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Lettre ouverte d’un taureau espagnol
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Par Michel Garroté
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Mercredi 28 juillet 2010 – 17 Av 5770
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Je reçois à l’instant cette Lettre ouverte, écrite par un taureau espagnol du nom de Cojones (*) : « Bonjour Monsieur Garroté, je suis un taureau espagnol. Je m’appelle Cojones (*). J’ai lu sur lefigaro.fr (**) que le parlement catalan a voté ce mercredi l’interdiction de la corrida. L’interdiction sera effective à partir du 1er janvier 2012. En Espagne, les défenseurs de la corrida ont dénoncé les arrières-pensées politiques du débat, liées au régionalisme catalan. Pour certains médias espagnols comme ABC.es, interdire la corrida dans ce contexte de revendication identitaire, c’est avant tout bannir de Catalogne un symbole de la culture espagnole. Plusieurs régions, dont Madrid, envisagent désormais d’inscrire la tauromachie à leur patrimoine culturel pour protéger cette tradition. Et les pro-corridas ont dans leur camp un allié de poids : le roi Juan Carlos, qui a réaffirmé son soutien à la cause. Cette interdiction est un coup dur pour la tauromachie espagnole qui génère quelques 40’000 emplois chaque année. Voici donc ce que j’ai lu aujourd’hui sur lefigaro.fr. Si je me permets, Monsieur Garroté, de vous adresser cette Lettre ouverte, c’est parce que j’ai appris que vous êtes franco-suisse d’origine germano-espagnole (d’ailleurs, je sais de source sûre, que votre nom d’origine complet était Miguel Garroté Steiger). En fait, on m’a dit que vous vivez en Suisse, un pays où l’on peut encore publier en toute liberté des Lettres ouvertes. Je compte donc sur vous pour diffuser ma Lettre ouverte le plus possible. Je voulais vous dire qu’en ma qualité de taureau espagnol, je suis choqué par la manière dont les médias relatent cette affaire d’interdiction de la corrida. Car il se trouve que ces abrutis de Catalans, au prétexte – raciste, révisionniste et négationniste – d’extirper de leur soi-disant culture toute tradition espagnole, vont m’obliger à changer de vie. Oui, ces couillons vont m’obliger à quitter la vie trépidante et noble qui est la mienne, pour une vie merdique. Figurez-vous qu’à cause de ses andouilles, je vais devoir, dès le 1er janvier 2012, renoncer à toute corrida sur sol catalan. Pire, je vais me faire castrer pour devenir un bœuf. Oui, absolument, la seule alternative, pour un taureau de corrida, c’est de se faire couper les roupettes et, en plus, de finir à l’abattoir. Imaginez-vous cela un seul instant. Dans ma famille, nous sommes taureau de père en fils depuis cinq siècles. Et maintenant, moi, Cojones, taureau espagnol devant l’Eternel, je vais me faire assassiner pour que ces crétins de Catalans puissent manger encore plus de bœuf. Savez-vous ce que cela signifie, de se faire tuer dans un abattoir catalan après avoir été sectionné de ses meilleurs attributs ? Savez-vous ce que cela signifie pour un taureau comme moi, de ne plus pouvoir affronter de torero dans l’arène et de finir débité en tranches dans une assiette ? S’il vous plaît, dites à vos lecteurs que je ne veux pas devenir un gros bœuf, un bovidé sans testicules, un futur steak. Il y va de l’honneur de ma famille. Merci. Cordialement, Cojones ».
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Copyright Michel Garroté 2010 & Cojones
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(*) Nom connu de la rédaction
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Il vaut mieux être découpé déjà mort que vivant…..
Car la corrida, c’est découper le taureau encore vivant
Et ben, ça fait très mal
Vive la vie, vive la fin des corridas
Et sans cojones, cela va faire taureau vache (tord au).
A quand la même section, pardon santion, pour les combats (inverse de cojones hauts) de coq?
Merci messieurs les députés Catalan, merci de détourner ainsi l’attention de vos sujets, sur des pb hautement plus importants:Sarko prend des leçons!!! L’arôme ne te monte pas aux narines?Quand je dis l”arôme, c les roms bien sûr, et narines c naseaux:mais tout le monde l’aura compris:c qui les nases?
J’ai assisté à plusieurs corridas et J’ai eu l’occasion de visiter un abattoir. Et bien je recommande cette visite à toutes les âmes sensibles. Ce qui s’y passe est le centuple en horreur de ce que vous pourrez voir dans une corrida. Depuis l’entrée de l’animal dans le couloir de la mort jusqu’à l’entrée de ses deux moitiés tressaillantes et frémissantes dans la chambre froide, il s’écoule quatre à cinq minutes d’un film d’hotrreur Mais voilà pour cette affaire comme pour toutes les affaires du monde, les pleutres, les couards, bref les citoyens français ne veulent en aucun cas savoir ce qui se passe dans les arrière-cuisines, pour pouvoir déguster leur steak tranquillement, et l’âme en paix. En outre je suis personnellement très respectueux des langues et cultures des peuples, beaucoup plus que de la mort d’un boeuf de plus sur les millions qui sont abattus chaque année. Vive la culture espagnole et vive la corrida !!!
Vive la peste à défaut du choléra !
Je conseille vivement à M. Garroté d’écouter la chanson de Francis Cabrel “la corrida”.
Tuer un animal dans le but de s’en nourrir ; est-ce barbare ?
Perso, sachant comment ça se passe dans les abattoirs, j’ai de plus en plus tendance à devenir végétarienne.
Mais tuer un animal dans le seul but sadique de le faire souffrir ; c’est, à mon sens, le raffinement de la barbarie !
Ceux qui n’aiment pas les animaux ; qui les traitent comme des objets sans âme, sont eux-mêmes incapables de respecter et d’aimer leur propre espèce…
F. Cabrel avait raison. Ce monde est tout, sauf sérieux !
Excellent article, on n’oblige personne a aller voir les corridas . Je ne suis pas fan mais quand je vois ces libertes qui partent petit a petit ca me mets en colere
On n’oblige personne à aller voir les corridas ? Le problème, c’est qu’on oblige le taureau à les subir. La corrida est une barbarie, et le fait que les abattoirs en soient une aussi n’y change rien. Une barbarie n’excuse pas l’autre.
Selon le raisonnement de cette dame ci-dessus, pourquoi ne pas revenir aux combats de gladiateurs, avec mise à mort des vaincus ? Tant qu’on n’oblige personne à y assister, hein ? Et ça créerait des emplois !
Sans apprécier particulièrement la corrida, j’ai trouvé l’article de MG très juste, et je pense comme E Lepran que cette interdiction est de l’enfumage.
Pendant qu’on s’indigne de la manière dont sont traités les toros de corrida -une vie de luxe pour une mort héroïque- on ne trouve rien à dire sur les brochettes de poulet qui se cuisent dans les banlieues…
On fait même des pubs.
Miguel, comment peut-on dénoncer les crimes d’honneur, les lapidations et autres pratiques qui ont cours dans des pays où elles se perpétuent au nom de certaines traditions, et en même temps, justifier le maintien des corridas dans nos pays d’Europe méridionale sous prétexte de traditions ? N’est-ce pas quelque peu incohérent ?
A celles et ceux qui pensent que les libertés partent petit à petit :
Réaction de Paco March, journaliste spécialisé en questions taurines
« C’est un moment historique négatif, il montre la force de la majorité contre la liberté d’une minorité. C’est une victoire du droit des animaux contre les droits de l’Homme (…) »
Commentaire de l’internaute Galahad sur la préparation raffinée du taureau avant d’entrer dans l’arène (lepost.fr)
J’ai bien peur que la tradition n’excuse pas tout :
Les Miuras sont des bêtes magnifiques, paquet de muscles et de fureur qui font phantasmer le public. (…) On les casse juste avant le combat pour minimiser leurs « chances » de victoire, bref on truque la magie du spectacle (…)
Les méthodes de l’horreur:
Les yeux enduits de vaseline pour désorienter le taureau,
Les membres enduits d’essence de térébenthine qui lui procure des brûlures insupportables, dans le but de l’empêcher de rester tranquille,
Les testicules dans lesquels on insère des aiguilles cassées, dans le but de l’empêcher de s’asseoir ou de s’affaler,
Les naseaux dans lesquels du coton est enfoncé et descend jusque dans la gorge, dans le but de rendre plus difficile la respiration de l’animal.
L’échine et les reins auxquels sont infligés des coups de pieds et de planches. Ces coups ne laissent aucune traces. Juste avant d’entrer dans l’arène, il peut arriver qu’on laisse tomber une trentaine de fois sur l’animal immobilisé des sacs de sable de 100 kg,
L’usage en dose massive de tranquillisants, d’hypnotisants, voire même de sprays paralysants – identiques à ceux utilisés par les forces de l’ordre – et altérant la vue, a également déjà été constatée.
Voilà la réalité de la corrida, barbare, stupide et indéfendable.
Que voulait donc dire Paco March en parlant de Droits de l’Homme ?
Bien évidemment, ceux qui font valoir que la filière bovine classique, celle de l’abattoir, serait plus cruelle que la corrida, ne sont jamais végétariens !
Quelle hypocrisie !
Je n’ai encore jamais lu un argument sérieux de la part des partisans du maintien de la corrida. Et pour cause : la corrida n’est que l’ignoble spectacle de la torture d’un animal et du sang qui coule, et il est fort difficile de prétendre le contraire.
Demander à quelqu’un de défendre la corrida au motif qu’il a des origines espagnoles, c’est un peu comme demander à quelqu’un d’approuver la burqa ou les crimes d’honneur au motif qu’il a des origines arabes ! Et cela, publié sur un site censé militer pour des valeurs universelles et s’opposer au multiculturalisme !
Nicole Muchnik explique mieux que personne pourquoi la corrida n’est pas un art:
L’art, la corrida et mon accordéon – LeMonde.fr
Dommage quand, c’est le taurau qui encorne le toréador, toute une armada de bonhommes intervient pour sauver les petites fesses du porteur de mort. Pour que le spectacle soit honnête, il faudrait laisser faire. Et décorer l’animal lorsque cela arrive. Peut être, qu’un animal ne demande qu’à vivre finalement, et CORONES (ou mes klaouis pour être à la mode), semble être un kamikase , qui écrit pour son fantasme personnel, et sans doute pas pour la gente bovine.
A propos, je pense que les rares fois où l’homme est blessé par le taureau, cela procure aux spectateurs la même jouissance que lorsque c’est le taureau qui est blessé.
Et sur ce point, ce ne sont pas ceux qui prétendent, contre toute évidence, qu’il s’agirait d’un combat loyal, d’une sorte de duel, qui pourront me contredire. Dans les deux cas, le sang dont la vue les émoustille tant est de la même couleur.
Une langue qui disparait, c’est toute une âme qui meurt, celle d’un peuple !
Une espèces qui disparait et c’est tout un pan de notre univers qui s’éteint !
Une tradition qui disparait, c’est tout un peuple qui se tait !
Vive la corrida et vive le peuple espagnol !
NB: L’âne du Poitou allait disparaître car il ne servait plus à tirer les carrioles et sa raréfaction entraînait une consanguinité dramatique.
Un péquin eût l’idée de faire du saucisson d’âne du Poitou et sa survie est moins problématique…
On peut regretter le côté “commercial” des choses mais les faits sont là.
Sans corrida, l’espèce magnifique des taureau de combat disparaîtrait illico et ce serait le résultat imbécile de crétins crasseux et nunuches qui pleurnichent sur tout et sur rien…c’est à dire d’abord sur eux !
Pauvres chochottes !
Au fait avez-vous vu ce un bovin tué de manière hallal…
Regardez d’abord et causez…ensuite !
C’est vrai ! La maltraitance animale en guise de divertissement ; c’est une occupation tellement saine !
Moi, je propose que l’on aille plus loin… parce que de voir toujours l’hémoglobine d’un vulgaire bovin couler, à la longue, ça en devient d’une banalité affligeante !
Je propose qu’on remette au goût du jour le massacre des gens dans les arènes et de préference, qu’on les fasse tous bouffer par des lions affamés.
Voilà ce qui serait autrement plus jouissif ! Y’a pas photo !
Je vous donne entièrement raison, il faut arrêter de jouer aux chochottes !
Effectivement, arrêtons de jouer aux chochottes !
Mettons de vrais toros dans les arènes en pleine possession de leur force face à ces petits bonhommes qui gesticulent au point d’en devenir plus gênants que les moustiques, arabis et diverses mouches dont les larves s’agitent sous le cuir.
Du toro 100% pur rage, sans préliminaires délicats destinés à biaiser ses réactions.
Ce type d’amalgame est à la fois indigne, indécent et…crétin !
Vivent les pays à fortes traditions, vivent les traditions occidentales et non celles du couscous, vivent los hombres et non les couillasses mollasses !
Arriba corrida !
Marcoroz !…Marcoroz !… pobre Marcoroz…comme toujours !
http://www.youtube.com/watch?v=WJjV9RB_ZfM&playnext=1&videos=MLTZg3sbLe0&feature=recentlik
je tente d’oublier qu’il existe de tout petits bonzhommes …
“les pays à fortes traditions” :
Mais qu’est-ce qu’il ne faut pas lire !
Parce que l’Arabie, le Yémen et les autres pays arabes et musulmans, ce ne sont pas des pays “à fortes traditions”, peut-être ?
Et cette “forte tradition” qu’est la haine antijuive (plus que millénaire), il faut en faire l’éloge, aussi ?
Le peuple espagnol, dans sa majorité, n’est pas amateur de corridas.
Le taureau “de combat” n’est pas du tout une espèce, mais une lignée obtenue par sélection à l’intérieur d’une espèce unique qui dérive de l’aurochs : une espèce éteinte à cause justement des pratiques de domestication et de sélection, et qui était certainement au moins aussi magnifique (et plutôt davantage) que tous les bovidés actuels. La disparition d’une race ou d’une lignée créée par l’homme par sélection n’a rien à voir avec la disparition d’une espèce proprement dite.
Une tradition qui disparaît, c’e st “un peuple qui se tait” ? Alors, il ne faut surtout pas que disparaissent l’excision, l’infibulation et autres mutilations rituelles pratiquées en Afrique, il ne faut surtout pas que disparaissent les crimes d’honneur, la lapidation, les pendaisons d’homosexuels, l’esclavage et la pédophilie dans les pays où ces traditions existent, car ce seraient autant de “peuples” qui “se tairaient”, et quel dommage, quelle perte ce serait !
Même si, en général, ces traditions ne sont pas plus représentatives des peuples en question que la corrida n’est représentative du peuple espagnol.
Mais on n’a rien de plus intelligent à dire en faveur de la corrida… rien, à part des insultes !
L’abolition de la corrida est centenaire et toujours remise en question, même l’église s’en est mêlée. Ce n’est pas ici que l’on pourra répondre à ce mystère perdu dans l’origine de l’Homme. J’aime par contre cette provocation de Michel GARROTÉ, il est plus facile de produire une réaction en chaine avec des animaux qu’avec des hommes. Toute la panoplie de la falsification, de la désinformation et de l’image spectacle est utilisé pour sois disant sauver ou protéger des animaux. Cela ne vous rappelle pas quelque chose ? Impossible de parler de ce problème, de trouver d’autres façons de faire, les Portugais ne font pas de mise à mort et les Forcados ne sont pas des lopettes. Les Rejoneadores n’intéressent pas ces personnes qui nient le droit même d’utiliser un animal. Ces personnes qui nient à l’Homme son droit d’exister. Cette provocation me réjouit car elle montre et démontre que nous ne sommes pas sortis de l’auberge qui elle n’est pas espagnole.
Je suis agressé par Marcoroz, le gauchiste bien connu qui ne sait pas où sont ses godasses et…mon commentaire est censuré !
A bons entendeurs !
se tenir aux valeurs culterels des corridas, voilà qui ne tient plus de nos jours. j’ai assistyé et vu plusieurs corridas, mon père en etait un bon aficionado, mais se rejouir dusang et la souffrance d’un animal quel qu’il soit ne me parait plus soutenable dans un pays civilisé. D’ailleurs je ne vois enq uoi ce monsieur cojones (couillons enf rançais? il ne signe pas de son nom l’article, puisq’il insulue à plusieurs rprises le peuple catalan, la nation cartalane, abrutis, cretins,… écrit-il. enfin tres espagnol, une nation si proche de l’islam et si peu amie des juifs. faut-il vous rapeller des bels exemples de l’histoire noire de la tres catholique espagne, pays ayant trop souvent fait le choix contre la culture, la civilisation et la modernisation en ferment ses frontières, en praticant le genocide culturel çà et là, en proclament “que inventen ellos” (trad. c’est aux etrangers de penser, pas à nous”) ? Finalement, je me permet de rapeller que cette decision a-t-elle étée prise democratiquement, mais l’on voit de nos jours comme en espagne est en train de se produire une involution democratique qui risque de l’ecarter à nouveau de l’europe.