Publié par Guy Millière le 13 mars 2011

La pensée unique à la française s’étale chaque jour avec toute son ignominie dans la quasi totalité des médias. Il est des jours où elle me semble plus obscène. Aujourd’hui est un de ces jours.

Quand des Israéliens sont tués, on parle dans la langue de la pensée unique, de « cycle de la violence », ce qui évite de désigner des responsables et de dire qu’il y a des assassins et des victimes, parce que, bien sûr, pour ces gens là, un Israélien n’est jamais une victime. Quand les Israéliens tués vivent dans des zones que la pensée unique considère, comme les lecteurs du Coran et de Mein Kampf qui siègent à Ramallah et à Gaza , « palestinienne », autrement dit, destinée à être judenrein au terme de l’épuration ethnique requise, ces Israéliens sont appelés « colons », ce qui renvoie à l’idée que ce sont de vils colonisateurs, et ce qui excuse par avance les assassins. On découvre ainsi que des bébés peuvent être « colons », des enfants de moins de dix ans aussi, sans compter les fœtus dans les ventres de futures mères, éventrées parfois. Tous des « colons », vous dis-je. Et ceux qui écrivent ces mots ou les prononcent peuvent sans aucun problème s’endormir le soir en se disant qu’ils ont fait leur travail.

Pour ce qui me concerne, je ne puis faire autre chose que dire mon profond dégoût vis-à-vis des assassins, mais aussi vis-à-vis des praticiens de la pensée unique à la française, qui sont, à mes yeux, complices  des assassins.

Je ne puis faire moins que dire que je suis plus que jamais au côté du peuple israélien face à cette nouvelle épreuve. Chaque mort Israélien victime d’attentats ou mort à la guerre, est à mes yeux un mort de trop, car chaque mort Israélien victime d’attentats ou mort à la guerre, est victime de la haine antisémite qui se camoufle désormais en antisionisme.

La famille Fogel, dans la ville d’Itamar, en Samarie, a été détruite. Cinq de ses membres, le père, la mère, un enfant de onze ans et un autre de trois ans, un bébé de quatre mois, ont été poignardés ou égorgés. Les enfants qui ont échappé au massacre resteront marqués toute leur vie par l’horreur de ce qu’ils viennent de vivre, et auront une existence mutilée. C’est une ignominie absolue. Point.

Ceux qui ont commis cet acte se sont ravalés en deçà de la condition animale, et ne sont pas des êtres humains, mais des monstres abjects. Point.

Tout discours cherchant à expliquer, tout discours cherchant à excuser l’inexcusable, mérite bien davantage que le mépris.

Ce que ne diront pas les médias français est que la nouvelle de la tuerie d’Itamar a été l’occasion de faire la fête et de distribuer des friandises, dans des villes et villages arabes de Judée-Samarie et de Gaza. Quand, dans une population, on considère que l’égorgement d’un bébé et d’enfants, dans leur sommeil, est l’occasion de faire la fête, c’est que cette population est dans un état de pathologie mentale et de perversion qui fait qu’elle ne mérite aucun respect. Quand cette population considère que les monstres qui ont commis cet acte sont des héros, on comprend qu’elle ne mérite pas d’être appelée « peuple », et moins encore d’avoir la moindre once de souveraineté, avant d’avoir subi une sérieuse cure de désintoxication.

Ce que ne diront pas les médias français non plus, est que les monstres en question sont, selon toutes les indications disponibles, des membres des brigades des martyrs d’al Aqsa, donc des membres d’une organisation étroitement lié au Fatah et aux dirigeants de l’Autorité Palestinienne qui, conformément à l’hypocrisie habituelle, condamnent en anglais la tuerie qu’ils s’empresseront d’approuver, dès qu’ils parleront arabe. Et certains diront qu’il y a là des partenaires pour la paix : quelle imposture ! Les « partenaires pour la paix » sont des assassins barbares, et ils ne cherchent qu’une seule paix, celle du génocide et du cimetière. Ils doivent être traités comme tels. Ne pas les traiter comme tel est préparer d’autres crimes, d’autres assassinats, d’autres massacres.

Je place en illustration de cet article l’une des photos de la scène. Je le fais parce que les membres de la famille Fogel ont voulu que les photos soient diffusées, pour que « les hommes civilisés comprennent ce que le peuple juif subit de la part de ses ennemis ». Je respecte cette décision.

D’autres photos sont disponibles, elles sont insoutenables. Elles montrent le vrai visage de ceux à qui, dit-on en Europe et à la Maison Blanche, Israël devait faire des concessions. Quelles concessions ? Offrir d’autres gorges et les couteaux pour les trancher ?

Guy Millière

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading