Publié par Jean-Patrick Grumberg le 19 juillet 2010

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La lecture de l’atlas des zones urbaines1dites sensibles fait froid dans le dos. A faire défiler cette longue liste, on aurait vite l’impression que toute la France est touchée par ces zones ou il se passe des choses que les français ne savent pas et ne doivent pas savoir.

 

Rassurez vous, ce n’est pas toute la France. Car en 1999 (dernier recensement disponible) les zones « sensibles » (par sensible, je suppose qu’il faut comprendre que si on appuie, ça va faire mal), ne concernent que 4 .7 millions d’habitants. Pas de quoi fouetter un chat.

 

Sauf que sur ces 4.7 millions d’habitants, six sur dix vivent avec la peur vissée au ventre (rapport Onzus 2008), et presque deux personnes sur dix ont été victimes d’une agression dans les deux ans (sans compter ceux qui ne vont pas au commissariat déposer plainte).

 

Sauf encore que ces 751 zones sont en train de faire tâche d’huile… Le nombre de victimes d’agressions et d’acte de délinquance dans la périphérie des zones de non droit a rattrapé le chiffre des zones de non droit, en passant de 9 agressions en 2005, à plus de 15 en 2008, pour cent personnes.

 

Et moi et moi et moi…

 

Jean-Patrick Grumberg

 

 

 

1 http://sig.ville.gouv.fr/Atlas/ZUS/

 

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