Publié par Dreuz Info le 1 juin 2010


Le nouveau Tam-tam de Francafrique

Par Michel Garroté

Mardi 1er juin 2010 – 19 Sivan 5770

Je lis dans une dépêche de l’Agence France Presse que la France a ébauché, mardi 1er juin 2010, à l’occasion de son 25e sommet avec l’Afrique à Nice, une nouvelle stratégie pour maintenir ses positions commerciales et en gagner sur le continent africain, de plus en plus convoité par les géants chinois ou indien (ndmg les « géants » chinois et indiens « convoitent », mais les Français ne « convoitent » pas ; le racisme anti-chinois et anti-indien n’est-il pas punis par la loi française ?).

« La France et l’Afrique débordent de projets, pas des projets les uns contre les autres mais les uns avec les autres », a fait valoir le président Nicolas Sarkozy à la clôture de ce sommet de deux jours à Nice (ndmg tandis que les projets de Sarkozy pour la France débordent les uns contre les autres ce qui augmente la consommation française d’Aspirine fabriquée en Chine par des esclaves Indiens).

La place de l’Afrique dans les échanges commerciaux de la France s’est recroquevillée autour de 2%, après avoir occupé plus de 40% dans les années 60, et le président Nicolas Sarkozy avait choisi d’associer à cette rencontre plus de 200 entreprises françaises et africaines (ndmg si la place de l’Afrique en France a chuté de 40% à 2%, on parle produits s’entend, c’est à cause des Chinois et des Indiens, mais la Mrap cette fois ne dira rien).

Si les positions du pétrolier Total au Gabon ou au Congo, du groupe nucléaire Areva au Niger ou des industriels Bolloré ou Bouygues en Côte d’Ivoire ne sont pas directement menacées (ndmg menacées par la convoitise chinoise), Paris veut être compétitif au-delà de ses anciennes colonies (ndmg « au-delà » dans quel sens et où ça ?).

« Ces dernières années, on a beaucoup réduit les risques pour les investisseurs en travaillant sur la gouvernance », souligne pour l’AFP Donald Kaberuka, président de la Banque africaine de développement (ndmg pour les profanes, ce que Donald Kaberuka veut dire, c’est qu’il y a, selon lui, moins de corruption qu’autrefois en Francafrique).

La croissance en Afrique « est restée positive malgré un ralentissement » lié à la crise économique mondiale, relève-t-il. L’arrivée massive des Chinois, qui ont décuplé leurs échanges commerciaux avec le continent en dix ans pour atteindre plus de 108 milliards de dollars fin 2008, mais aussi d’autres pays émergents comme le Brésil ou l’Inde, a poussé Paris à réagir (ndmg l’arrivée « massive » des Chinois, non mais ils sont vraiment sinophobes !).

Total, qui a réalisé en Afrique sa « plus grosse croissance en terme de production et de réserves » en 2009, veut « veiller à ce que les Chinois ne soient pas seuls à venir en aide » au continent, a expliqué au journal Les Echos le PDG du groupe, Christophe de Margerie (ndmg Total va donc veiller à ce que les Chinois ne soient pas les seuls « à venir en aide » aux Africains, j’en suis totalement bouleversé).

L’idée est aussi d’adopter une approche pragmatique, « décomplexée », avait insisté lundi Nicolas Sarkozy, en aidant le privé pour doper les secteurs de croissance et en encourageant partenariats et transferts de technologie (ndmg adopter une approche décomplexée pour doper…on parle du Mundial en Afrique du Sud là ?).

« En Afrique, à chaque fois que j’investis un dollar, le retour sur investissement est de 5 dollars. Ce qui est important, c’est le climat des affaires », martèle Donald Kaberuka (ndmg moi il m’est très sympathique, ce Donald Kaberuka, président de la Banque africaine de développement ; il nous dit sans rire que si nous investissons un dollar en Afrique nous allons en gagner cinq).

Les entreprises réunies à Nice ont adopté à ce sujet une charte visant à bannir la corruption et louant la transparence (ndmg une charte, ça change tout, c’est sûr, chez nous aussi d’ailleurs).

« Des attitudes vertueuses naissent des dynamiques heureuses », a souligné à la clôture du sommet la dirigeante du patronat (Medef) Laurence Parisot (ndmg faudrait pas non plus prendre les Africains pour des cons, poil au menton).

« Un enthousiasme nouveau, régénéré, est né de ce 25e sommet », a-t-elle estimé en annonçant la création d’une association entre les patronats d’Afrique et de France (ndmg non mais elle carbure à quoi la dame ? On croirait entendre Ségolène…).

A Nice, la France a défendu aussi son rôle de « moteur » pour un développement durable, avec la volonté de créer une dynamique avec les Africains sur les questions climatiques et la recherche de sources d’énergie propres (ndmg la France, moteur du développement durable en Afrique, ils sont tous formidables quand même).

« Nous voulons le partage des technologies, notamment sur les énergies renouvelables et solaires », a souligné le président français (ndmg à sa place je n’aurais peut-être pas parlé de partage du solaire mais bon).

« C’est bien plus intéressant de partager la technologie » plutôt que favoriser « des budgets d’aide au développement qui n’ont pas toujours tenu leurs promesses », a-t-il dit (ndmg il n’y a pas que les budgets « d’aide au développement » qui ne tiennent pas leurs promesses).

De son côté, le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi, qui est le négociateur en chef du continent sur le climat, a rappelé que l’Afrique n’était « pas la cause mais la victime du changement climatique » (ndmg ben oui) et qu’elle voulait « voir la couleur de l’argent » promis à Copenhague fin 2009 pour lutter contre la déforestation, conclut l’AFP (ndmg faudra quand même dire à Meles Zenawi que l’argent n’a pas de couleur ; bon, allez, je vous laisse, pas que ça à foutre, moi).

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