Publié par Michel Garroté le 16 février 2011

Palestine / Mon coup de gueule du jour

Par Michel Garroté

Vous, lectrices et lecteurs, je ne sais pas. Mais moi, j’en ai plus qu’assez de lire, tous les jours, sur le wire, des mensonges palestiniens. Le « Premier ministre » de « l'autorité » dite « palestinienne », Salam Fayyad, a allégué, dans une interview avec le journal arabe Al Hayat que le monde sera confronté à un sérieux dilemme moral s’il permet la création d'un Etat du Sud du Soudan, sans reconnaître « le droit du peuple palestinien a un Etat indépendant ».

« La communauté internationale ne peut pas soutenir les droits d'un peuple et ignorer ceux d'un autre », a-t-il raconté. « Il (le monde) sera embarrassé a la fin de cet été si il reconnaît un Etat du Sud Soudan et pas un Etat palestinien ». « Combien d'institutions d'Etat fonctionnent en vertu de la règle du droit au sud Soudan », a-t-il osé demander, « tandis que dans la Palestine occupée, nos institutions et notre leadership est a la hauteur des normes régionales et même internationales ».

Le mensonge de Salam Fayyad est aussi énorme qu’indécent. Primo, le peuple du Sud-Soudan a fait l’objet d’un génocide (plusieurs millions de victimes) perpétré par des arabo-musulmans. Secundo, le leadership « palestinien » n’est absolument pas à la hauteur des normes régionales et même internationales. Le leadership « palestinien », ce sont les caciques et les nervis du Fatah, de l’OLP et du Hamas, financés depuis soixante ans par nous via l’UNRWA notamment. Les propos et les comparaisons de Salam Fayyad à propos du Sud-Soudan sont donc abjectes.

Je souhaite longue vie à l’Etat du Sud-Soudan qui sera officialisé en juillet prochain et j’espère de tout cœur que cet Etat du Sud-Soudan établira des relations diplomatiques avec Israël. Je souhaite que les « palestiniens » renversent le roi de Jordanie et sa monarchie hachémite post-coloniale. Je souhaite que les « palestiniens » créent, sur cet espace « jordanien », leur Etat palestinien.

Je souhaite qu’on en finisse avec ce soi-disant « printemps arabe », avec ces pseudo-révolutions du jasmin, du jonc, du Nil, du cèdre, du couscous, du sel et du poil à gratter. Car il n’y a pas, à ce jour, de « printemps arabe ». Car il n’y a pas, à ce jour, de « révolte » ou de « révolution » en terre d’islam. Il n’y a, à ce jour, que mensonge, imposture et récupération.

Michel Garroté

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