Saul Alinsky est né en 1909. A Chicago. Ses parents étaient juifs pratiquants. Lui, il s’est éloigné de la religion pour lire Marx, Lénine et Trotsky. Il a fréquenté Al Capone, puis, après que ce dernier ait été jeté en prison, Frank Nitti, dont il s’est décrit lui-même comme l’ « apprenti » et auprès de qui, a-t-il noté, il a beaucoup appris. Il est devenu ensuite syndicaliste, puis agitateur social. Bien que très proche du mouvement communiste, il perçut très vite, dès la fin des années 1940, que le communisme, comme tel, n’avait aucun avenir aux Etats-Unis et que pour parvenir à certaines fins, il fallait procéder autrement. Il fallait, entre autres, ne pas dire qui on était : un communiste, un trotskyste, aux yeux de Saul Alinsky, est un imbécile, car il est bien trop explicite dans ses propos.
Un homme de gauche réformiste, selon Saul Alinsky, est un imbécile aussi, car il s’imagine que le « système » est réformable. Un gauchiste ordinaire est un excité qui ne sait pas se contenir, qu’on peut utiliser, mais qui ne parviendra jamais à des résultats probants parce qu’il lui manque la méthode, la froideur, la sournoiserie absolue.
Vous n’avez jamais entendu parler de Saul Alinsky, non, ou à peine. Ou sous la plume de fournisseurs de produits anesthésiants.
Mais Barack, lui, a fait bien plus qu’entendre parler de Saul Alinsky. Il a enseigné ses idées, ses théories, sa méthode. Les seules photos de Barack enseignant dont on dispose le montrent devant un tableau, un morceau de craie à la main, pointer des mots tracés en majuscule, les entourer, et ces mots sont ceux de Saul Alinsky.
Barack a sans doute lu Saul Alinsky bien avant de venir s’installer à Chicago. Aucun de ceux qu’il a fréquenté à New York, en les endroits où il passait son temps, ne pouvait ignorer qui était Saul Alinsky.
Ceux qui l’ont fait venir à Chicago et l’ont embauché pour qu’il travaille au Developing Community Project n’étaient pas prêtres, et ils croyaient bien moins en le Dieu chrétien qu’en les idées et théories de Saul Alinsky. Ils s’appelaient Jerry Kellman, Mike Kruglik et Gregory Galluzo. Ils étaient blancs. Ils ne pouvaient pénétrer certains milieux et y injecter les idées qu’ils voulaient injecter. Ils cherchaient un afro-américain pour cela. Ils ont trouvé Barack et l’ont formé avant qu’il n’enseigne lui-même et ne devienne formateur à son tour. Sa formation a été achevée par John McKnight, qui se spécialisait à l’époque dans ce type très particulier d’activité. Toutes les fondations pour lesquelles Barack a travaillé à partir de 1985, sans aucune exception, ont été construites sur le modèle proposé par Saul Alinsky.
Barack, dirai-je, ne pouvait que croiser l’itinéraire de Saul Alinsky, et venir y chercher sa place. Tout ou presque l’y prédisposait. Sa mère, Frank Marshall Davis, ses fréquentations, ses choix, ses orientations.
Barack est devenu travailleur social, ai-je noté plus haut : comme sa mère avant lui. L’expression « travailleur social » devrait se traduire littéralement en anglais par social worker, mais on utilise plutôt une autre expression, que vous avez rencontrée dans toutes les biographies de Barack : community organizer.
L’expression n’a pas été forgée par Saul Alinsky, mais a reçu de lui une estampille indélébile et renvoie directement à lui dès qu’on l’utilise aux Etats-Unis.
Il y eut, dès 1946, pour définir l’expression, un premier livre, Reveille for Radicals. Le second livre est venu vingt-cinq ans plus tard. Il n’y en aura pas d’autre, car Saul Alinsky est mort, en 1972, d’une crise cardiaque. Mais par l’intermédiaire de gens tels que Barack, Saul Alinsky est resté bien vivant, et il est même aujourd’hui plus vivant que jamais.
Il faut dire qu’entre 1948 et 1972, Saul Alinsky ne s’est pas reposé et a agi. Beaucoup. Dans tout le pays.
« Organiser une communauté », a-t-il écrit, « ce n’est pas simplement organiser une communauté, c’est la prendre en main, y faire naître certaines idées, les répandre, les faire grandir, jusqu’à ce qu’elles enclenchent des mécanismes irréversibles ».
« Il s’agit graduellement de créer assez de confusion morale et de chaos pour que le statu quo s’effondre totalement ».
« Il faut trouver des organisateurs charismatiques qui projetteront une aura de confiance, et qui diront comprendre que le changement est nécessaire ».
Ces organisateurs doivent, continue-t-il, « créer des organisations, mais surtout pénétrer les organisations existantes : églises, syndicats, partis politiques ».
Ils doivent « parler d’espoir, sans donner de définitions trop précises, en restant délibérément dans le flou ».
Ils doivent « susciter des rêves qui rendraient la vie merveilleuse ». Ils ne devront reculer « ni devant la manipulation, ni devant le mensonge ».
« L’organisateur », précise Alinsky, « doit adopter les armes de l’ennemi, s’habiller bien, parler posément, avec calme, porter une cravate ».
Ses cibles prioritaires ? Les forces militaires et l’esprit national américain qui, écrit Alinsky, sont « l’émanation de névroses ». L’abolition de la « propriété privée des moyens de production ».
« L’organisateur doit être opportuniste, prêt à exploiter n’importe quelle circonstance, à utiliser n’importe quel moyen, à utiliser n’importe quelle notion, même s’il semble se contredire ».
Encore : « L’impératif est de prendre le pouvoir, et d’utiliser le pouvoir pour détruire l’ordre établi, dans tous les domaines ».
Les premières lignes de Rules for Radicals sont très explicites : « Ce qui suit est écrit pour ceux qui veulent changer le monde et le faire passer de ce qu’il est à ce qu’il devrait être. Le Prince a été rédigé par Machiavel pour les possédants, aux fins de leur expliquer comment conserver le pouvoir. Ce livre est rédigé pour ceux qui n’ont rien aux fins de leur expliquer comment retirer le pouvoir aux possédants ».
Barack, dirai-je, n’est pas simplement devenu community organizer. Il n’est pas simplement devenu formateur en supplément d’être community organizer. Il est devenu community organizer corps et âme, à plein temps et au delà du plein temps. Il a suivi les instructions à la lettre. Sur la plupart des points. Voire au delà de la lettre. Il a pris en main, fait naître des idées, les a répandues : avec le succès que l’on constate. Il s’est donné les moyens d’être « charismatique » et de créer une « aura de confiance » qui a pu confiner à l’hypnose collective. Il a suscité des organisations et en a fait grandir d’autres. Il a su utiliser d’autres organisations dans tout le pays. Il est entré dans des organisations existantes, églises, partis politiques, et a su aller jusqu’au cœur de la machine démocrate.
Copyright : Guy Millière
J’ai hâte, mais vraiment hâte que le livre sorte !! Comme pour Moore, Guy va encore remettre en place un “mythe” de l’Amérique gauchiste !!
C’est absolument génial.
Et je suis curieuse de savoir s’il n’y a rien sur l’exploitation de la Shoah pour contribuer à détruire le pouvoir occidental.
Car la légitime douleur des Juifs a été utilisée, une fois le nazisme vaincu, pour continuer à saper la société occidentale, la société libre judéo-chrétienne, comme dit Michel Garroté, en faisant croire, comme le disait Brecht, que “le ventre est encore fécond d’où est sortie la bête immonde”, et que ce ventre était en Europe, représenté par quelques individus qui ciraient “La France” en protestant contre l’islamisation.
La Shoah donnait aux Juifs l’autorité absolue dans ce domaine.
SOS Racisme n’a joué que sur ce registre, avec un cynisme machiavélique qui est peut-être inspiré par cet Alinsky. Lorsque les faits n’existaient pas, Julien Draÿ les faisait fabriquer par des acteurs, au profit de son maître Mitterrand, grand cynique et polygame devant l’Eternel.
Mille bravos à Guy Millière pour avoir écrit cet article et à drzz pour l’avoir publié.
Comment, pourquoi donner place ici au poncif le plus éculé de l’antisémitisme ?
La névrosée ferait bien d’aller tirer un coup !
Jeanne
Ou je ne vous suis pas du tout ou alors ou je vous suis trop bien !! Explicitez votre pensée, clairement et distinctement s’il vous plait.
Je pense que ce que dit Jeanne est à prendre en considération, comme question à mille Fr. Cette hypothèse tient, évidemment, du complot des complots, la mère de tous les complots, comme aurait dit Saddam ! Invraisemblable ! Retournez donc voir dans l’Histoire des Juifs et vous trouverez des évènements qui y ressemblent. Il est notoire que les riches juifs d’Angleterre, dont un premier ministre, n’ont pas fait bon accueil aux fuyards de la Russie après 1880 ! On les a expédiés aux USA pour faire de l’agriculture, ce qui n’était en rien dans leurs qualifications. Sinon, à part cela, on peut voir sur ContreInfo qu’il y a de sympathisants socialistes aux USA ! Bof, si on restait dans l’actualité. L’Histoire du XIXe siècle est mal connue.
Je ne pense pas qu’Obama soit un communiste mais c’est le président américain le plus à gauche de l’Histoire des Etats Unis. Il a utilisé donc les méthodes d’Alinski pour se faire passer pour un modéré alors qu’il est profondément radical.
Petit Bonhomme, vous avez bien choisi votre pseudo.
Relisez l’article de Millière, et relisez ce que j’ai écrit.
Et lisez aussi l’article de Pipes sur les juifs américains qui ont voté Obama. C’est le même schéma.
On pense voter pour un homme généreux, bon et sincère, un pauvre noir opprimé – je passe sur le reste – et on se fait comme vous dites.
Je ne parle pas de complot juif, je dis que les juifs ont été manipulés, utilisés.
Il faudrait faire un peu montre de votre intelligence légendaire…
“Il a utilisé donc les méthodes d’Alinski pour se faire passer pour un modéré alors qu’il est profondément radical.”
L’entrisme est un principe fondamental du trotskisme.
Pas étonnant qu’ils copinent tant avec les pratiquants de la takiya.
La différence entre la méthode Alinsky et le trotskysme est que les trotskystes parlent assez vite de révolution, et finissent par dévoiler leurs intentions. Les adeptes de la méthode Alinsky sont beaucoup plus sournois et hypocrites. Ils parlent d'”espoir”, de “changement”. Un homme tel qu’Obama ne parlera jamais de révolution et ne dévoilera jamais ses intentions. Arlette Laguillier ou Olivier Besancenot ne pourraient devenir Présidents d’un pays, Barack Obama, lui, y est arrivé.
Je n’ai lu nulle part que les Juifs auraient “utilisé (la Shoa) pour continuer à saper la société occidentale”…sauf chez vous et les anti-anti !…
En gros et en gras, en plus…
Vous vous foutez du monde ?!
Tout le laisse supposer !
Tenez-vous ce discours chez vous, dans votre famille, et quel accueil avez-vous ?…
Pourquoi pas la méthode Alinski.
Mais surtout la méthode Mahomet… à laquelle BHO a été formée dès son plus jeune âge et ce jusqu’à 16 ans. La Takia est inscrite dans l’éducation musulmane. Ce n’est pas de l’hypocrisie, ni même encore du double langage au sens occidental du terme, c’est “Le” bon comportement, celui qu’il faut tenir pour être un “bon” musulman. On ne tient pas le même langage, on ne se comporte pas pareil, qu’on ait affaire à un musulman ou à un non-musulman.
Comme les communistes qui nommaient leur organe de propagande le plus populaire “La Pravda” (La Vérité), les Musulmans nous répètent que leur religion est la religion de tolérance et de paix et le Marmara chargé de djihadistes partis pour en découdre avec Tsahal, la flottille de la Paix chargé d’humanitaires !
C’est donc bien la conjonction de ces idéologies communistes et musulmanes qui ont tant de point commun dans leurs perversités comme dans leurs objectifs totalitaires. Pour les uns comme pour les autres, la Fin justifie les Moyens, qui est la racine de tous les totalitarismes, de tous les intégrismes.
Mais l’Islam précède le totalitarisme “scientifique” et athée de 1’300 ans et Alinski est un avatar moderne de la duplicité idéologique.
Le communisme a fait chez nous le lit de l’islamisme en formatant la pensée de nos bons intellos-socialos-bobos, tiers-mondistes, camarades syndiqués et autres compagnons de route. Au point qu’aujourd’hui encore, malgré le bilan de centaines de millions de victimes connus, certains s’en réclament encore. Ceux qui se sont fourvoyés hier, après son effondrement, n’ont jamais fait amende honorable pour leur terrible erreur…
PetitBonhomme
ça ne m’étonnerait pas que Jeanne soit proche des Lefèbvristes, même si elle l’ignore elle-même.
Cher Monsieur Millière,
Permettez-moi de vous poser une question au sujet du Président Obama. Non pas sur l’extrait « Barack Obama et Saul Alinsky » dont je ne suis pas à même d’apprécier la justesse. Je vois, bien sûr, le parallèle entre le projet de déstabilisation d’Alinsky et celui d’Obama, et aussi entre l’entrisme que l’un préconise et que l’autre met en pratique ; mais je ne vois pas qu’Obama se réfère à Saul Alinsky comme Walter Ulbricht, disons, se référait à Marx, ou comme le philosophe Christian Wolff se référait à Leibniz. Aux USA, il vaut mieux pas, évidemment. Bref, je ne puis en juger.
Ma question porte sur deux notices, l’une parue dans Israel Today, l’autre parue sur le blog de Avi Lipkin et reprise par Pamela Geller.
Tout d’abord les deux notices :
1ère citation:
The feeling among the Israeli public is that Obama is appeasing the Muslim world at the expense of Israel.
“The American President told me in confidence that he is a Muslim”, said Egyptian Foreign Minister Ahmed Aboul Gheit on Nile TV. That could explain why Obama has instructed that the term ‘Islamic extremism’ no longer be used in official government documents and statements.
Aviel Schneider, Israel Today, April 29, 2010
http://www.israeltoday.co.il/default.aspx?tabid=128&view=item&idx=2041
2ème citation:
Finally, during the week of 14-18th of January 2010, just on the eve of my winter tour to the US, Rachel [Lipkin] picked up a Nile TV broadcast in which Egyptian Foreign Minister Abul Gheit said on the “Round Table Show” that he had had a one on one meeting with Obama who swore to him that he was a Moslem, the son of a Moslem father and step-son of Moslem step-father, that his half-brothers in Kenya were Moslems, and that he was loyal to the Moslem agenda. He asked that the Moslem world show patience. Obama promised that once he overcame some domestic American problems (Healthcare), that he would show the Moslem world what he would do with Israel.
Avi Lipkin, Obama, Non-Proliferation Treaty and Israel, Web Today – Your Daily Conservative News Alternative, June 16, 2010
atlasshrugs2000.typepad.com/atlas_shrugs/2010/06/-obama-tells-egyptian-foreign-minister-i-am-a-muslim-stealth-coup-on-the-white-house.html
Au sujet de Israel Today je lis dans Wikipedia:
Israel HaYom(ישראל היום ) is an Israeli national Hebrew-language free daily newspaper first published on July 30, 2007 and currently published in Tabloid format. The name is a variation of the popular USA Today, though there is no relation between the two publications. It is the 2nd largest daily circulation in Israel with a market share that rose in the last half of 2009 from 23.2 to 26.6 percent. Chief editor is Amos Regev. Publicist Dan Margalit left Maariv to join Israel HaYom.
Du sérieux, apparemment
Sur le blog de Avi Lipkin , on peut lire, entre autre :
Avi Lipkin written four books: Is Fanatic Islam a Global Threat? Christian Revival for Israel’s Survival. Islamic Threat Updates Almanac =1 and Israel
Bellar,
Le cheminement est plus complexe !
Cocophile devenue cocophobe…
Judéophile devenue judéophobe…
Va comprendre, Charles !
Je viens de me rendre compte que la fin de ma lettre n’a pas été punbliée. La voici:
Sur le blog de Avi Lipkin , on peut lire, entre autre :
Avi Lipkin written four books: Is Fanatic Islam a Global Threat? Christian Revival for Israel’s Survival. Islamic Threat Updates Almanac =1 and Israel’s Bible Bloc. The first three books were written under the pen name of Victor Mordecai for security reasons, but writes the fourth book under Dennis Avi Lipkin since he is running for the Israeli Knesset elections at the head of a Judeo-Christian Bible Bloc party called “Gush Hatanakhi” in Hebrew.
Rachel Lipkin has worked for Israel’s Radio service in Arabic for the last 25 years monitoring Arabic language broadcast on radio and TV as well as newspapers.
Là encore, du sérieux, me semble-t-il.
Le blog Bivouac remarquait, il y a peu, que cette information n’est pas vérifiée. Cela veut-il dire qu’elle soit invérifiable ? Il suffirait de retrouver l’émission de mi-janvier 2010 dans laquelle le ministre égyptien des Affaires étrangères affirme qu’Obama lui aurait confié qu’il est toujours musulman. Si tel était le cas, alors le Président aurait menti sciemment à ses concitoyens – avec le bonjour de Bill Clinton ! Il est évidemment possible que la télévision égyptienne, pour des raisons transparentes, l’ait retirée de la circulation. Que Aviel Schneider et Avi Lipkin aient inventé cette histoire ne me paraît pas probable. Il est vrai que beaucoup de temps a passé depuis l’information de Israel Today (29 avril 2010).
Que pouvez-vous nous dire sur cette affaire ?
Sans l’interview que vous avez accordée à M. Grumberg, dans laquelle vous parlez avec chaleur de vos auditeurs et lecteurs, je n’aurais pas osé prendre sur votre temps. Peut-être pourriez-vous faire parvenir vos remarques aux rédacteurs du blog ? Elles devraient intéresser tous les drzz-eurs.
Bonne journée à vous, cher Guy Millière, et bonne journée aux rédacteurs et usagers de drzz,
J. H.
Joel
Déjà sur sa nationalité et lieu de naissance, il ne serait pas très clair de ce côté là non plus. Dommage que l’équipe Mc Caine ait répugné à en parler dans sa campagne présidentielle. Maintenant effectivement il serait intéressant de savoir si cela est vrai (s’il est resté musulman), ce qui expliquerait qu’il n’y ait pas de fatwa sur lui ?
PB
J’ai suivi de nombreuses interventions de “Soeur Jeanne”, et il y a toujours ce que tu sais enrobé de bon samaritain catho, le coeur sur la main et la pique toujours prête mais noyée dans un déluge de faux sentiments bien baveux et bien mielleux. Mais tout recouvert de miel qu’il puisse être, le fiel transparaît malgrè tout. Et le veilleur veille …
Il est évident, pour les raisons exposées dans le texte, qu’Obama ne peut se référer explicitement à Alinsky: ce serait totalement contraire à la méthode Alinsky.
Quant aux déclarations rapportées dans Israel Today sur le fait qu’Obama serait toujours musulman: ce n’est pas du tout la première fois que de telles déclarations circulent. Obama est né musulman: et aux yeux des musulmans, il est toujours musulman. A chaque fois qu’un dirigeant musulman a parlé d’Obama comme d’un musulman, nul membre de l’administration n’a réfuté. La politique suivie par Obama au Proche-Orient est en rupture avec celle de tous ses prédécesseurs. En s’appuyant sur l’Iran islamiste et sur la Turquie islamique, Obama, cela dit, mécontente fortement l’Egypte et l’Arabie Saoudite. La position de Saul Alinsky sur le Proche-Orient peut se trouver aisément devinée si l’on regarde la position de tous les disciples de Saul Alinsky aux Etats-Unis: radicalement anti-israélienne. Très favorable à a destruction d’Israël.