Publié par Dreuz Info le 25 mai 2010

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L’industrie du mensonge se porte décidément bien à Gaza et dans les sphères antisémites-slash-antisionites.

L’industrie hôtelière de Gaza aussi remarquez. Au Roots Club, c’est piscine Olympique, restaurant gastronomique, salle de banquet royale, et Green Terrace Café.

Basil Eleiwa, le propriétaire de ce magnifique ensemble, n’a rien laissé au hasard, et a investi plus d’un million de dollars dans ce lieu prestigieux destiné à recevoir la clientèle haut de gamme et jet set de…. de où déjà ? Nooooonn ?!

Ci dessous la vidéo issue du site internet du Roots Club, Cairo Street, West of Gaza City. Réservation au +970 8 288 8666.

Le restaurant est ouvert de midi à minuit, et le guide touristique Lonely Planet annonce qu’il est le rendez vous du tout Gaza, et qu’on y déguste un excellent steak au poivre et un non moins délicieux poulet cordon bleu.  

 

 

Tom Gross, du Mideast Media Analysis, a passé un coup de fil pour réserver une table. Il s’est fait confirmer par le manager que le restaurant a beaucoup de succès et que de nombreux palestiniens, ainsi que la clientèle étrangère, fréquentent l’établissement.

 

J’ai moi même appelé pour réserver une table. Le personnel bilingue est très aimable. Les prix sont un peu inférieur à ceux de Sdérot qui n’a pas de restaurant aussi luxueux, et ils sont exprimés en Shekel, la monnaie israélienne (je me demande bien pourquoi ils n’adoptent pas la Livre égyptienne ou le Dinar jordanien : comment feront ils quand ils auront rayé Israël de la carte, leur économie s’écroulera d’un trait ?. Croyez vous que ceux qui boycottent Israël savent que l’économie des arabes palestiniens dépend étroitement de la bonne santé économique d’Israël ?)


Lorsque j’ai donné mon nom pour retenir ma table, Jean, la personne qui prend les réservations m’a répondu : “You are Jean Pierre !?”. Non ais-je répondu, juste Jean, et il a ri. Un certain Jean-Pierre est un habitué du Roots Club.

 

Vous je ne sais pas, mais pour ma part je pensais que la croissance économique de 7% de la Judée Samarie pour 2009 selon le FMI faisait de Gaza le parent pauvre de la région (le journal italien “il Foglio” a récemment publié un reportage sur le commerce de luxe à Ramallah, intitulé Berverly Hills en Cisjordanie, ou une boutique qui vend les produits de Gucci, Prada, Roberto Cavalli, Just Cavalli et Dolce & Gabbana, explique qu’elle n’arrive pas à suivre la demande, mais qu’il ne faut pas parler de son succès car tout le monde doit croire, dans le monde occidental, que la Cisjordanie crève de faim)

 

Le dynamisme commercial des entrepreneurs arabes de Palestine pourrait servir d’exemple à l’apathie ambiante dans la vieille Europe. Certes ils sont aidés par les dons pharaoniques de la très riche union européenne (il n’y a ni crise économique, ni pacte de stabilité monétaire, ni rigueur budgétaire, ni même contrôle des vrais destinataires de votre argent, quand il s’agit d’aider les “palestiniens”. Les Grecs auraient de quoi voir tout rouge, s’ils savaient)

 

En homme d’affaire averti, Basil Eleiwa a fait un étude de marché sérieuse qui lui a confirmé que la clientèle riche de Gaza était assez nombreuse pour assurer le succès de son complexe de luxe, et nous lui souhaitons avec une sincérité dépourvue de tous sarcasmes, tout le succès qu’on doit aux entrepreneurs et aux créateurs de richesse et d’emploi.

 

Jean-Patrick Grumberg

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