A droite, Fadlallah, un des visages du diable.
A gauche, Frances Guy, un de ses nombreux suppôts
Sur le site internet du Foreign & Commonwealth Office de sa gracieuse majesté la reine d’Angleterre, l’ambassadrice de Grande Bretagne au Liban Frances Guy a publié, le 5 juin dernier, le communiqué suivant dont la version originale est à la fin de cet article. Si vous vous rendez sur le site du Foreign Office, vous ne trouverez pas cet article. Il a été remplacé cet après midi par les excuses de son auteur dont l’hypocrisie déborde de chaque phrase, et qui seront peut être remplacées par de nouvelles excuses pour s’excuser de ses excuses qui n’en sont aucunement.
Voici l’adaptation française de l’article.
“Mort d’un honnête homme” (oui c’est hard)
“L’un des privilèges d’être diplomate, ce sont les gens que vous rencontrez. Formidables ou banals, passionnés et enflammés. Les libanais me demandent souvent quel politicien j’admire le plus. C’est une question injuste, car beaucoup veulent utiliser ma réponse comme un argument. Aussi j’évite de mentionner les hommes politiques que j’apprécie, ainsi que ceux qui m’impressionnent le plus.
Jusqu’à hier, ma réponse préférée aurait été Sheikh Mohammed Hussein Fadlallah, le chef du clergé Shiite du Liban, et un des leaders les plus respecté par de nombreux musulmans Shiite de par le monde. Quand vous lui rendiez visite, vous étiez assuré d’avoir une réelle discussion avec lui, un débat respectueux, et vous saviez à l’avance que vous repartiriez en étant une meilleure personne qu’en arrivant. Ceci, pour moi, est le signe d’un authentique homme de religion. Un être qui a un impact sur tous ceux qu’il rencontre, quelle que soit leur croyance. Sheikh Fadlallah est décédé hier. Le Liban est aujourd’hui un pays un peu moins beau qu’hier, et son absence se fera ressentir bien au-delà des frontières libanaises.
Je me souviens très bien quand j’ai été nommée ambassadrice au Liban, un musulman de ma connaissance vint me dire à quel point j’étais chanceuse, car j’aurai le privilège de rencontrer le Sheikh Fadlallah. Comme il avait raison. J’étais triste quand j’ai entendu la nouvelle, et je sais que la vie de nombreuses personnes en sera brisée. Le monde a besoin de plus d’hommes comme lui, capable de tendre la main au-delà des religions, de reconnaître la réalité du monde moderne et d’avoir l’audace d’affronter les contraintes anciennes. Qu’il repose en paix.”
Frances Guy.
Le jour même de cette parution sur le site internet du Foreign Office, Con Coughlin, le rédacteur en chef de la section affaires étrangères du quotidien anglais The Telegraph, grand spécialiste du moyen orient et du terrorisme de l’islam, et auteur du livre « le fantôme de Khomeini », met le lecteur en garde (il n’avait pas connaissance, au moment de la publication de son article, du communiqué du Foreign Office) « ne vous laissez par rouler dans la farine par les témoignages de sympathie qui pleuvent du monde entier au sujet du soi disant leader spirituel de la milice terroriste Shiite Hezbollah. Il était considéré par le département d’état américain comme un terroriste, et si vous regardez son pédigrée, vous constaterez qu’il était toujours dans les parages immédiats de terroristes comme Abu Nidal ou Carlos. »
« L’une des ses dernières fatwa avant de mourir a été d’autoriser les attentats suicides. En tant qu’un des leaders du Hezbollah, il a personnellement donné le feu vert de l’attaque terroriste qui a tuée plus de trois cent personnes, y compris le chef de la station locale du CIA, à Beyrouth en 1983. Il a personnellement béni les futurs auteurs de l’attentat au moment au moment ou ils partaient pour exécuter leur monstrueuse mission. »
« Je l’ai interviewé en 1985 dans la banlieue de Beyrouth », dit Coughlin. « Il était ami intime avec Khomeini, et pendant les interviews, il était le charme personnifié, m’offrant des douceurs et du thé, s’excusant de ne rien pouvoir faire pour relâcher les otages (les otages américains détenus par le Hezbollah, par lui, sur ordre de l’Iran), tant que ces pestiférés d’américains ne cesseront pas de se mêler des affaires libanaises. Au moment de partir, un de ses gardes du corps demanda à voir mon passeport. Plus tard, je compris que c’était un terroriste du Hezbollah, et qu’il vérifiait si j’étais américain. Six mois plus tard, mon ami John Mc Carthy rencontra le Sheikh Fadlallah dans des conditions similaires. Le lendemain, il était kidnappé. »
« Je ne regretterais pas sa diabolique influence sur le moyen orient. »
Jean-Patrick Grumberg
Frances Guy
Ambassador to the Republic of Lebanon, Beirut
The passing of decent men Posted 05 July 2010 by Frances Guy | 11 comments
One of the privileges of being a diplomat is the people you meet; great and small, passionate and furious. People in Lebanon like to ask me which politician I admire most. It is an unfair question, obviously, and many are seeking to make a political response of their own. I usually avoid answering by referring to those I enjoy meeting the most and those that impress me the most. Until yesterday my preferred answer was to refer to Sheikh Mohammed Hussein Fadlallah, head of the Shia clergy in Lebanon and much admired leader of many Shia muslims throughout the world. When you visited him you could be sure of a real debate, a respectful argument and you knew you would leave his presence feeling a better person. That for me is the real effect of a true man of religion; leaving an impact on everyone he meets, no matter what their faith. Sheikh Fadlallah passed away yesterday. Lebanon is a lesser place the day after but his absence will be felt well beyond Lebanon’s shores. I remember well when I was nominated ambassador to Beirut, a muslim acquaintance sought me out to tell me how lucky I was because I would get a chance to meet Sheikh Fadlallah. Truly he was right. If I was sad to hear the news I know other peoples’ lives will be truly blighted. The world needs more men like him willing to reach out across faiths, acknowledging the reality of the modern world and daring to confront old constraints. May he rest in peace.
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Ces deux commentaires si différents émanant de deux personnes d’un même pays prouvent que nous sommes infestés jusqu’à la moelle par les “porteurs de valises” si prompts à faire tuer leurs frères qui défendent la liberté.
Cet aveuglement d’une certaine catégorie d’européens est encore incompréhensible. Comment des ambassadeurs peuvent-ils, alors qu’ils représentent tout un pays, se laisser aller à des “affections particulières” avec l’ennemi ?
Et il y en a tant en Europe !
Que l’âme de ce viel enculé erre dans les couloirs de l’enfer pour l’éternité, et que lorsqu’il voudra s’assoir il se crame le cul au 20 ième degré.
On voit sur la photo qu’elle s’est couvert la tête en signe de “respect”, comme Laurence Ferrari devant le nabot iranien.
Dans ce geste là, tout est dit d’emblée.
L’ambassadrice Frances Guy ne s’est pas contentée de se foutre un foulard sur la gueule…elle porte le voile en “bonne et due forme” !!
encore une crypto…
A mettre sur nos tablettes pour le réglement final à venir !
Pas de quartier pour les renégats !
“… et son absence se fera ressentir bien au-delà des frontières libanaises.”…
oui, on n’entendra plus ses discours de haine, ils seront de toute façon, remplacés par d’autres tout aussi virulents.
Roberto
C’est vrai votre réflexion est intéressante.
Les pays soumis se comportent donc en dhimmis et une femme et pas n’importe laquelle ne peut que renforcer l’affichage de leur allégeance.
Dans la république de bananes, la Félonie est invisible comme le nuage radioactif !
Ailleurs en Occident, on regarde la trahison avec beaucoup de compassion !
Ils (les musulmans) sont très content qu’on nomme une ambassadrice. Car eux, enferment “leurs” femmes qu’ils les considèrent comme le maillon faible des sociétés, la faiblesse qui permet à quelqu’un de s’introduire dans une société, voire de s’en emparer, à bon compte. Ils enferment donc les femmes chez eux et en corolaire jouent (cherchent) la femme chez les autres autant que possible.
L’honneur (de l’homme) est précisément jugé à l’aune de la capacité à tenir les femmes sous le joug, le déshonneur, c’est de les libérer et de les laisser à leur libre choix.
En Dar el Islam, prendre la femme d’un musulman est puni de mort, prendre la femme d’un non-musulman est hautement apprécié et recommandé.
Ils sont donc très contents de voir débarquer “une femme” envoyer par l’ennemi. Ils vont pouvoir la “séduire” et la “baiser” à bon compte (ici je parle au figuré bien sûr !). Ils mépriseront donc la femme mais également ceux qui ont cru bon de l’envoyer ! Ces peuples occidentaux de cocus et de faibles.
Et cette conne de Frances Guy s’empresse donc de leur donner raison et de faire le jeux de ceux-là mêmes qui méprisent tant les femmes ! Frances, c’est vraiment la conne de chez Conne !
Désolé pour ma vulgarité (en particulier pour celles qui interviennent sur ce site !)
Une petite fellation post mortem, le vieux?……..Je mets mon torchon sur la tête ça fera plus vrai ….. Ah, que ne ferait-on d’efforts pour la couleur locale ….entre l’urine et la diarrhée.
Serpillère !!!!!!!……………………..
“Comment des ambassadeurs peuvent-ils, alors qu’ils représentent tout un pays, se laisser aller à des “affections particulières” avec l’ennemi ?”
Un ambassadeur, un diplomate n’a pas d’ennemis. Il faut comprendre cela. Pas d’amis non plus, me direz-vous. C’est exact, et difficile.
Frances n’a fait que s’exprimer comme elle le fait souvent, avec candeur, franchise. Elle est allée trop loin, peut-être, en voulant trop parler avec son coeur, ses tripes, comme elle le fait souvent (d’ailleurs, elle ne l’a fait que sur son blog, pas de manière officielle – il y a de la désinformation dans l’air, ici). Quoi qu’il en soit, parler avec son coeur : en ce sens, elle a sans doute eu tort. Mais attention.
1) Elle est britannique ; notre froideur de francs n’est pas de son monde. Certes, un diplomate français ne peut pas se permettre le centième de ce qui est “common place” au Royaume-Uni. Nous n’en sommes pas plus efficaces pour autant, loin de là.
2) Elle a admiré cet homme, elle l’a dit simplement. En déduire qu’il ait eu sur elle une influence opérationnelle serait méconnaitre la formation et le caractère de notre amie britannique.
3) Elle a corrigé sa formulation, et ses explications ne sont pas de “pathétiques excuses” comme on a pu le lire ici où là. De plus, le Foreign Office n’y est pas étranger, ce qui est plutôt bon signe.
4) Quand un ambassadeur français sera autorisé à tenir un blog avec autant de liberté que le fait Frances (y compris avec les petites notes qu’il faut quand elle dérape), la France sera devenue un grand pays. Pour d’autres raisons, par ailleurs, mais celle-là vient avec les autres.
Dans une perspective française, sir W. Churchill était un dépravé dépressif. Certes. Mais il a tenu tête à Hitler, longtemps seul, avec humour et courage, auto-dérision et défiance vis-à-vis de tous, surtout de ses meilleurs “alliés”. Frances est de la même famille. Si vous ne la comprenez pas, ce que je peux admettre, ne la sous-estimez pas pour autant, s’il vous plaît.