Nous publions ici en exclusivité un extrait d’un livre autobiographique inédit de Guy Millière, à paraître en 2011. L’épisode qui s’y trouve relaté date de 1971.
En lisant ce texte, on comprendra aisément pourquoi sa parution aujourd’hui nous semble importante.
Je pris l’avion pour Istanbul. C’était une ville où je m’étais rendu déjà deux fois, et qui m’était familière. Je voulais, qui plus est, que mon arrivée au Proche-Orient soit graduelle, et utiliser la route me semblait approprié.
Je descendis au travers de l’Anatolie en autocar, parmi les paysans turcs. Il n’y avait pas de climatisation, et pour rafraîchir et parfumer l’atmosphère, le chauffeur s’arrêtait toutes les deux heures pour verser de l’eau de Cologne sur la tête ou sur les mains des voyageurs. J’arrivais à Antakya, tout près de la frontière au soleil couchant, et je décidai d’y passer la nuit. Le matin venu, je pensais n’avoir aucun problème pour trouver un taxi me conduisant vers la Syrie, mais ce ne fut pas le cas. On me demanda ce que je voulais aller faire dans ce pays, comme s’il s’agissait de ma part d’une démarche étrange. Celui qui, après des heures de tractations, accepta de me déposer me laissa à une centaine de mètres des postes de douane et repartit aussitôt.
Le pays que je découvris me fit comprendre les réticences des Turcs. Les douaniers étaient très fermés, hautains, soupçonneux. Mes bagages furent fouillés intégralement, et moi aussi. J’avais avec moi un exemplaire du magazineLe nouvel Observateur, et il fut saisi et jeté à la corbeille par un homme qui utilisa d’un air dégoûté un mot que j’allais beaucoup entendre pendant quelques jours : Yahoud. Juif. J’appris que le Nouvel Observateur avait été fondé par des Juifs, et que c’était suffisant pour qu’aucun exemplaire n’entre en territoire syrien. Yahoud ?, me demanda-t-on. Non, je n’étais pas juif, et j’eus à le dire, une première fois.
A Alep, la grande ville du Nord, dans le seul hôtel que j’aie trouvé et où j’ai dormi le soir venu, une carte était fixée au mur, et je découvris que la ville de Turquie que je venais de quitter était, sur une carte syrienne, en Syrie. Sur la carte, je le découvris aussi, Israël n’existait pas, et il y avait un pays qui portait le même nom que l’hôtel : Palestine. Le Liban apparaissait comme intégré à la Syrie. Je pourrais voir, plus tard, en Allemagne de l’Est et en Russie, des cartes fictives ressemblant à celle-là : des cartes où une reconstruction fantasmatique de la réalité se substitue à la réalité.
Yahoud ? La question me fut posée à nouveau un peu plus loin, le lendemain, sur la route conduisant à Damas. J’avais demandé au chauffeur de la voiture que j’avais louée de s’arrêter pour que je prenne une photographie du désert. Je m’étais retrouvé quelques minutes plus tard aux mains d’une escouade de militaires, une bayonnette sur la gorge, confronté à l’exigence de remettre immédiatement la pellicule contenue dans mon appareil.
J’avais du dire non seulement que je n’étais pas juif, mais que je n’étais pas un espion. Le nom de Nabil, donné à l’officier, avait semblé le calmer.
Yahoud. J’ai entendu ce mot encore et toujours à Damas, en divers endroits, prononcé à chaque fois sur le ton de l’invective. Je n’ai séjourné à Damas que deux journées. Ce fut suffisant pour que Nabil m’accueille et me fasse faire le tour de la ville. Je pus voir, vite, qu’il y avait des quartiers chrétiens et des quartiers musulmans. La différence était simple : dans les quartiers musulmans, si je descendais de voiture, des enfants me jetaient des pierres, et les femmes ressemblaient à des fantômes noirs dont on ne distinguait l’avant de l’arrière que lorsqu’elles avançaient. Je sus qu’il y avait encore, à l’époque, un quartier juif où, m’a-t-on dit, je ne pouvais pas aller et dont les habitants ne pouvaient pas sortir.
Dès le deuxième jour, en début d’après-midi, j’eus le tort de demander à Nabil pourquoi, sur les cartes, Israël n’existait pas. « Parce qu’Israël n’existe pas », m’avait-il répondu imperturbable.
J’eus le tort de lui dire, surtout, que je voulais me rendre en Israël. « Tu veux m’insulter ? », m’avait-il jeté sur le ton de la colère. Comme je semblai surpris et que je réitérai ma demande, il partit en me disant de passer chercher mes affaires chez lui, ce que je fis très vite. Je décidai aussi de quitter le pays au plus tôt. Si je devais me trouver à nouveau aux mains d’une escouade militaire, je n’aurais plus le nom de Nabil pour me protéger. Contre un billet de vingt dollars, un chauffeur accepta de me conduire jusqu’à Beyrouth. La frontière entre la Syrie et le Liban était moins gardée que celle séparant la Syrie et la Turquie, et, sur les conseils du chauffeur, je pus constater que les dollars glissés dans un passeport pouvaient simplifier considérablement les formalités.
A l’arrivée, le soir venu, je descendis au Carlton, parce qu’on m’en avait donné le nom et que je voulais autre chose, très nettement autre chose que ce que j’avais connu depuis mon départ d’Istanbul. Je téléphonai à l’un des numéros qu’on m’avait donné, et le lendemain, un homme passa me prendre et me conduisit dans une banlieue, un « camp de réfugiés », comme il me le dit dans un français approximatif. Borj el-Barajné.
C’était en bord de route, au Sud. Il fallait quitter les quartiers chic du bord de mer où la ville était belle et claire, traverser des quartiers plus pauvres. Mais le « camp » semblait plus pauvre encore, plus délabré. Les bâtiments semblaient avoir été construits à la hâte et au bord de la ruine. Les passages étroits étaient sales, jonchés de détritus et de gravats. Sur les murs lépreux, lézardés ici ou là, parcourus de fils électriques suspendus de manière improbable, les seules affiches étaient des portraits de Yasser Arafat. Se dégageait une atmosphère de tristesse et de destruction. Je fus reçu dans une pièce sans fenêtres et mal éclairée par trois hommes portant keffieh, mal rasés, vêtus d’un accoutrement vaguement militaire. Je fis comme si je sympathisais pour leur cause aux fins de pouvoir entendre ce qu’ils me diraient. Et ce fut répugnant. J’ai employé le mot Israël, ils ont employé deux expressions seulement : les sionistes, ou, alternativement les juifs. Yahoud. Tous les stéréotypes dégradants de l’antisémitisme européen des années 1930 se sont retrouvés sur leurs lèvres : la « corruption » des juifs, leur caractère de « rapaces » et de « criminels », leur désir de voler et d’assassiner, leur mainmise sur le monde.
« Vous avez tué des Juifs », demandais-je. La réponse fut positive et unanime. L’un d’eux me proposa de me montrer des photos. J’acceptai. On y voyait des cadavres. Certains avaient la gorge tranchée. D’autres étaient criblés de balle. Certains plans rapprochés montraient le cratère creusé par une balle tirée sur l’arrière d’un crâne. Les morts étaient des hommes, surtout. Mais il y avait aussi des femmes et des enfants. « Des juifs », osais-je avec un sourire dont j’ai fait mon possible pour qu’il ne semble pas forcé. « Oui, des juifs », me répondit l’un des hommes. « Beaucoup de juifs », ajouta un autre. Je posai quelques questions sur les ripostes venues des « juifs », sur les objectifs finaux des Palestiniens, sur ce que je pouvais faire pour aider leur cause. Les réponses furent claires. Ils plaçaient leurs armes dans des ambulances ou dans des hôpitaux, ce qui avait pour conséquence ou que les « juifs » ne répliquaient pas ou que s’ils répliquaient, ils devaient tirer sur les ambulances ou les hôpitaux, ce qui permettait de faire des photographies utiles pour la « lutte ». On m’en montra, d’ailleurs, quelques-unes. L’objectif était la « libération de la Palestine ». « C’est notre terre », me dit l’un des hommes. « Tout ? ». « Oui, tout », répliqua-t-il en faisant un geste ample d’effacement avec la paume de sa main.
J’osai : « Si Hitler avait pu aller jusqu’au bout, ce serait réglé ». Je craignais d’être allé un peu trop loin. Mais je découvris que non. L’un des hommes me dit : « Tu as lu son livre ? ». J’acquiesçai. Il sortit un exemplaire de Mein Kampf en langue française. Il voulut me le donner, mais je lui dis que j’avais mon propre exemplaire et que je ne voulais pas prendre le sien.
Ils me proposèrent d’aller assister à une séance d’entraînement de ce qu’ils appelaient les ashbal. Lionceaux. Ils me conduisirent vers une cour où une vingtaine de garçons d’une douzaine d’années étaient en uniforme. Sous les ordres d’un adulte, ils marchèrent au pas cadencé. Ils prirent des fusils et montrèrent qu’ils en maîtrisaient le fonctionnement. Le final était une série de scènes où ils mimaient l’égorgement d’un ennemi. Les adultes présents applaudirent. Je dus me résoudre à le faire.
On me raccompagna en me demandant si je voulais rencontrer Abou Ammar, le nom de guerre d’Arafat, mais en ajoutant qu’il faudrait plusieurs jours pour l’organisation. Je dis que oui, et que je les rappellerais le lendemain. « On te téléphone », me déclara celui qui conduisait. Je posai une ultime question : « pourquoi son nom de guerre est-il Abou Ammar ? ». « Abou, c’est le père. Ammar, c’est pour Ammar Ben Yasser, un martyr, un ami du Prophète ». C’était la nuit. De retour dans ma chambre, je ressentis le besoin de prendre une longue douche, comme pour extirper de moi ce que je venais de vivre, voir et entendre. Je m’allongeai sur le lit pour néanmoins mémoriser. Je ne voulais rien oublier, pas un détail. Puis je descendis. Je hélai une voiture. Je demandai à faire le tour de la ville. Je rentrai pour dormir. La matin venu, je changeai ma date de retour, et pris un avion pour rentrer à Paris.
Je ne suis plus retourné au Liban. Dès 1971, l’année de mon voyage, le Sud du pays s’est transformé en ce que les Libanais ont appelé le Fatahland, territoire passé aux mains des milices palestiniennes. Quatre années plus tard, s’enclenchait une guerre qui allait ravager le pays et le rendre méconnaissable.
Guy Millière
Je suis totalement retournée par la lecture de ce texte de Guy. Je sais la haine, je sais l ignorance et le mal personnifié mais lire cette description de mes freres assassinés , me fait mal au ventre.
Très près d une infinie tristesse et de la desesperance . Désolée Treps …moi qui pour Guilad vous parlait de Confiance. Je suis ainsi faite, tiraillée entre l espoir et le desespoir.
Ce texte me fait mal.
Rachel
Très bon passage, ça me rappelle un reportage sur un couple de Français partant à pied jusqu’à Jérusalem, l’accueil est pareil et les mômes aussi.
Enfin… je suis impatient de lire votre livre.
Le nazisme n’est pas mort c’est une bête immonde et satanique c’est le mal personnifié par l’islam actuellement qui envahit toute l’Europe!!!!!
Quand l’Europe se réveillera il sera peut être trop tard!!!!!!!!!!
il serait peut etre temps de se compter vous ne croyez pas?
« Nous pouvons pardonner aux palestiniens de tuer nos enfants, mais nous ne pourrons jamais leur pardonner de nous obliger à tuer leurs enfants. La Paix viendra quand les Arabes aimeront leurs enfants plus qu’ils ne nous haïssent.»
Il reste encore un long chemin à parcourir avant d’y parvenir.
Quand j’avais une vingtaine d’année ( 1973), j’ai séjourné dans dansune petite ville balnéaire anglaise et fût hébergé une nuit par un “compagnon” de snooker” ( jeu de billard). Sympathique garçon au demeurant. Dans son appartement il y avait ses cousins. J’appris à ce moment que mon compagnon de jeux était palestinien et ses cousins se présentèrent à moi comme membres du Fatah. En riant ils me dirent : ” les Juifs ??? voila ce qu’on leur fait” et ils mimèrent le geste de l’égorgement. A ce moment je verfiais que la magen david que je portais n’était pas visible….je crois me souvenir que je suis resté tout de même dormir …
En lisant cet article, je pensais au témoignage de Brigitte Gabriel qui se place quelques années après le voyage relaté par M. Millière. Réfugiée libanaise chrétienne, elle se trouvait dans la salle de triage d’un hôpital israélien où elle venait d’arriver après maintes péripéties pour faire soigner sa mère. Un contingent de soldats israéliens blessés est arrivé et Brigitte s’émerveillait de voir qu’aucune priorité ne leur était accordée, les critères de triage restant les mêmes pour l’ensemble des patients, combattants ou civils. Une patiente musulmane, venue en toute sécurité bénéficier ici de soins médicaux très probablement gratuits qu’elle n’aurait trouvés nulle part ailleurs dans son monde, n’a pourtant pas hésité une seconde avant de jeter son venin : « Je voudrais les voir tous morts » (parlant des Israéliens, bien entendu).
Sur un autre blog, il y a quelques jours, un rapport relatait les tortures infligées à un soldat israélien par les membres de la première flottille « humanitaire » en route vers Gaza – entre autres, l’élargissement de la blessure au couteau qu’il avait reçue pour faire sortir les intestins. Une intervenante refusait de croire à tant de barbarie, il devait s’agir d’un faux. Combien de temps lui faut-il pour réaliser que des « faux » comme ça sont devenus monnaie courante de nos jours ? Combien de temps et d’abominations lui faut-il pour réaliser que son univers est en train de s’écrouler ?
Jean-Patrick Grumberg disait il y a quelques jours (et je l’en admire) qu’il était infiniment patient. Moi pas. J’en ai par-dessus la tête d’entendre encore après tant d’années rabâcher qu’Israël est la cause du conflit au Moyen Orient alors que c’est faux ; que les musulmans sont bien gentils et que c’est de notre faute si quelques uns d’entre eux seulement nous font des misères, alors que c’est faux ; que ceux qui déferlent sur nos rivages ne demandent pas mieux que de s’intégrer, alors que c’est faux ; que les « palestiniens » « dépouillés »´ne veulent qu’un petit coin de terre bien à eux, alors que c’est faux, faux, archi faux.
Assez de mensonges, assez, la coupe déborde !
En 1971, les Arabes étaient aux affaires du djihad. L’Europe au “peace & love”…
Dans nos villes la jeunesse célébrait la révolution sexuelle, le pacifisme, le tiers monde libéré du colonialisme et manifestait contre les GI engagés au Vietnam.
En Algérie certains de mes interlocuteurs m’expliquait le grand rêve arabe : ah si tous les musulmans du monde voulaient bien se donner la main… nous dominerions le monde.
Ce grand rêve musulman était à l’œuvre depuis les guerres coloniales, les combattants s’appelaient les moudjahidine et nous étions les roumis, les koufars. Ils criaient “Allahou akbar !” en égorgeant quand la jeunesse d’Europe avait pour slogan “faisons l’amour pas la guerre !”
Ci-après une petite chronique personnelle qui date de 1976
CHRONIQUE ALGERIENNE
1976
Mohammed
Mohammed lors de nos longs déplacements en voiture devient disert.
La promiscuité de l’habitacle partagé au milieu de nulle part, les yeux rivés sur le ruban d’asphalte qui serpente dans les immenses paysages des plateaux de l’Atlas, lui fait oublier nos différences.
Mohammed a gardé de ses postes diplomatiques en Extrême Orient, récompense après l’indépendance de ses services d’ancien moudjahid, le goût de l’emphase et des discours châtiés.
Un ancien moudjahid, ce n’est pas un « résistant » au sens occidental du terme, comme notre presse nous le traduit et le donne à penser, mais un combattant de la foi, un fanatique lancé dans le djihad (guerre de religion). Un djihadiste donc, candidat au chaïd (martyr), pour qui, à l’aune du Coran, le crime le plus abominable est d’abord de ne pas être musulman.
Il me raconte SA guerre.
Interne à Constantine, il a rejoint le maquis lors de sa dernière année du secondaire.
Son premier test de moudjahid, la preuve de sa loyauté envers « la cause », il du l’accomplir peu de temps après son arrivée au maquis par sa participation à un attentat dans une paisible petite localité de l’est algérien sur la route de Constantine à Guelma*1 : le mitraillage depuis les fenêtres d’une maison située face à l’église des villageois au sortir de la messe dominicale. Parmi les victimes, toutes civiles, il y eut nombre de femmes et d’enfants.
En récompense, seul lettré de sa katiba, il reçu dès lors le rôle éminent d’appliquer la charia au sein même de sa cellule combattante.
Il m’explique maintenant doctement la peur des hommes devant l’égorgement.
Il me dit comment les hommes peuvent monter à l’assaut sans hésiter face aux balles et comment on peut se tenir les yeux ouvert face au peloton d’exécution*2
Mais insiste t’il, aucun homme ne peut accepter d’être égorgé sans résister ou tenter de fuir.
Il poursuit
Au bivouac ceux qui n’ont pas respectés les consignes et les enseignements du prophète sont passés en jugement et la sentence est dite par lui.
Les groupes de moudjahidine se déplacent avec armes et bagages en permanence, cette mobilité étant leur meilleure sécurité. Aussi la fatigue le soir se fait sentir et le temps accordé au jugement est bref.
Tout le monde n’a qu’une idée, s’allonger sur le sol et sombrer dans un sommeil que l’épuisement écrase sur eux.
Un compagnon d’armes a été pris à se masturber derrière un pin, ou à fumer*3, ou à chaparder une ration supplémentaire, il doit en répondre !
Pour ces crimes, la sentence de mort est parfois prononcée. L’exécution, rituelle, est l’égorgement.
L’avantage au maquis est qu’elle ne gaspille pas de cartouche et ne fait pas de bruit.
La sentence est appliquée immédiatement pour que tous puissent enfin s’étendre !
Le plus lourd, le plus costaud du groupe se tient derrière le condamné qui se recroqueville et baisse la tête sur la poitrine pour se protéger le cou. L’homme alors lui applique le chien du fusil sur l’arrête nasale, au droit des sinus. Il tire alors violemment avec ce levier la tête en arrière pour découvrir la gorge.
Je comprend parfaitement le besoin que vous avez ressenti de prendre une longue douche : cotoyer une telle haine à l’état pur ne doit pas laisser indemne…
Au regard de la quasi nuit blanche que je viens de passer sur l’un de vos livre Guy, j’attend réellement avec impatience votre prochain livre
Clin d’oeil en passant à Michel : ça ne vous dirait pas de nous en écrire également une de biographie ? Votre propre parcours ayant également été bien intéressant d’après les quelques articles de vous que j’ai pu lire sur ce sujet, il y aurait également matière je pense 🙂
Il est plus facile d’apprendre la haine et la fainéantise que d’apprendre tout court, d’aller à l’école, étudier et travailler ! Ces gens sont éduqués comme des bêtes féroces, pas moins. La solution semble être la même qu’avec les chiens qui ne savent que mordre et rien d’autre. Quelle pitié ? Comment osent-ils encore parler de leur civilisation ? Tous leurs discours ne sont que mythomanie et phantasmes ! Ils vivent dans un monde imaginaire comme de grands enfants. La soumission et l’abrutissement de leur esprit sont complets.
Ils auraient pu essayer de relever le défi pour la mise en valeur du désert. Mais, ils sont trop indolents pour cela. Ils font le choix de perdre comme le font tant d’immigrés dans les banlieues. Pas de volonté de bien faire, pas de volonté tout court. La stagnation de tout ce qui est autre chose que la reproduction ! À quel stade du développement humain se trouve cette population ? Le stade des insectes parasites ?
Un vraitable torchon!!! quel tissu de mensonges ??? On sent la haine qui “pisse” de chaque mot de cette m…. sans nom. Sachez seulement, que “mein kampf” n’a pas été écrit au moyen orient! alors, vos leçons de moral, mettez les ou je pense et bien profond….et votre bouquin aussi. ce genre de torchon est fait uniquement pour mettre de l’huile sur le feu, reveillez les vieilles haines (que vous aimez entretenir) et vous faire de l’argent (sale) en vendant la division et la peur!!! vous n’est pas retourné au Liban depuis 71 tant mieux, n’y remettez plus les pieds, vous y êtes persona non grata.
« Ils auraient pu essayer de relever le défi pour la mise en valeur du désert. »
L’Arabe déteste le désert cet océan asséché, quand il le fréquente ce n’est que pour le traverser ou attaquer un convoi. L’Arabe est un citadin et son instinct de pillard le pousse à façonner une architecture déroutante mais efficace pour ses activités mafieuses. Les terrasses des maisons à patio, pour les femmes et les très jeunes pas encore pubères qui servent d’estafette, par où passe toute l’information, tandis que les hommes s’activent dans un réseau de rue étroites, véritable coupe gorge pour toutes intrusions étrangères. Loin de lui l’idée de travailler ce désert qui le nourri en butin tandis que l’oasis cultivée par les Harratins regorge de fruits, légumes et viandes dont la plus grande partie est la rançon de la protection clanique. L’Arabe n’a jamais été inspiré par le désert au même titre que son cheval qui ne doit ses qualités qu’à une suralimentation citadine au service de courses effrénées de ses maitres avides de butin.
Réponse à “Liban libre”: mon texte relate une expérience vécue. Je n’incrimine pas les Libanais. Je constate ce qui se faisait et se disait dans les “camps de réfugiés” palestiniens. Ces camps constituaient, à mes yeux, des abcès au sein du Liban, qui était alors un pays prospère. Depuis le Liban a connu de multiples guerres meurtrières nées de la présence sur son sol de milices terroristes palestiniennes, puis de la création de milices terroristes shiites, dont la principale est le Hezbollah. Le Liban d’aujourd’hui est asservi par l’islam radical, la Syrie et l’Iran. Les gens que j’ai pu y connaître sont morts ou en exil. Les Chrétiens y sont une minorité opprimée. Mein Kampf a été écrit en Europe, mais continue à se vendre dans tout le Proche-Orient. Les enfants palestiniens apprennent toujours à égorger ou à devenir “martyrs” en tuant des Juifs. Les vieilles haines sont cultivées par le Hezbollah, le Hamas, l’Autorité Palestinienne, et le gouvernement libanais, soumis au Hezbollah y contribue. Je n’ai aucune envie de revenir dans un pays qui interdit l’entrée sur son sol des juifs et pratique donc une politique antisémite. Je pourrai revenir au Liban le jour où il sera effectivement libre, donc le jour où une organisation telle que le Hezbollah aura été éradiquée sans restes et où les camps palestiniens auront disparu. Le ton d’invective excitée de ce courrier montre très bien pourquoi je ne veux revenir au Liban: risquer de rencontrer des fanatiques, potentiellement armés, non merci.
Les commentaires de “Liban libre” (lisez : Hezbollah) illustrent pafaitement l’article de M. Millière. On n’avait certes pas besoin de confirmation concernant l’abrutissement haineux des mahomédans mais l’auteur nous la fournit sans qu’on la lui demande – merci M’sieur.
C’est vrai qu’aprés les propos de “Liban libre” des pistolets vous poussent au bout des doigts !
Faut qu’il se mette bien dans la tête le pôvre que le Liban appelle sur lui la foudre et que celle-ci NE PEUT PAS NE PAS VENIR SAUF A FAIRE LEUR PROPRE MENAGE ET VIDER LEURS ENTURBANNES !
La Turquie change. En quatre mois, le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan (AKP, islamiste) a mis au pas l’armée, s’est rapproché de l’Iran et éloigné d’Israël et de l’Europe. La nostalgie de l’empire ottoman revient en force…