Publié par Jean-Patrick Grumberg le 18 octobre 2010

 

 

Montagnes de Zagros, Iran, mardi 12 octobre 2010.

 

1500 km de terres montagneuses et quasi désertiques qui s'étirent depuis l'Ouest de l'Iran jusqu'aux frontières de l'Irak, et sur lesquels les iraniens sont tout juste foutus de faire brouter des chèvres. Enfin presque. Parce que depuis quelques temps, ils élèvent aussi des vers. Et des taupes.

 

Car nous apprenons par Debka File du 15 octobre qu'une série de trois déflagrations ont été entendues, mardi 12 octobre, la veille de l'arrivée d'Ahmadinejad au Liban, à la base « Imam Ali » qui abrite la plupart des missiles de moyenne portée Shehab 3 que possède l'Iran. Officiellement, il y a 18 morts et 14 blessés parmi la Garde Révolutionnaire – une paille, pour un pays spécialisé dans l'abattage Hallal des homosexuels et des opposants au régime.

 

La base ultra secrète, qui se trouve dans la province du Lorestan, abritait des lanceurs capables d'envoyer des missiles à triple têtes sur les bases américaines situées en Iraq, et sur Israël (j'écris abritait à l'imparfait, car on ne sait pas combien sont encore en état de fonctionnement).

 

L'emplacement de cette base montre que les barbus iraniens avaient fait un effort d'imagination surhumain pour choisir cet emplacement stratégique (il faut un effort d'imagination surhumain quand on fait brouter des chèvres depuis 1400 ans, car ça ne développe pas spécialement les neurones). Le site est en altitude, ce qui améliore la précision de tir, et le rend difficile d'accès à une attaque aérienne ou terrestre, tout en étant situé à 400 km des premières bases américaines et 1250 km d'Israël (les missiles Shehab 3 ayant une portée de 2500 km, si un de ces jours vous ne lisez plus rien de ma plume, vous saurez d'où c'est venu).

 

Donc ces pétés de thunes iraniens ont dépensé des centaines de millions pour enfouir profondément sous terre la plus grande base lance missile du Moyen Orient et d'Europe, dans le plus grand secret. Seuls des employés de la base ont pu introduire, dissimuler et faire exploser les trois bombes dans cette forteresse sous très haute surveillance, rendre la base inutilisable, et détruire la plupart des lance missiles.

 

A Téhéran, on est vert. Les « spécialistes » de la sécurité n'arrivent pas à comprendre comment des bombes ont pu être introduites par une main ennemie dans la base la "plus mieux" gardée du pays et la "plus mieux" enfouie sous terre – Han Han. Et tout en reconnaissant l'existence d'une attaque, le gouvernement nie que l'installation ait été victime d'une « attaque terroriste », et prétend qu'il y a eu une simple explosion de munitions. T'as raison mon neveu, c'est comme pour le ver Stuxnet, l'autre élevage iranien : Téhéran s'est beaucoup agité pour nier les ravages commis contre ses installations nucléaires et militaires par le virus. Les experts informatiques, eux, s'accordent pour dire que Stuxnet est en pleine activité de destruction massive de données !

 

 

 

Source debka file : http://www.debka.com/article/9087/

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