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Le mystérieux crash du vol Rio-Paris
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Par Michel Garroté
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Mardi 1er juin 2010 – 19 Sivan 5770
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Il y a un an, jour pour jour, soit le 1er juin 2009, un airbus 330 d’Air France, s’écrasait, quelque-part entre le Brésil et le Sénégal, dans l’océan Atlantique, sur la ligne Rio-Paris, faisant 228 morts. A ce jour, l’épave de l’airbus 330 et ses boîtes noires restent introuvables, nous dit-on. Et les hypothèses avancées demeurent toujours aussi opaques. L’hypothèse la plus fréquemment avancée allègue qu’il s’agissait d’un problème de sondes Pitot. Mais les proches des 228 victimes continuent de dénoncer l’opacité de l’enquête. Il faut dire que la compagnie Air France avait attendu l’heure théorique de l’atterrissage à Paris pour annoncer la disparition du vol 447 en provenance de Rio. Alors que l’avion avait disparu des écrans radars et ne répondait plus aux appels depuis plusieurs heures.
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Autrement dit, les proches des victimes avaient, dès le tout début de cette affaire, de bonnes raisons de dénoncer l’opacité, en matière d’enquête et en matière de communication. Encore aujourd’hui, les proches des victimes accusent les enquêteurs de ne pas avoir pris en compte toute les pistes et ils dénoncent également la culture du secret de la compagnie Air France et du Bureau d’Enquête et d’Analyse (BEA). Ainsi, Jean-Baptiste Audousset, président de l’association Entraide et Solidarité AF447 déclare : « Nous n’arrivons pas à comprendre que nous n’ayons retrouvé que 3 ou 4% de l’avion ».
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Les proches des victimes considèrent que les enquêteurs ont minimisé et minimisent encore le rôle des sondes Pitot qui permettent de connaître la vitesse de l’avion et ils dénoncent le fait qu’Air France a eu connaissance de la défaillance des sondes Pitot avant le crash. Du reste, une association de proches des victimes demande que qu’une commission d’enquête européenne – et non pas seulement française – soit mise en place. Chez Air France, des pilotes émettent des doutes sur le réel souci de sécurité de la compagnie. Le syndicat Alter estime qu’Air France se contente d’un minimum réglementaire, bien loin d’être à la hauteur de la réputation de la compagnie.
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Le plus important syndicat de pilotes d’Air France, le SNPL, signale que plusieurs incidents ont eu lieu avec des sondes Pitot de la société Thalès et que ses sondes n’ont pas été changées. En outre, le syndicat de pilotes SNPL met en question certaines procédures en cas d’incident, procédures qui diffèrent entre Air France et Airbus. De leur côté, les investigateurs du Bureau d’Enquête et d’Analyse (BEA) estiment que les sondes Pitot du groupe Thalès constituent un élément contributif du crash mais pas son explication. D’autres cas de sondes givrées ou inopérantes se sont en effet produits au cours de l’histoire de l’aéronautique, sans que ces sondes ne provoquent le crash de l’avion.
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Et à cet égard, certains analystes n’ont pas exclu la thèse de l’attentat. Le crash est survenu peu après l’ouverture d’une petite base militaire française au Moyen Orient. A l’époque, la mouvance islamique avait menacé de perpétrer un attentat. Et le Brésil, qui compte de nombreux chiites, notamment d’origine libanaise, est depuis plusieurs années une terre de recrutement pour le Hezbollah. Au-delà de l’hypothèse de l’attentat, ce qui demeure certain, c’est la politique de communication franchement catastrophique d’Air France et des diverses entités françaises impliquées en la matière (le BEA, Airbus, Thalès, etc.).
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Bonjour, juste pour vous faire remarquer une chose : pour qu’il y ait attentat, il faut qu’il y ait revendication. Dans le cas présent, j’amais un groupe ismaliste ou autre n’a jamais revendiqué un attentat qui aurait fait crasher le vol Rio-Paris. Et s’ils avaient dû le faire, c’eut été juste après l’acte, pas un an ou dix ans après. Bref, la thèse de l’attentat ne tient pas et sans vouloir vous froisser elle tient plus de la conspiration qu’autre chose.
Erreur ! Bien des attentats ne sont jamais revendiqués. Demandez aux Russes et aux Américains. C’est pour celà que chaque pays potentiellement victime s’est doté de puissants services de renseignements et d’investigations.
Ce qui permet à ces pays-là d’occulter certaines revendications en les discréditant dans la presse et de nier ces attentats en fonction des exigences de leur propre politique et de la raison d’Etat….. (ex AZF)
Concernant notre sujet, avez vous remarqué comme on a vite escamoté le fait que le bureau d’Air France à Rio avait reçu des menaces précises d’attentat quelques jours avant. Même vous, vous ne vous souvenez plus !
Tout celà est bien normal. On a bien prit soin de diluer à outrance l’information avec un tas de fausse pistes et d’autres bêtises, avec des messages parasites des syndicats (qui croient savoir des choses…), des “spécialistes” sur les sondes Pitot, petit accessoire consommable en aéronautique, bon marché, que les compagnies et les armées de l’air n’ont jamais rechigné à changer puisque çà fait partie de certains entretiens périodiques de ces avions.
Le Hezbollah etant present au Bresil… aurait pu etre capable de proceder de meme que ce qui suit :
“…18 févr. 2010 … Le Hezbollah tente d’étouffer cette information pour éviter une crise financière … que le crash du Boeing 737-800 d’Ethiopian Airlines, … sur l’avion, brouillant son système électronique et provoquant son explosion ? …
http://www.mediarabe.info/spip.php?article1812 – En cache
@thomas
Tout à fait d’accord avec vous. Quel intérêt aurait un groupuscule ou autre réseau terroriste à commettre un attentat sans le revendiquer publiquement, et donc médiatiquement ?
Décidement, on est dans la poursuite de la betise, on veut vraiment nous prendre pour des débiles !
1. Il existe un systeme de rechauffement des sondes pitots les empechant de givrer, de plus celles si sont au nombre de 3 sur un A330 !!! La probabilité pour que toutes ces sondes tombent en panne au meme moment est…nul.
2. Supposons que ce soit le cas, on sait à propos d’un un avion qu’a une certaine altitude et à un certain regime moteur, on a une certaine vitesse, de plus l’avion étant en vol “croisiere”, c etait à dire la phase de vol la plus sur, il n existait AUCUNE raison que l’avion se crash par un manque de vitesse. Meme si l’information de la vitesse manquait, la grande experience des pilotes auraient suffit à ramener l’avion à Paris.
3. La Marine se vante qu’un sous-marin peut “entendre” les sons les plus faible, or les boites noir emmettent une frequence ultrasonore pouvant etre capter dans un rayon de 2 Km pendant 30 jours (source:BEA). On peut etre fiere que notre Marine possedent des sous marins de grande qualité, nous faire croire qu’en 30 jours, aucun sous marins ne sont arrivés à capter ce foutu signal, c’est avouer à demi mots que soit on a un materiel pourri -j’en doute- soit qu’on ne sait pas organiser methodiquement une recherche -j’en doute aussi.
Bref, l’opacité demeure, comme l’attente de la vérité par la famille des victimes.