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Trafic d’armes et troupes étrangères au Liban
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Par Michel Garroté
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Dimanche 3 octobre 2010 – 25 Tishri 5771
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Selon le journal Asharq al-Awsat, le trafic d'armes semble à nouveau lucratif au Liban depuis la semaine dernière. La polémique autour du Tribunal Spécial pour le Liban et les menaces de coup d’Etat du Hezbollah créent depuis quelques temps un véritable climat de putsch et de guerre « civile » au pays du cèdre.
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Une partie des partis politiques libanais cherchent notamment à acquérir des M4, des M16 et des Kalachnikov. Le prix des armes a augmenté après le 7 mai 2008, date à laquelle des affrontements avaient éclaté dans les rues, à l’intérieur et autour de Beyrouth, entre les terroristes du Hezbollah armés par l’Iran et le mouvement – indépendant et souverain – du 14 Mars.
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Aujourd’hui, à Beyrouth, le M4 avec lanceur se vend 12’000 $, le M16 1'500 $ et la Kalachnikov entre 750 $ et 1’000 $ auxquels viennent s’ajouter des BKC russes, des MAG américains et des obus de mortiers.
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Du reste, les membres de certains partis reçoivent une formation. Le CLP et le Hezbollah sont formés, entre autre, dans la plaine de la Békaa. D’autres éléments sont formés dans le réduit dit des Cèdres.
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Selon le journal Ad-Diyar, en cas de nouvelle guerre « civile » au Liban, des observateurs locaux n’excluent pas que, cette fois-ci, l’Egypte et l’Arabie saoudite notamment, n’envoient des troupes en terre libanaise.
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En Israël, des soldats habituellement basés dans le sud du pays, sont envoyés dans le nord, près de la frontière libanaise.
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Quant à l’éventuelle venue d’Ahmadinejad au pays du Cèdre mi-octobre, elle ne fait rien pour calmer les esprits.
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Michel Garroté pour http://dreuz.info