RESUME
La réunion de Cancun est l'occasion de comprendre comment le CO2 est devenu l'ennemi public numéro un grâce à la nouvelle et fausse religion écologique, dont les grands prêtres célèbrent la fête au Mexique, après Kyoto et Copenhague. Certes ces grands prêtres se chagrinent de voir la Chine, les Usa, le Japon et la Russie trainer les pieds ; mais la probabilité d'un échec relatif ne doit pas nous rassurer, car la violence des fausses chimères est celle d'un vrai torrent. Le plus incroyable est que ce CO2 est effectivement un malheur, mais pas pour les raisons affichées par les fidèles, ou les idiots utiles, et pour bien d'autres raisons.
LA PYRAMIDE DES CHIMERES
Voici sauf erreur ou omission, l'énoncé de l'empilage des chimères sur laquelle repose l'escroquerie en cours.
Il y aurait un réchauffement, le soleil n'y serait pour rien, l'homme seul en serait responsable. Il y aurait des gaz à effet de serre. Parmi eux, le CO2 serait le principal, ce serait donc l'ennemi public numéro un. Les organismes privés seraient incapables de s'occuper du problème. Les politiques, seuls responsables de l'intérêt général, devraient donc augmenter leurs pouvoirs pour organiser la lutte. Les statisticiens devraient imaginer des mesures impossibles, et la secte des écolos serait seule à défendre l'environnement, les hommes ayant perdu l'usage de la raison, et ne sauraient pas gérer les évènements climatiques comme ils l'ont fait depuis des millénaires.
LES COUPS DE POUCE
L'une des tactiques employées par les fidèles, comme dans toute désinformation, est de donner sans cesse des coups de pouce dans le « bon » sens. Les exemples au niveau du GIEC sont nombreux. Comme la terreur n'est jamais suffisante, il vient d'être publié que toutes les prévisions de relèvement du niveau de la mer sont insuffisantes, et arriveront bien plus tôt que prévu : des cartes épouvantables sont publiées avec des villes disparaissant sous la mer. Le sang devant couler à la une, les médias en rajoutent facilement. De coup de pouce en coup de pouce, les chimères deviennent du béton.
Les gamineries ne sont pas absentes. Gaz de France vient d'écrire que 950 000 clients ont souscrit à la facture électronique ce qui économise le papier ! Il existe certaines sortes de papier utilisés pour un usage disons poliment plutôt médiocre : faudra-t-il aussi les économiser pour sauver la planète ? Il nous est demandé maintenant d'être « eco-responsable » au bureau : cela veut dire par exemple qu’il faut réduire le nombre de pages d'un rapport en écrivant recto-verso !
Quant aux autres diverses phases du parcours chimérique il est facile de donner sans cesse des coups de pouce. Pour être bien vu des écolos, le gouvernement donnera des bonus-malus aux automobiles ; cela ne l'empêchera pas de rectifier le tir, en catastrophe, comme il l'a fait en septembre : les prévisions étant fausses : il s'était trompé dans les calculs !
ET VOICI LES INTERÊTS
Parallèlement aux coups de pouce, des intérêts se révèlent successivement, s'organisant, se regroupant et s'épaulant.
Les avantages pour les savants qui s'engouffrent dans la chimère sont connus ; dans beaucoup de disciplines, il sera impossible de publier des travaux ou d'enseigner, sans faire allégeance à la nouvelle religion. Les intérêts des politiciens sont immenses. Malgré la pénitence provisoire infligée à Borloo, la France « bénéficie », si l'on peut dire, d'une Madame Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement. La truffe est si bonne que la plupart des autres pays ont à supporter aussi un tel ministère. Derrière la figure de proue, une multitude d'élus et de fonctionnaires se nourrissent sur la truffe, d'autant plus que les ramifications s'étendent aux mille échelons des collectivités : leur nombre est impossible à connaître. Les statisticiens officiels s'en donnent à cour joie, en jouant sur des moyennes de moyennes.
Du coté des privés, ce n'est pas mieux. Les grandes sociétés ont vite saisi la violence du courant, et nombre d'entre elles ont un directeur du développement durable. Ce dernier dirige les investissements de la firme vers des produits supposés en phase avec la nouvelle religion. La publicité fait le tam-tam, et nous vante une voiture « écologique ». Les particuliers sont invités à investir dans les éoliennes ou les panneaux photovoltaïques ; leur risque est immense, car il n'agissent pas sur un marché libre, mais vendent leur électricité à un seul client, l'EDF, organisme public. Celle-ci ne se gêne pas pour minorer les prix au gré de son bon plaisir ; de même le gouvernement suspend ses aides quand cela lui plaît !
Toute fausse religion a besoin d'une bible de remplacement ; le « grenelle de l'environnement » réalise ce rêve, avec l'appui bruyant d'associations riches des subventions publiques.
Personne dans tous ces milieux n'a intérêt à dire la vérité, ni même à afficher le moindre doute, chacun apportant ainsi sa pierre à l'édifice en carton.
LA ROUTE DU MALHEUR
Quand il y a des chimères, la première conséquence est l'effet de ruine.
En l'espèce, le malheur commence par le coût exorbitant de toutes les actions, publiques ou privées, conduisant soit à une déferlante d'impôts, soit à un renchérissement des prix des produits frappés. Il s'y ajoute les fausses orientations industrielles ou commerciales ; bonus-malus avec allers et retours, et voici l'industrie automobile chahutée dans tous les sens. Personne évidemment ne peut calculer l'intensité de la ruine.
Les États, même s'ils ne s'engagent que modérément dans les chimères, en profitent pour resserrer leur emprise sur la vie économique, et la vie tout court. Les conséquences dévastatrices de toute action publique s'enchaînent en conséquence. La chimère du réchauffement est l'occasion rêvée d'attaquer l'économie libre, seul moyen pourtant de créer la richesse nous permettant de nous adapter au climat quel qu'il soit. Cela s'étend même hors frontière : avec une grande cruauté, les chefs d'État occidentaux ont essayé d'interdire aux pays émergents de parcourir le chemin que nous, occidentaux, avons franchi dans la durée pour échapper à la faim ou à la misère.
Il conduit les manipulateurs du réchauffement à penser que les hommes sont de trop dans la nature ; leurs prétentieux calculs aboutissent carrément à chiffrer le CO2 dont les nourrissons seraient responsables (sic) ; ils appellent la Chine et l'Inde à limiter leurs populations, au besoin en détruisant leurs petits à naître. Il y a conjonction avec la culture de mort. Des investissements deviendront inadéquats : des banques, apparemment sérieuses et non portées sur les gamineries, prêchent à leurs clients de diminuer « l'empreinte carbone » de leur épargne !
Le résultat final, si le scandale ne s'arrête pas, sera que les gens seront privés de leur faculté d'adaptation aux évènements climatiques qu'ils ont depuis toujours observés et gérés.
C'est de cette façon que le CO2 est nuisible et pas du tout par de supposés dégâts causés par le niveau des mers.
ET DEMAIN ?
Les Européens n'offrent qu'une résistance molle aux « verts », et cela n'arrange rien, alors que d'autres phénomènes minent irrésistiblement les industries européennes. En France, il est question couramment de « verdir » les logements, ce qui veut dire de renchérir leur prix, et d'appauvrir les occupants. Le ministère du logement veut exiger que dans les petites annonces, la qualité énergétique du logement soit spécifiée (sic) : c'est une sorte de nationalisation rampante des petites annonces, qui jusqu'ici représentaient un espace tranquille de liberté. La ministre de l'écologie est sur le pied de guerre pour punir, de toutes les façons possibles, les Français assez intelligents pour s'affranchir des chimères.
Plus que jamais il faut changer de personnel politique, les politiciens actuellement visibles étant tous prisonniers de la même idéologie et de leurs propres intérêts.
Michel de Poncins
Bien vu. Mais pourquoi ne pas appeler un chat un chat et dire que derrière cette nouvelle « religion » du soi disant « réchauffement climatique » se cache tout simplement une volonté (non assumée pleinement par nos dirigeants, il faut le reconnaître) de recyclage des idées communistes. Le dirigisme qui prévaut au niveau gouvernemental en matière de nouvelles réglementations et de nouvelles normes environnementales suffit à convaincre tout un chacun que le Parlement n’a plus son mot à dire sur la loi, et en l’occurrence sur les lois sur l’environnement qui sont votés pour ainsi dire sans véritable étude d’impact sur l’économie réelle, puisqu’elles leur sont quasiment dictées par des « scientifiques » charlatans, auto-proclamés climatologues spécialistes, qui ne représentent que des syndicats d’intérêts au service du mondialisme!
Vous parlez à juste titre de désinformation. Cette désinformation est distillée de concert avec le discours politiquement correct des organes officiels sur la soi-disant nécessité de réduire les émissions de CO2. Vous parlez « des manipulateurs du réchauffement climatique », mais on ne peut combattre la désinformation en se plaçant seulement dans le champ de la dialectique. L’utilisation même des termes utilisés par ces manipulateurs est une reconnaissance implicite des concepts et des processus mentaux travestissant la vérité. Pour que la vérité nue puisse apparaître enfin au commun des mortels, Il faut absolument « démolir » les constructions et les concepts intellectuels sophistiqués de cette mafia écolo-fasciste en attaquant aussi leur discours sur le plan sémantique. A cet égard, parler de changement climatique cyclique et continu tout au long des siècles serait plus juste.
Ce que l’on a appelé le Climategate n’a pas eu de retentissement suffisamment grand dans les grands médias pour que l’opinion publique mondiale puisse s’y intéresser véritablement. Il faut dire à ce propos qu’ils ne se sont pas trop étendu sur le sujet. Il s’est donc produit ce qui arrive quand la vérité reste « en dessous de la couverture radar » comme disent les Américains, le discours politiquement correct sur le soi-disant « réchauffement climatique » est reparti de plus belle dans les grands médias et dans les milieux « autorisés » des gouvernements. C’est un peu comme cette Chimère, cette Hydre de Lerne de la mythologie grecque, lorsqu’on lui coupe une tête il en repousse deux. Il faudra bien un autre Hercules pour tuer la peur qui empêche les peuples et tous les citoyens des Nations du monde de démasquer cette imposture scientifique… de tuer cette chimère malfaisante.