La Knesset a adopté en première lecture un projet de loi tendant à obliger les associations israéliennes à dévoiler les sources de leurs financements. Il s’agit en particulier de ces O.N.G se prétendant humanitaires et en particulier celles de gauche et d’extrême gauche qui contribuent au travail de délégitimation de l’État d’Israël en publiant rapport après rapport les accusations les plus ignobles sur Tsahal et les Israéliens.
Il suffit de lire le rapport publié par le Juge Goldstone pour être convaincu que son « enquête » est le fruit de la lecture de ces rapports commandités par l’Europe et la gauche européenne. L'audience dont bénéficient ces organisations israéliennes en dehors de leur pays, et la tribune faite à leurs allégations en dit long sur les attentes fondées sur elles pour justifier après coup les condamnations vertueuses d’une Europe absoute de tout antisémitisme rampant !
Qui n’a pas entendu parler de "B'Tselem" ou de "Breaking the silence" ? Qui ignore le mal causé par ces Israéliens convaincus que la seule paix qui vaille la peine est celle qui consiste à casser Israël et son peuple ? Qui ne sait que les indignations de leurs représentants et leurs accusations ne sont jamais qu'à sens unique et que jamais ils n’ont manifesté leur solidarité pour les victimes du terrorisme palestinien, craignant sans doute alors de voir disparaitre de leurs trésoreries les généreux dons qu'offrent l’Europe et certaines organisations anti-israéliennes, avides de saper de l’intérieur le jeu du débat démocratique en Israël ?
S’agit-il ici d'une « chasse aux sorcières » équivalente à celle initiée durant la période du maccartisme ? Faut-il craindre pour la démocratie en Israël ? Mais si ce projet de loi s’applique à toutes les organisations et groupuscules qui font l’opinion en Israël et dans le monde, je ne sais pas alors ce qu'il faudrait craindre d’une transparence financière.
L'argent a-t-il une odeur ? Oui. Incontestablement. Et il a aussi une couleur ; c’est la raison pour laquelle l’exigence de la transparence est plus que jamais exigence de démocratie.
Rachel Franco
Israël 7 janvier 2011