Publié par Michel Garroté le 22 juillet 2010



La France aux abysses se croit encore au pinacle

Par Michel Garroté

Jeudi 22 juillet 2010 – 11 Av 5770

Lorsque à la télévision allemande, britannique ou américaine, je vois – par accident – l’omniprésident français, il me donne toujours l’impression de quelqu’un qui se place au-dessus des autres chefs d’Etat, avec ce don inimitable qui est le sien, pour donner, aux autres, des leçons universelles de rien du tout, sur tout, et, surtout, sur rien.

S’adressant au Congrès américain, l’omniprésident a même déclaré – avec suffisance et supériorité – que les USA avaient, désormais, un système de sécurité sociale, comparable, à celui qui existe en France, depuis des décennies. Il a osé cela, mais en omettant de préciser, que sous son demi-mandat présidentiel, le déficit de la Sécu française s’est encore aggravé de 27 milliards d’euros supplémentaires.

Mais pendant ce temps, dans la France réelle, les profanations de cimetières juifs, les profanations d’églises catholiques et les agressions contre des policiers, des pompiers, des médecins et des assistants sociaux qui travaillent en banlieue, tout cela est en forte augmentation depuis des décennies ;  sans parler des déficits et des dettes de l’appareil de l’Etat.

De ce fait, je ne considère plus – depuis longtemps – que la France soit une République laïque. Et je ne considère plus – depuis longtemps – que la France soit une société libre de culture judéo-chrétienne.

Je considère plutôt – et de plus en plus – que la France est un agglomérat, anachronique et surréaliste, d’indigènes acculturés et de descendants d’immigrés mahométans.

A ce propos, je lis, ça et là, sur le wire et sur le net, que vingt-sept tombes viennent d’être profanées dans le cimetière juif de Wolfisheim près de Strasbourg. En janvier, une trentaine de tombes du cimetière juif de Cronenbourg près de Strasbourg avaient été profanées. Le 29 juin, dix-huit tombes avaient été profanées dans le cimetière juif de la Robertsau.

Dans le même « genre », on me signale cette information publiée par http://sudouest.fr/ (extraits) :  Dans l’église d’Echillais, « la nef a été souillée de mégots et de traces de pneus de scooters. Le bénitier avait été jeté hors du monument (…) l’harmonium brisé et amputé de ses touches, mais surtout le Christ en croix du XVIIe siècle gisant au milieu du chœur, littéralement démantibulé ». Des traces de scooters dans la nef, voilà qui est intéressant.

Par ailleurs, l’agence ZENIT.org informe (extraits) :  « La sentence contre le crucifix dans les écoles italiennes a suscité l’opposition la plus grande de toute l’histoire de la Cour européenne des droits de l’homme :  20 pays s’y sont opposés et ont apporté officiellement leur soutien à l’Italie. Cette affaire est devenue un symbole dans le conflit actuel relatif à l’avenir de l’identité culturelle et religieuse de l’Europe. Ce conflit oppose les partisans de la sécularisation complète de la société et les tenants d’une Europe ouverte et fidèle à son identité profonde ».

ZENIT.org poursuit :  « Dans un premier temps, 10 pays sont entrés dans l’affaire comme ‘tiers intervenants’. Chacun de ces pays – l’Arménie, la Bulgarie, Chypre, la Grèce, la Lituanie, Malte, Monaco, la Roumanie, la Fédération de Russie et Saint-Marin – a remis à la Cour un mémoire écrit l’invitant à revenir sur sa première décision. A ces dix pays, 10 autres se sont à ce jour ajoutés ».

ZENIT.org ajoute :  « En effet, les gouvernements de l’Albanie, de l’Autriche, de la Croatie, de la Hongrie, de la Macédoine, de la Moldavie, de la Pologne, de la Serbie, de la Slovaquie et de l’Ukraine ont publiquement mis en cause le jugement de la Cour et demandé que les identités et traditions religieuses nationales soient respectées. Plusieurs gouvernements ont insisté sur le fait que cette identité religieuse est à la source des valeurs et de l’unité européenne » (Fin des extraits de l’information diffusée par ZENIT.org).

A titre indicatif, la France n’a pas rejoint les 20 pays qui défendent l’héritage chrétien de l’Europe face à la Cour européenne des droits de l’homme. Le Christ en Croix est le symbole d’une culture et il n’est donc pas, en principe, une atteinte à la laïcité, lorsque celle-ci respecte la liberté, y compris la liberté de croyance et la liberté d’afficher des symboles qui rappellent notre culture d’origine. Ou alors, il faudrait, aussi, interdire toute tenue vestimentaire mahométane, animiste, maraboutiste et bouddhiste.

De son côté, Eric Branca, suite aux nombreuses agressions de ces derniers mois, écrit, dans Valeurs actuelles (extraits) :  « La frontière entre civilisation et barbarie aurait-elle cédé ? Comment expliquer autrement les agressions dont sont victimes, non seulement les policiers – ce qui n’est pas nouveau –, mais désormais les pompiers, les médecins et les assistantes sociales exerçant en banlieue ? Tenir pour son ennemi celui dont la raison d’être consiste à vous secourir, voilà bien l’inversion morale absolue. La frontière établie, depuis Platon, entre civilisation et barbarie serait-elle en train de céder ? ».

Eric Branca poursuit :  « Pour l’auteur de ‘La République’, en effet, les guerres entre cités grecques restaient “civilisées” en ce sens que, conscients d’appartenir à la même culture, les belligérants s’interdisaient de passer certaines limites afin de pouvoir, un jour, se réconcilier. Limites que le barbare, animé par son ubris (démesure), ignore d’autant plus facilement qu’aucun sentiment d’appartenance commune ne le rapproche de l’autre ».

Eric Branca ajoute :  « Qui dira les dégâts provoqués par le communautarisme ethnique et autres “discriminations positives” sur une cohésion nationale déjà fragilisée par bientôt quarante ans de crise économique et par une immigration qui, depuis 1974, tient de moins en moins au besoin de main-d’œuvre et toujours plus à la recherche d’avantages sociaux ? » (Fin des extraits de l’article d’Eric Branca publié dans Valeurs actuelles).

Pour ce qui me concerne, j’avais cru comprendre, lors de la présidentielle de 2007, que la Ve République allait enfin devenir « irréprochable ». Et j’avais aussi cru comprendre, que la laïcité « à la française » serait désormais « positive ».

Or, en matière de laïcité, voici que la France s’enfonce, de plus en plus, dans l’allahïcité, ses délinquants, ses profiteurs et ses profanateurs.

Si cela continue ainsi, je n’exclue pas, qu’au second tour des présidentielles de 2012, DSK n’affronte Marine le Pen.

Et de ce fait, je n’exclue pas non plus, que la Sarkozie, ne soit alors, plus qu’un profane sarkophage, jeté aux oubliettes d’une histoire en décomposition.

Copyright Michel Garroté 2010 & Sources citées

Photo :  en bas à droite, Sarkozy.


 

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