Publié par Jean-Patrick Grumberg le 22 juin 2010

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L’article de Guy Millière la guerre contre Israël me permet de jeter un regard nouveau sur un article, paru début juin 2010 sur WorldNetDaily, et que, faute de confirmation par d’autres sources fiables, je n’avais jamais mentionné jusque là.

 

 

Je vous le livre donc aujourd’hui car il recoupe certaines des informations révélées par Guy Millière dans son article.

 

Jérome Corsi, dans cet article, avance que selon une source proche du gouvernement Netanyahu, un haut conseiller d’Obama est le contact, au sein de la Maison Blanche, du mouvement Free Gaza, qui a pour objectif de faire tomber le blocus d’Israël contre Gaza.

 

La source en question, un officier de carrière dont la fiabilité et la compétence ont été utilisés pour l’écriture du livre « Pourquoi Israël ne peut attendre », a identifié John O. Brennan, conseil en contre terrorisme d’Obama, comme la taupe.

 

Si cette théorie se confirme, elle permet donc de supposer que la flottille « de la paix » agissait selon les instructions et en coordination avec la Maison Blanche.

 

John O. Brennan a été invité à rencontrer des étudiants musulmans, lors de réunions organisées par la Société Islamique d’Amérique du Nord, un groupement impliqué, sans avoir été condamné, dans le financement du Hamas par la « Sainte Fondation du Texas », et dont le fondateur a écopé d’une peine de prison à vie.

 

Lors d’une de ces réunions, Brennan a déclaré être un « citoyen du monde » et que l’Amérique  ne devrait jamais utiliser la méthode de profiling pour assurer sa propre sécurité intérieure.

 

Le New York Times annonçait cette semaine que l’administration Obama réévaluait sa relation à Israël, et que le blocus de Gaza lui paraissait intenable. Ce à quoi Netanyahu répondait, au cours d’une conférence de presse, qu’Israël n’a pas à s’excuser de se défendre, ce qui suppose avec force qu’ « Israël ne lèvera certainement pas le blocus »

 

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John Brennan


Virage de Brennan  vers l’Islam

 

Au cours d’un discours au centre d’études stratégiques et internationales en août 2009, Brennan a  mis en garde que « le fait d’utiliser le terme Jihad, qui évoque la purification personnelle et la guerre sainte dans un but de quête morale, pour décrire le terrorisme, risque de renforcer l’idée que les Etats Unis sont en guerre contre l’Islam lui-même »

 

Lors du même discours, il recommandait que les Etats Unis encouragent une meilleure intégration de l’organisation terroriste Hezbollah au sein du gouvernement libanais. Il ajoutait que le Hezbollah, dans un réel effort pour le revêtir d’un masque et d’habits présentables, n’était certes qu’un mouvement terroriste dans les années 80, mais qu’il a beaucoup évolué au cours des années, et qu’il est maintenant membre du parlement, membre du gouvernement, et composé d’avocats et de docteurs.

 

De la même façon, l’organisation « humanitaire » turque, maintenant démasquée comme participant de la mouvance terroriste, IHH, convient parfaitement à la définition de Brennan du fait de l’existence de sa branche caritative, même si ses liens avec Al Qaida ont été parfaitement démontrés par le Juge Bruguière.

 

Dans son discours devant les étudiants en droit de l’Université de New York, John Brennan s’est fendu d’un long discours en arabe qu’il n’a pas traduit en Anglais pour les étudiants non arabisants. Dans ce discours, il rappelait avoir passé plusieurs années d’études au Caire dans les années 70, et surtout, il ne fit référence à Jérusalem que sous son nom arabe « Al Quds ».

 

En poste en Arabie Saoudite, a-t-il ajouté, j’ai vu comment nos partenaires saoudiens remplissaient leurs devoirs en tant que gardiens des deux saintes mosquées de La Mecque et de Médine, « J’ai été émerveillé de la majesté du Hadj et par le dévouement de ceux qui ont rempli leur devoir de musulmans en faisant ce pèlerinage. »

 

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Les copains radicaux d’Obama au centre du mouvement Free Gaza

 

William Ayers et Bernardine Dohr membres du réseau terroriste Weather Underground, et Jodie Evans, leader de l’organisation radicale Code Pink, sont tous les trois des supporters actifs du mouvement Free Gaza, une coalition d’activistes et de pro-palestiniens qui ont participé à la mise sur pieds de la flottille « de la paix »

 

WND explique qu’Obama a débuté sa carrière politique à Chicago lors d’une opération de fund raising (levée de fond) qui s’est tenue… dans l’appartement de Ayers et Dhorn, et ou il a été présenté comme le candidat choisi pour se présenter au poste de sénateur de l’Illinois, en remplaçant de la communiste Alice Palmer.

En Janvier dernier, WND révélait que Ayers, Dohrn et Evans se sont retrouvés impliqués dans la provocation d’émeutes dans les rues égyptiennes, afin de forcer le blocus de Gaza,  et de rentrer en force dans la bande contrôlée par le Hamas, avec le mouvement Free Gaza.

 

Si ces informations se confirment, et l’aura quasi mystique qui entourait jusque là Obama s’étant presque totalement dissoute dans les eaux polluées par la marée noire, et les journalistes américains recommençant enfin leur vrai travail d’investigation, le dernier jugement de la cours suprême pourrait directement renvoyer John Brennan et peut être qui sait, Obama lui-même (!) devant les tribunaux.


Ce lundi 21 juin 2010, la cours suprême vient en effet de confirmer par six voix contre trois lors d’une décision qui ne manquera pas de modifier très profondément les rapports des ONG américaines avec les organisations terroristes, que la loi interdit tout support matériel, tout conseil, à des organisations terroristes internationales. « Toute aide tangible, que ce soit une aide financière, ou des conseils légaux ou politiques, libère les organisations terroristes de ressources qu’elles peuvent ensuite utiliser à des fins violentes » « la collaboration d’ONG offre à ces organisation terroristes une légitimité qui leur facilité les tâches de recrutement et de levée de fond, autant de choses qui aident à perpétrer des attaques terroristes » précise le chef de la cour suprême John Roberts.

 

Les défenseurs d’organisations de gauche craignent que cette décision aura des répercutions sur ceux qui critiquent le gouvernement israélien, critiques qui pourraient être considérées comme un soutien à l’organisation terroriste Hamas. Jimmy Carter, qui a pris des contacts avec le Hamas, est au cœur de ces inquiétudes.

 

En revanche, Anne Marie Mc Avoy, professeur de droit et ancien prosécuteur fédéral, salue cette décision « qui remet enfin les aspects objectifs au centre des réalités » d’un monde ou AlQaeda cherche à se financer au travers « d’œuvres de charité ». « En aidant les terroristes, ajoute Mc Avoy, même par la bande, les ONG libèrent les énergies des terroristes qui peuvent se concentrer sur une chose : semer la terreur, faire de nouvelles attaques »

 

La décision intégrale de cette décision fondamentale, qui va démasquer de façon profonde tout un tas de fausses ONG humanitaires, modifier le rapport des forces de façon durable, et entraver la navigation en eaux troubles de certains membres de l’administration Obama se trouve ici : 

 

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