Publié par Dreuz Info le 2 juillet 2010

karsenti1

 

 

 

Dans l’affaire Al Dura, quelques vérités émergent. Enfin.

 

 

1  La justice a dit le droit, et a démontré le mensonge et la machination montés par des journalistes que les idéologies totalitaires excitent.

 

 

2  On peut trouver des journalistes prêts à soutenir les manipulateurs.

 

 

3  combien de journalistes tolèrent qu’on ose, comme l’a fait Philippe Karsenty, s’opposer à leur divine parole, et chahuter leur statut social. Mentir, manipuler, désinformer, censurer, tricher, inventer, ce n’est pas vraiment ce qui les arrête. Etre trainé en justice, voir leurs mensonges décortiqués et mis en lumière, c’est insoutenable.

 

 

4  s’il y a bien une chose que l’on peut dire de Philippe Karsenty, c’est qu’il ne lâche pas prise, quel que soit le coût pour sa vie privée, sociale, professionnelle. A ce titre, je lui tire mon chapeau.

 

 

Al-Dura-mort.jpg
un mort, un blessé, tous les deux criblés de balles : pas une goutte de sang.

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 


 

 

 

 

 

 

Après la récente1 condamnation de Canal + pour diffamation contre Philippe Karsenty, le 10 juin dernier, c’est au tour de l’Express de se prendre une raclée.

 

 

L’Express avait publié, le 24 avril 2008,  un article de Vincent Hugeux destiné à faire la promotion du reportage de Canal +: « Manipulation : les faussaires de la Toile ».

 

 

Voici les deux extraits les plus significatifs de l’article qui ont incité Philippe Karsenty à porter plainte :

« C’est un documentaire d’utilité publique: dans Rumeurs, intox: les nouvelles guerres de l’info, diffusé ce jeudi soir sur Canal+, Stéphane Malterre fait un sort à quelques “hoax” récents, des élucubrations (JPG : elles vous les ont mis profond, les élucubrations) sur les attentats du 11 septembre aux attaques concertées contre le journaliste Charles Enderlin. » (JPG : ça on peut le dire)

 

« Hélas expéditif, l’épisode consacré au journaliste Charles Enderlin cible d’une campagne aussi haineuse et acharnée qu’inepte, a le mérite, là encore, de mettre en scène quelques-uns des spécimens les plus atteints par une forme pathétique de névrose obsessionnelle: citons l’historien Richard Landes ou le Français Philippe Karsenty. »


Proverbe sioux bien connu : regarde le rocher qui est dans ton œil, et pas le grain de sable dans l’œil du voisin. Hug. Le juge a appliqué le proverbe à la lettre. Voici ce qu’il dit :

« Les imputations diffamatoires sont réputées, de droit, faites avec intention de nuire »

 

 

Ainsi est clairement établi de quel coté se trouve la névrose.

 

 

Mais le juge ne s’arrête pas là. Dans un commentaire particulièrement humiliant pour le journaliste Vincent Hugeux, le juge ajoute : « mais elles peuvent être justifiées lorsque l’auteur établit sa bonne foi », bonne foi que le juge a reconnu car le journaliste aurait écrit son article après avoir été influencé par le reportage diffamatoire de Canal +.

 

 

Autrement dit, le journaliste Vincent Hugeux a certes eu l’intention de nuire, mais c’est un faible. Tellement faible que le juge lui a accordé des grandes circonstances atténuantes et ne l’a pas accablé, dans son jugement. Incapable de former seul son jugement, le premier reportage qui lui tombe sous la main l’a fait tournoyer comme une girouette, au point que sa bonne foi ne laissait aucun doute. Pauvre gars. Ca ne doit pas être facile, quand on se laisse si facilement mener par le bout du nez, d’exercer une profession qui demande force de caractère et capacité d’analyse.

 

 

Et nous devons ajouter, pour être complet, que la névrose de Vincent Hugeux, doublée d’intention de nuire, triplée d’une risible propension, venant d’un professionnel des médias, à se laisser influencer par la petite lucarne, est couronnée par une absence de lucidité calamiteuse : n’est ce pas d’un reportage jugé diffamatoire par le tribunal que le gratte papier s’est laissé influencé.

 

 

Autant de qualités réunies chez un seul homme, journaliste de surcroît, ça mérite la légion d’honneur.

 

 

D’autant qu’il s’est montré capable, toujours selon le juge, d’une qualité très prisée ces jours ci dans la profession, et dont on a pu voir toute la puissance lors de la  diabolisation généralisée de l’apéro à la goutte d’or : l’usage de la la diffamation comme rempart au débat d’idées. « Les propos incriminés ne relèvent pas, comme prétendu par les défendeurs, conclut le juge, du débat d’idées ou du jugement de valeur, mais constituent des allégations diffamatoires. »

 


Jean Patrick Grumberg


 

1 http://www.drzz.info/article-canal-condamnes-pour-diffamation-a-l-encontre-de-philippe-karsenty-52057969-comments.html

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