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Schmilblick sarkomédiatique ou schmilblick médiosarkotique ?
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Par Michel Garroté
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Vendredi 9 juillet – 27 Tammuz 5770
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Génial ! Sur notre communauté de blogues, le travail des idées est parfois très motivant (j’ai bien écrit travail et non pas débat). Ainsi, le chroniqueur français néoconservateur David Martin écrivait hier jeudi : « dire que Sarko verrouille les médias me semble un peu exagéré, sinon comment expliquer que ces mêmes médias reprennent sans réfléchir n’importe quelle connerie, sans la vérifier ! ». Voilà pour David Martin. Quant à moi, c’est bien là mon avis et je le partage. Car en effet, les médias ne réfléchissent pas.
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Or, voici que Guy Millière, aujourd’hui vendredi, à propos de Sarkozy, parle de ses « attitudes autocratiques » et Guy Millière ajoute qu’il a « du mal à voir comment Nicolas Sarkozy pourra se redonner une crédibilité avant 2012 ». Guy Millière déplore par ailleurs « les médias français, qui, à de rares exceptions près, ne font pas un travail d’information digne de ce nom ». Voilà pour Guy Millière. Nous sommes donc apparemment tous d’accord. Les médias ne font pas leur travail (encore le travail. J’aime ça ! Et l’omniprésident a des attitudes autocratiques. Et bien nous y voilà ! Magnifique !).
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Quant à moi, j’ai simplement affirmé, hier jeudi que « le locataire de l’Elysée fait tout pour verrouiller les médias ». Je n’ai donc pas affirmé que « Sarko verrouille les médias ». Nuance, comme dirait l’autre. Et j’ai aussi déploré, hier jeudi, la manipulation exercée – sur le site mediapart, par Edwy Plenel, ancien journaliste trotskiste du quotidien ‘Le Monde’ – manipulation exercée à propos de l’affaire Woerth-Bettencourt. Y’a pas photo, c’est clarinette !
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Si maintenant je reprends la question du locataire de l’Elysée qui « fait tout pour verrouiller les médias », cela donne à peu près ceci : il est évident que Sarkozy ne verrouille pas les médias, qui d’ailleurs, dans l’affaire Woerth-Bettencourt, n’ont effectivement pas fait un travail d’information digne de ce nom. Mais il est également évident, que Sarkozy, fait tout, pour verrouiller les médias, sans pour autant y parvenir à chaque fois.
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A cet égard, il serait bon, tout de même, de ne pas se la jouer autiste, ou encore, de faire l’autruche. Car des journalistes ont été virés. Des hommes ont été nommés à la tête de puissants médias. Dans ce cadre, des convocations et des coups de fil ont été pratiqués, de façon abusive et autocratique. L’Elysée a participé à ces convocations et à ces coups de fil abusifs et autocratiques. Des hauts fonctionnaires et des membres des cabinets ministériels ont déploré tout cela. On peut toujours essayer de les faire taire. Ils n’en parleront que d’autant plus. Il est difficile, de censurer la totalité de l’appareil de l’Etat, dans un pays comme la France.
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Il n’y a donc pas de Sarko qui verrouille les médias. Mais il y a bel et bien un locataire de l’Elysée qui fait tout pour verrouiller les médias. Du reste, comme je l’ai maintes fois souligné ici, les correspondants de la grande presse étrangère accrédités à Paris, sont choqués par les attitudes autocratiques de Sarkozy, y compris les attitudes autocratiques de Sarkozy envers les médias français.
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Là encore, inutile de se la jouer autiste ou de faire l’autruche. Sarkozy prend des libertés dans des domaines qui ne sont pas du strict ressort de la fonction présidentielle. Alors ne guillotinons pas les journalistes et les cyberjournalistes qui prennent des libertés dans des domaines qui ne sont pas du strict ressort de la fonction médiatique. Car c’est tout le système qui est détraqué de la tête aux pieds. La caste gueuse et journaleuse veut lyncher le locataire de l’Elysée ? En effet, oui, elle veut cela.
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Mais il faut tout de même ici admettre, que le mauvais exemple, de l’inconsistance, de l’inconstance, de la vulgarité, de l’absence de culture politique et historique digne de ce nom, ce mauvais exemple vient d’en haut. Vulgarité élyséenne à la casse-toi pauv’ con.
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Vulgarité parlementaire, avec ces députés qui, dans leur majorité (non, ce n’est pas un jeu de mot), se racontent des histoires cochonnes et lisent des magazines douteux en pleine session, n’écoutant même pas le ministre qui, au micro, leur adresse la parole (les journalistes qui filment ces réalités embauchent des personnes qui savent lire sur les lèvres et ceci explique donc cela).
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Et c’est bien ça, « mon problème ». J’ai beau savoir, que sous la Ve République, l’Elysée a toujours pratiqué, les convocations et les coups de fil. Néanmoins, je n’en démords pas : avec l’actuel locataire de l’Elysée, ces pratiques sont devenues franchement abusives, nettement autocratiques, et, pour tout dire, infantiles, pathétiques.
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Sur ces pratiques, Sarkozy, a effectivement, un point commun, avec Barack Hussein Obama et avec Hugo Chavez. Un point commun, certes, mais un point commun, nettement plus nerveux et de plus en plus balbutiant, chez l’intéressé français, que chez les intéressés américain et vénézuélien, pourtant férus, eux aussi, de démagogie et de narcissisme.
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Nous pouvons toutes et tous lire et relire, sur notre communauté de blogues, les divers articles publiés à propos de Sarkozy. Une convergence et un consensus s’en dégagent clairement : primo, le locataire de l’Elysée n’est pas de droite ; et secundo, il est autocrate. Il est là, le principal problème. Pour le reste, je ne peux que vous inviter à lire et à lire encore, l’article de Guy Millière, à propos de Sarkozy, paru aujourd’hui, vendredi 9 juillet 2010, sur drzz.info.
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Copyright Michel Garroté 2010
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Post Scriptum : les médias français ne font pas un travail d’information digne de ce nom ; cela dit, le parcours politique et professionnel de Monsieur et Madame Woerth, ces vingt dernières années, ce parcours me laisse songeur, tant il est truffé de curiosités, comme aussi, d’ailleurs, l’épopée, ces 70 dernières années, de la dynastie Bettencourt, dynastie sur laquelle je conserve, sous le coude, quelques croustillantes anecdotes, à paraître une prochaine fois, poil au doigt…
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L’article de Guy Millière était en effet très bien. Très bon état des lieu.
Je suis un peu plus dubitatif sur celui-ci… je ne vois pas très bien où en est la valeur ajoutée…
Notre rédacteur préféré est déchaîné en ce moment.
Continuez c’est un plaisir de vous lire !
Comme vous, je n’aime pas le côté “bling-bling”, showbizz et surtout vulgaire de notre Président, bien qu’ayant voté pour lui, n’allant tout de même pas voter pour la gauche la plus ringarde de France et même la gauche tout court….. Et en 2012, que faire ? Pour ma part, tout sauf Mme Martine Brochen ! Ceci dit, je vous cite ce que disez Yvan rioufol en 2002 :…. “Oui la presse a des torts, son attirance pour la pensée unique, la copie conforme, le nombrilisme corporatif, le renvoi d’ascenseur. Mais aussi son peu de goût pour le peuple d’en bas qui lui a fait occulter la violence des cités, négliger la montée du FN. La majorité des medias exigeants pour les autre pouvoirs le sont assez peu pour eux-mêmes. Ainsi, l’indépendance proclamée des journalites s’acommode t’elle de l’influence qu’exercent sur nombre d’entr’eux, la gauche, l’extrème gauche et les droits de l’hommiste” …! ne parlons pas du monde syndical et d’un fort noyau stroskiste ! C’est pourquoi je pense qu’en France, une droite qui voudrait vraiment être de droite, ne peut le rester longtemps car cela devient vite la “chienlit”…
Et si on revaniat sur l’affaire Nallet?
Je pense que Nicolas va demander au ps de se la fermer, en échange du silence sur certain(es) bien pesant(es) qui attisent le feu et parlent de pognon détourné etc:comment sarko n’a pas encore verifié la fortune de certains élus?millionnaires en ps sonnantes et trébuchantes?Alors que pour avoir le même patrimoine un ouvrier mettra 200 ans pour s’offrir tant de patrimoine:mais l’ouvrier est toujours Trotskyste, et n’est passé au PS:mince, je dévoile là, je calomnie, je diffame comme un infâââme.
Sarko c’est foutu de ma g… quand j’ai voté pour lui , mais il est moins pire.
Et pendant ce temps là on meurt dans le monde surtout Afghan et africain, mais bof cela ne mérite même pas un détournement de flottille…
Occuper le terrain est le principe de la publicité. Le président fait de la publicité. Peu importe ce qu’il dit. Ce qui compte, c’est que ce soit lui qui parle et pas un autre. Cela montre le niveau de la politique. Surtout ne pas faire d’études !