Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît.
Michel Audiard

Les suédois viennent de publier une étude qui a duré 24 ans, qui a porté sur 1.1 millions d’hommes (suédois), et qui, pour la première fois, vient de faire un lien entre le taux de suicides et le QI. L’étude, publiée dans le très sérieux British Medical Journal¹, conclut que les hommes dont le coefficient intellectuel est le plus faible se suicident neuf fois plus que ceux dont le QI est le plus élevé.

Finn Rasmussen, de l’institut Karolinska de Stockholm conclut que : « plus les gens sont intelligents, moins ils ont envie de se suicider ». Quels cons ces suédois. Ils auraient du lire Frédéric Dard qui n’a pas eu besoin d’étudier le genre humain pendant 24 ans pour comprendre les cons. Il disait qu’« Il y a plusieurs façons d’être con, mais les cons choisissent toujours la pire » (le suicide)

Notons que l’étude s’est prudemment abstenue d’étudier le cas des femmes. Peut être que sur ce point ils ont écouté Frédéric Dard :  « Je trouve que la plus stupide, la plus connasse des bonnes femmes n’est pas aussi con qu’un homme. La connerie, la vraie connerie, la connerie rutilante, la connerie superbe, c’est l’homme »

L’équipe chargée de cette très sérieuse étude à la con a con-clu que bien qu’elle portait sur des suédois, on pouvait la généraliser au reste du monde– mais seulement au monde occidental. C’est bien dommage, parce que tous les ans il y a plus de cons, mais cette année les cons de l’année prochaine sont déjà là.

Ca me fait penser à France Telecom. Vous vous souvenez de la vague de suicides à France Telecom ? On accusait les conditions de travail. Peut être faudrait il regarder plutôt du coté des critères d’embauche.

Jean-Patrick Grumberg

1- http://www.bmj.com/cgi/content/abstract/340/jun03_1/c2506