Publié par Dreuz Info le 13 mai 2010

  

 

  

  

 

  

Entre la vache et la Boutin, putain si ça craint !

   

Par Michel Garroté

   

Jeudi 13 mai 2010 – 29 Iyyar 5770

   

J’ai remarqué que – parfois – les hommes s’envoient des gnons en pleine poire, mais que ça s’arrête là. Et j’ai aussi remarqué que – parfois – les femmes se prennent le bec pour finalement pas grand chose, mais que néanmoins, cela peut prendre des proportions et même durer longtemps. Ainsi, dans un entretien avec l’Agence France Presse, Marine Le Pen avait exclu de s’allier à l’UMP, en déclarant, entre autres délicatesses : « Etre la Boutin du gouvernement Sarkozy, non merci ! ».

   

La réponse de ‘la Boutin’ ne s’est pas faite attendre : « Mieux vaut un cheval qui laboure qu’une vache qui meugle », a répondu, dans un communiqué, hier mercredi, Christine Boutin, présidente du Parti chrétien-démocrate. Dans son communiqué, Christine Boutin précise :  « Je n’ai aucune leçon à recevoir de cette femme. Le ton de ses paroles illustre sa volonté de s’inscrire dans le droit fil de son père : mépriser, polémiquer et en définitive ne rien proposer sinon de tromper les Français. Le FN peut continuer à s’illusionner sur son influence sur la politique française, les Français ne sont pas dupes : mieux vaut un cheval qui laboure qu’une vache qui meugle », a donc précisé Christine Boutin. Christine Boutin qui, rappelons-le, a été délogée du gouvernement, à coups de cornes, par les boucs de service, en juin 2009, après deux ans comme ministre du Logement…

   

Je ne sais pas si la petite phrase de Marine (Etre la Boutin du gouvernement Sarkozy, non merci !) méritait le petit communiqué de Christine (Mieux vaut un cheval qui laboure qu’une vache qui meugle). Et puis, tout ceci prête à confusion. Car on croit comprendre, mais sans en être certain, que Christine s’autoproclame, dans un communiqué, et donc par écrit, « cheval qui laboure », autrement dit « jument », « bête de somme », et que, la même Christine, consacre Marine « vache qui meugle » de l’année. Christine la catholique taxe Marine de bovidé, en toute charité, comme de bien entendu. Entre la vache meuglant et la chevaline Boutin, putain si ça craint ! Imaginez les deux nanas en Conseil régional, ou, pire, en Conseil des Ministres (quoi qu’en ait dit Marine), un lundi matin, après deux jours de java, au bal du village avec les ânes bâtés du coin…

  

   

   

   

   

   

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading