Publié par Michel Garroté le 27 janvier 2011

L’Europe en général et la France en particulier creusent leur propre tombe. C’est d’autant plus affligeant qu’il suffirait de peu de chose pour mettre fin à ce suicide collectif. Face à ce qui est devenu une colonisation mahométane de peuplement, les pays européens seraient parfaitement capables, s’ils le voulaient vraiment, de prendre des mesures efficaces qui n’ont strictement rien à voir avec le racisme, l’ostracisme et l’exclusion. Mais avant de prendre de telles mesures, encore faudrait-il avoir une vision globale à long terme de l’Europe. Cette vison globale présuppose que l’on ne saucissonne pas la réalité en tranches séparées les unes des autres. La réalité forme un tout. En clair, il s’agit de relier entre eux divers points, jusqu’à obtenir un ensemble qui corresponde à quelque chose de concret.

Ainsi, l’économie, la démographie et la culture doivent être conjuguées pour que se dessine une vision concrète et globale de l’Europe de demain. Le principal problème économique, c’est le niveau de déficit et d’endettement des pays membres de l’Union Européenne, et non pas, les banques, la finance et la spéculation. Le principal problème démographique, c’est la quasi-absence de natalité européenne, et non pas, l’immigration en elle-même. Le principal problème culturel, c’est la lente agonie de la culture judéo-chrétienne vécue dans une société libre et laïque, et non pas, l’islam en tant que tel. Pour être tout à fait précis, j’entends par là qu’il ne suffit pas d’être « anti » quelque chose.

Encore faut-il proposer quelque chose, autre chose, quelque chose de mieux que ce qui se déroule en ce moment. Hélas, force est de constater, que de l’extrême-gauche à l’extrême-droite, en passant par la gauche, le centre et la droite, rien n’est proposé. En tout cas rien qui ne relève du bon sens mis au service du bien commun. La totalité des discours politiques trahissent un terrible manque de culture politique et de culture historique. Les débats télévisés entre journalistes et politiciens sont d’une pauvreté intellectuelle désespérante. C’est tellement vrai, que des politiciens qui jadis nous semblaient médiocres, nous paraissent aujourd’hui brillants, tellement la nouvelle génération politique est pauvre d’esprit.

J’ai récemment eu l’occasion de suivre à la télévision française des hommes tels que Michel Rocard, Charles Pasqua et Michel Charasse. Du temps où ils officiaient, je les trouvais plutôt médiocres. Mais à les voir et les entendre aujourd’hui, je les trouve érudits en comparaison de Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal, Martine Aubry, tonton Mélenchon et la petite Marine. En trente ans, le niveau de connaissance des politiciens a sombré de manière vertigineuse. De nos jours, lorsque les journalistes de la télé-réalité et du talk-show posent des questions de « culture générale » aux femmes et aux hommes politique, cette culture dite générale se limite essentiellement à ergoter sur la sexualité des sportifs et des Peoples. Vous êtes tenus de connaître la couleur de la culotte de Line Renaud et le diamètre buccal de Geneviève de Fontenay.

Michel Garroté

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