuer pour le Sahara occidental ?
@Pierre
“comparaison n’est pas raison !”
Le Code de l’Indigénat n’avait pour but que de faire bénéficier les autochtones des lois françaises, républicaines et démocratiques tout en tenant compte de l’extrême arriération des peuplades concernées et du respect de leur spécificités.
De ce fait, les indigénes n’ont jamais été aussi sécurisés que par les lois françaises qui les préservaient de l’amputation, de la décapitation, de la lapidation et autres brimborions dénommés ‘délices d’Orient’…
Les lois sur l’indigénat sont donc une avancée de plusieurs siècles vers la dignité d’hommes enfin accordée à ces fellahs asservis par quelques uns, comme cela se voit en arabie saoudite, par exemple !…
Les Juifs qui vivaient en algérie en ont bénéficié un temps, ce qui a permis leur rapide émancipation, mais ce qui n’a malheureusement pas pu être le cas pour les musulmans, sans pour autant vouloir y voir le moins du monde une cause et un effet…
Concernant l’enrôlement…
En 70…nul !
14/18…marginal et le cimetière musulman de Douaumont en témoigne avec “seulement” 3 000 tombes au regard de l’hécatombe de nos soldats ! Merci de ne pas confondre arabes et Sénégalais…
39/40…encore des Sénégalais…pas des arabes !!
44/45…des mercenaires montagnards triés par les chefs de douars pour la solde et le pillage autorisé durant 24 heures aprés la prise d’une ville ennemie selon la ‘loi’ éditée par le brigand de grands chemins, chamelier et pédophile de Médine !
Loi que nos généraux d’alors, le Maréchal Juin et le Général de Monsabert ont eu la faiblesse d’accepter et qui a été un drame en Italie avec le terme “marrochinare” pour dire les horreurs perpétrées par les Tabors et Goums marocains en Sicile et ailleurs. En Allemagne, ce n’était guère mieux !
Nous avons toujours eu un art consommé pour intégrer des scorpions qui nous ont trahi tant à Sétif qu’en Indochine alors que les Tirailleurs sénégalais ne l’ont jamais fait, eux…
Atavisme ?!…
Décidément, vous ne pourrez convaincre que ceux qui n’ont qu’une vision lointaine de notre histoire, c’est d’ailleurs sur ce registre que les gens comme vous êtes les plus forts…
Abdelaziz Boutef voudrait “criminaliser” (sic) la présence française en algérie…
“Alors pour criminaliser effectivement l’œuvre française en Algérie, il faudrait y proscrire d’abord l’utilisation de l’eau courante et de l’électricité, y fermer des dizaines de milliers de kilomètres de routes et de voies ferrées, y détruire tous les ports et les aéroports du pays, comme la quasi-totalité des centre-villes, des bâtiments publics, des écoles et des hôpitaux.
Et ce n’est pas tout : l’état-civil, l’instruction publique, la sécurité sociale, le système de soins, les régimes de retraite, les fondements même du droit pénal, civil et social de la République Algérienne sont hérités en droite ligne du modèle français. Il faudra donc les « criminaliser » également de toute urgence dans les décrets d’application de la loi.
Au plan culturel, 90 % des livres des bibliothèques publiques ou privées devront aussi passer en jugement.
Sans oublier Malek Haddad, Kateb Yacine, Mouloud Ferraoun et tant d’autres grands écrivains algériens de langue française, qui sont tous passés par le certificat d’études de la République Française aux temps de la colonisation.”
“On reconnait l’arbre à ses fruits” et l’arbre judéo-chrétien et de la France en particulier est l’exemple même de la pertinence du constat tant ses apports à l’humanité et à des peuplades arriérées ont été riches et productifs.
Las, certains n’ont pas la reconnaissance du ventre et encore moins celle de l’éveil à la pensée !
Vos citations et lectures sont un peu “sélectives” à mon goût…mais ne m’en veuillez pas trop de le dire aussi clairement !
L’arbre et le fruit…toujours !
Tout le reste n’est que racontars ou billevesées…
Ah, au fait…la France avait reçu mandat des différents états riverains ainsi que de l’Angleterre et des EU d’Amérique pour régler le problème des barbaresques, ce qu’elle fît donc avec brio, sagesse et modération !
@Pierre
Non, les Juifs ne sont pas partout chez eux. Les Juifs sont chez eux en Israel exclusivement. Partout ailleurs ils sont en exil. C’est la galout. Voila pourquoi chaque Juif est un israelien en puissance et pourquoi chaque juif a vocation a revenir chez lui et doit le faire. Un chrétien ou un musulman peut, effectivement, etre partout chez lui, non pas parce qu’il est musulman ou chrétien, mais parce qu’il est français, marocain ou brésilien d’abord. C’est toute la différence avec nous. Le Juif est chez lui en Israel parce qu’il est Juif. Oui, le Juif peut s’intaller ailleurs, travailler et servir le pays qui l’accueille, lui être loyal. Mais chez lui ca reste et restera Israel.
Tu n’as strictement rien compris a notre histoire.
Pour ce qui est des conditions de vie des arabes dans les territoires, si tu es d’accord avec moi sur la description que j’en fais, alors il faudra m’expliquer comment tu faisais pour arriver a la conclusion que c’est nous qui sommes en cage et dans une situation pénible. Faudra m’expliquer pourquoi c’est nous qui devrions nous lasser de cette situation et pas eux.
L’islam, religion de paix, ci-dessous, en France, en 2010…
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http://www.youtube.com/watch?v=LJLjS6GEhlk
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La video de Michel Garroté démontre que les arabes sont désormais chez eux en France. La France leur appartient. Aujourd’hui c’est le Juif qu’ils chassent, demain ce sera le tour du Français lambda.
Je ne sais pas si les Français vont se décider a réagir contre ce fléau et quand ils le feront. Mais s’ils ne le font pas, qu’ils ne comptent pas sur les américains pour venir a leur secours. Obama n’est pas Roosevelt, loin s’en faut.
“La video de Michel Garroté démontre que les arabes sont désormais chez eux en France. La France leur appartient. Aujourd’hui c’est le Juif qu’ils chassent, demain ce sera le tour du Français lambda.”
En juillet 2004, une séance de présentation du livre “les territoires perdus de la Réublique” a été organisée à l’IEP.
J’y ai pris la parole pour dire que l’antisémitsme relaté par les auteurs du livre n’était qu’un des éléments d’un projet plus vaste, de conquête de toute l’Europe et de destruction de l’Occident…
Des mouvements d’humeur se sont manifestés et on m’a arraché le micro.
Vous dites : «Le Code de l’Indigénat n’avait pour but que de faire bénéficier les autochtones des lois françaises, républicaines et démocratiques tout en tenant compte de l’extrême arriération des peuplades concernées et du respect de leur spécificités.»
Vous tenez le même discours raciste et condescendant qu’un J. Vernier de Byans, en 1905, qui disait : «Les peuples que nous avons à gouverner n’étant pas arrivés à un degré suffisant de civilisation pour comprendre la portée des principes de 1789, la théorie doit ici (…) s’incliner devant la nécessité.» et qui justifiait ce Code de l’indigénat, que les juristes de l’époque qualifiaient (déjà !) de monstruosité juridique…
Vous conservez la même bonne conscience, nourrie d’ignorance consentie et de propagande coloniale, des Français d’avant-guerre, qui venaient voir s’ébattre les indigènes en cage, dans les Expositions coloniales, à côté des singes et des girafes. Comme les Emigrés de 1815, de retour en France après 25 ans, vous n’avez rien appris et rien oublié…
Savez-vous ce qu’était le Code de l’indigénat ? C’était, pour les «musulmans », l’obligation de voyager avec passeport, c’était « certaines prestations » comme la diffa et « le service des postes-vigies qui rappelaient singulièrement les anciens services féodaux » c’était des réquisitions pour travaux divers – déblaiement, lutte contre les invasions de sauterelles.
Mais c’était aussi l’internement administratif, à durée le plus souvent indéterminée, décidé, soit à titre principal, soit en complément d’une autre peine déjà prononcée par un tribunal. Et, bien entendu, tout cela en dehors de toute condamnation par un tribunal, qui faisait de celui qui était ainsi sanctionné un sans-droit absolu puisqu’il ne pouvait invoquer aucun texte pour sa défense.
Mais c’était encore la responsabilité collective, qui frappait toute une communauté pour la faute d’un seul, souvent de manière disproportionnée, et qui réduisait les communautés à la misère. C’était aussi le séquestre, forme juridiquement rationalisée de razzia et de représailles dont elle présentait tous les avantages sans en avoir les inconvénients.
Enfin, alors que l’Algérie était départementalisée (donc non officiellement colonie), les musulmans n’eurent le droit de vote qu’en 1919 (et encore seulement aux municipales et sans pouvoir être maires) et, en 1947, l’accès aux législatives dans le deuxième collège, où le vote d’un Français valait celui de neuf Algériens…
Question : accepteriez-vous, pour vous-même, un tel statut ? [Qui, je le rappelle, n’a pas été confiné aux premières années mais a duré quasiment tout le temps de l’occupation…].
A vous lire c’était l’Allemagne nazie…
Et pourtant…
Que de regrets de la part de algériens lors du départ de ces bourreaux et surtout quelle crainte inspirée par de tels traitements dégradants…à tel point qu’ils nous ont suivi jusqu’en France…
Des masochistes, sûrement !
Vos lectures sont vraiment trop sélectives à mon goût et votre présentation des choses est tellement tendancieuse, pour ne pas dire intellectuellement malhonnête, que même un algérien “de souche” n’y croirait pas !
Ferhat Abbas, premier président du GPRA écrivait: “La France n’a pas colonisé l’Algérie, elle l’a fondée”…………..
Plus royaliste que le roi ?…
Non, vraiment vous n’êtes pas crédible !!
Ce code était celui d’un pays conquis. La conquête se justifiait pour mille raisons, économiques, politiques et humanitaires, ne vous déplaise.
Si vous êtes si ému par la condition des conquis, pourquoi la conquête musulmane du VIIème s, dont les horreurs ont été décrites par les historiens du crû, vous laisse-t-elle indifférent ?
Pendant plus d’un millénaire, les pirates barbaresques ont écumé la Méditerranée, volant les navires et les cargaisons, déportant les voyageurs européens en esclavage et allant même razzier les côtes des pays qui avaient réussi à échapper à la colonisation musulmane. En 1453, date de la chute de Constantinople, il ne restait que la France et l’Italie, grosso modo.
Même la France et l’Italie avaient été occupées plus ou moins longtemps (massif des Maures, 70 ans ; Sicile env 200 ans)
L’économie de la Provence a stagné pendant des siècles, parce que toute activité y était impossible : les populations étaient enlevées et déportées.
Cela ne vous émeut nullement.
Mais voici comment étaient traités les juifs à Alger avant la conquête française.
http://www.alger-roi.net/Alger/colonisation/textes/juifs_algerie_avant_gamt5.htm
Ce que vous décrivez en est très loin.
N’oubliez pas de dire que les Français ont trouvé en 1830 quelque 30 000 esclaves européens à Alger, qu’ils les ont libérés et qu’ils ont interdit l’esclavage pendant toute la période de leur présence, alors que l’esclavage n’est pas interdit en dar el islam. Le sort des esclaves actuellement ne vous émeut pas non plus.
On pourrait-dire que c’est le passé, c’est l’Histoire.
Le problème, c’est que la discrimination est consubtantielle à l’islam, et que son projet est d’appliquer la charia partout où les musulmans seront en capacité de le faire.
Vous n’êtes pas musulman dites-vous ? Vous souhaitez l’être ?
On peut le supposer. Cela vous permettra d’appliquer aux non soumis les règles de la charia. C’est donc votre idéal…
Votre vertueuse indignation a ceci de suspect qu’elle est partielle et partiale. Vous n’envisagez nullement les conséquences de vos demandes, et vous vous en moquez certainement.
Comme vous vous moquez des raisons pour lesquelles nous refusons l’islam et ses codes coercitifs et liberticides.
Au nom de quelle éthique serions-nous obligés d’accepter la charia parce que les habitants d’un pays qui n’était pas encore l’Algérie, et qui au demeurant était sous colonisation turque, ont été ensuite soumis au Code de l’indigénat ?
En droit, un élément primordial est l’extinction des poursuites à la mort des intéressés.
Concernant l’enrôlement des troupes nord-africaines, vous dites qu’en 1870, il fut «nul»…
Faux ! Les tirailleurs algériens, ou turcos (nommés ainsi dès la guerre de Crimée), à laquelle ils participèrent, participèrent aussi à toutes les autres campagnes du Second empire et, évidemment, à la guerre de 1870. Je dis évidemment car, contrairement aux autres guerres, qui étaient des guerres périphériques, celle-ci, qui concernait directement la France, requérait toutes les forces de celle-ci, et en particulier les turcos.
Ils étaient bien présents lors de cette guerre de 1870, où l’écrivain (et historien) allemand Theodor Fontane les cite à plusieurs reprises, notamment lors des combats de Wissembourg et de Woerth, où ils donnèrent largement de leur personne, les pertes – pour l’ensemble de la guerre – s’élevant à 5000 tués pour à peu près 9000 hommes engagés.
Vous dites que cet enrôlement, en 1914, fut «marginal et [que] le cimetière musulman de Douaumont en témoigne avec “seulement” 3 000 tombes au regard de l’hécatombe de nos soldats ! »
Faux encore ! D’abord parce que la bataille de Verdun ne fut pas la seule bataille de la guerre, ni même d’ailleurs la plus sanglante (y compris sur le front français).
Par ailleurs, sur les 8 millions de mobilisés de la Première guerre mondiale, la France mobilisa 565 000 hommes de ces colonies, dont 175 000 Algériens, 40 000 Marocains, 80 000 Tunisiens, 180 000 Africains noirs, 41 000 Malgaches, et 49 000 Indochinois. Certes, au total, cela ne fait guère que 7 % de l’armée française mais l’ensemble de ces troupes représente l’engagement complet de toutes les troupes de la coalition lors de la première guerre du Golfe.
Et l’ensemble des pertes, pour les seules troupes maghrébines, fut de 68 000 hommes, soit 12 000 de plus que le total des pertes américaines durant la guerre du Vietnam.
Certes, cela est peu au regard des 1,4 millions de morts français, très majoritairement métropolitains, mais le problème n’est pas, il est dans le principe. En quoi ces troupes étaient-elles concernées par la récupération de l’Alsace-Lorraine ? Accepteriez-vous que le gouvernement pakistanais enrôle de force des jeunes Français pour récupérer le Cachemire ?
Vous dites du code de l’indigénat : «Ce code était celui d’un pays conquis». Donc, si je suis votre raisonnement, ce pays est resté «conquis» pratiquement jusqu’à l’indépendance puisque ce n’est qu’en 1947 que les Algériens, par la création du deuxième collège, ont acquis le droit de vote aux législatives, et encore avec une voix qui ne valait que le neuvième de celle d’un Européen.
Autrement dit soit les progrès que la colonisation étaient censés avoir apportés aux Algériens étaient nuls (contrairement à ce que vous claironnez), car quelle raison y aurait-il eu de donner des droits égaux à des gens inégaux de fait, par le statut social et par l’éducation ? Soit ils étaient réels et la France maintenait une situation d’apartheid. De quelque façon qu’on se place, dans ce pays, qui était un département français, la France – mère des libertés – maintenait la population indigène en état de servage, et les habitants étaient donc tout à fait fondés à se révolter, en vertu même des valeurs proclamées par la France…
D’où la question que je vous pose (comme je l’ai posée à Petit Bonhomme sans avoir de réponse) : dans la mesure où vous justifiez ce statut pour les autres, dois-je comprendre que vous l’auriez approuvé pour vous ?
Vous dites : « la conquête se justifiait pour mille raisons, économiques, politiques et humanitaires, ne vous déplaise».
Non, ce que vous chantez là, c’est de l’idéologie, mise en musique après coup par les chantres du colonialisme, pour embellir des réalités sordides : le sort du gouvernement Polignac, l’opposition intérieure, la volonté impérialiste de faire pièce à l’Angleterre et l’appétit de rapine, le trésor du dey d’Alger n’ayant pas été perdu pour tout le monde, notamment pas pour la famille Seillière, ancêtre de l’ex-patron du Medef…
Vous dites : «Si vous êtes si ému par la condition des conquis, pourquoi la conquête musulmane du VIIe s, dont les horreurs ont été décrites par les historiens du cru, vous laisse-t-elle indifférent ?»
Remarque 1 : les historiens du cru ? Lesquels ? Quelles sont leurs sources ? Quelles sont vos références scientifiques ? Les travaux universitaires sur lesquels vous vous appuyez ?
Remarque 2. Pourquoi seule la conquête française m’intéresse-t-elle – et non la conquête musulmane qui, en effet, me laisse indifférent ? Parce que, tout simplement, de 1830 à nos jours, la situation de rapports de force et de violence entre le monde occidental et le monde musulman est restée la même : les musulmans sont toujours aussi baisés…
Vous dites : «Pendant plus d’un millénaire, les pirates barbaresques ont écumé la Méditerranée…»
Non ! Présentation tendancieuse ! Les pirates chrétiens (catalans, génois, corses, grecs, chevaliers de Malte, Grimaldi, uscoques, etc.) ne leur ont cédé en rien, y compris à l’égard de leurs coreligionnaires. Voyez « La Méditerranée » de Braudel, ou « Pour en finir avec la croisade » de Géraud Poumarède, aux PUF. D’ailleurs, pourquoi croyez-vous que pour désigner les esclaves on ait abandonné le terme de servus au profit de celui d’esclave ? En raison de la quantité innombrable de captifs « slaves » emmenés en esclavage par les Byzantins et les Germains (qui n’avaient pourtant rien de musulmans…).
Vous dites : « En 1453, date de la chute de Constantinople, il ne restait que la France et l’Italie, grosso modo… ».
Faux ! Il restait aussi la quasi-totalité de la péninsule ibérique (à l’exception du mince royaume de Grenade), plus le royaume de Hongrie, plus la Serbie, plus la Bosnie, plus le royaume de Pologne, plus la principauté de Lituanie, plus le Saint-Empire, plus les royaumes d’Angleterre et d’Ecosse, plus les royaumes scandinaves, plus la Moldavie, autrement dit presque toute l’Europe. [Source : Grosser Historischer Weltatlas, Bayerischen Schulbuch-Verlag, Munich 1970, tome 2, pages 120 et 121].
@ Pierre,
Vous voyez, Jeanne vous a donné des détails et a prouvé votre strabisme que je dénonçais plus haut…
Elle finit en relevant que les poursuites sont éteintes par la mort des intervenants et l’on dirait alors qu’il pourrait s’agir là d’une sorte de regret-repentir !
En ce qui me concerne, comprenant les raisons à l’origine de ce code et voulant rester en cohérence avec moi-même, je persiste et resigne !
Autrement dit, j’assume !
N’oubliez pas que la loi du Talion fût un grand progrés humain face à l’instinct de revanche qui poussait à la destruction de toute une famille ou d’un clan pour une offense ou autre.
Le Code était une étape et force est de constater qu’elle a fait florès !
Visiblement Pierre a fait une thèse sur le sujet et a la démarche d’un universitaire distingué.
Ma question est dés lors la suivante: comment un esprit éclairé peut-il à ce point être sélectif et hémiplégique ?
Vous dîtes à un moment “les arabes sont toujours aussi baisés…”
C’est Marchais qui rappelait un dicton dont l’origine m’échappe, dicton qui disait en substance: le loup se fait b…une fois mais à la seconde c’est qu’il y a pris goût !
Finalement, depuis aussi longtemps et malgré tant de possibilités en matières premières et autres, s’ils le sont encore c’est que le loup est devenu biche !
C’est donc dans la nature et nous n’y pouvons rien…sauf broder !
Vous dites : „L’économie de la Provence a stagné pendant des siècles, parce que toute activité y était impossible : les populations étaient enlevées et déportées. »
« Pendant des siècles » : quels siècles ? Sur quels travaux, thèses, articles vous appuyez-vous pour asséner une telle affirmation ?
Vous dites : « N’oubliez pas de dire que les Français ont trouvé en 1830 quelque 30 000 esclaves européens à Alger, qu’ils les ont libérés et qu’ils ont interdit l’esclavage pendant toute la période de leur présence »…
…et qu’ils l’ont conservé aux Antilles jusqu’en 1848 (soit 18 ans de plus), et maintenu dans l’empire colonial, sous la forme du travail forcé, jusqu’en 1946.
Par ailleurs, arrêtez les légendes de vos prétextes humanitaires : l’abolition de l’esclavage était le dernier souci des Européens. D’abord parce qu’ils continuaient à le pratiquer eux-mêmes dans leurs propres territoires (de même qu’ils pratiquaient la course), ensuite parce que cette expédition aurait pu avoir lieu beaucoup plus tôt. L’empire ottoman avait perdu la suprématie maritime depuis les lendemains de Lépante (1571), comme en attestent les bombardements de Chios par Duquesne en 1681 et d’Alger les deux années suivantes.
En Europe centrale, l’empire ottoman avait perdu la suprématie terrestre et commencé à refluer depuis au moins la paix de Passarowitz (1718) sinon celle de Carlowitz, qui marquaient ses défaites devant les Autrichiens, après ses défaites face aux Polonais (Chotin II, Zlotow, Zorawno, Zurakow, dans les années 1673 à 1676). Sans préjudice, donc, de ses défaites face aux Russes au cours des guerres russo-turques subséquentes, l’empire ottoman n’avait plus les moyens d’intervenir en Afrique du Nord. Si les Français s’étaient vraiment préoccupés de l’abolition de l’esclavage, ils auraient largement eu le temps de le régler – ne serait-ce qu’au XVIIIe siècle, tout au long des règnes de Louis XV et de Louis XVI. [Par exemple à l’époque du bailli de Suffren, qui vit l’apogée de la marine française].
Vous dites enfin : « Au nom de quelle éthique serions-nous obligés d’accepter la charia parce que les habitants d’un pays qui n’était pas encore l’Algérie, et qui au demeurant était sous colonisation turque, ont été ensuite soumis au Code de l’indigénat ? »
Mais qu’allez-vous chercher ?!! Quelle est cette lubie ? Où ai-je dit une telle chose ? Je souhaite simplement que vous arrêtiez avec vos délires sur l’islam, dont les affrontements avec la chrétienté (et, plus tard, ce qui a suivi) n’ont été, dans tous les sens du terme, que marginaux…