Publié par Jean-Patrick Grumberg le 17 mars 2011

En juin 1967, le jeune Etat juif est contraint, pour la troisième fois depuis sa création en 1948, de faire face à un conflit armé.

A la stupéfaction générale, les Juifs parviennent, en six jours, au prix d'une action foudroyante, à repousser la puissante offensive de la coalition de huit Etats arabes menée par l'Egypte du président Nasser. Non seulement ils mettent en fuite les militaires, mais encore ils poussent l'audace jusque devant les murs de Damas.
 
Mais voilà que cette nouvelle victoire a soudain un goût de poison.
 
Pour les pays musulmans, le coup en effet est trop rude. Dès lors, avec l'aide des Soviétiques, ils vont mettre en place la plus grande machination médiatique du siècle pour tenter de contaminer les esprits et de retourner l'opinion. De victimes, les Juifs vont devenir les voleurs de la terre des Arabes, ou plutôt d'un " peuple palestinien " inventé pour la circonstance.
 
De même, les agents du KGB vont façonner, jusque dans les moindres détails, l'image mythique d'un Yasser Arafat, dont l'uniforme de baroudeur et la barbe de trois jours de guérillero devront réveiller, dans l'inconscient collectif mondial, l'image adorée de Che Guevara, et susciter la sympathie des mouvements de la gauche européenne.
 
Le poison est injecté dans la conscience internationale et plus rien ne peut l'arrêter…
 
Pour la première fois, au prix d'une enquête méticuleuse et souvent délicate, cette machination est démontée dans un livre.
 
Sans langue de bois, en s'appuyant sur des documents rares, sur des détails troublants, Raphaël Delpard, avec un souci d'historien peu enclin à se laisser bercer par les légendes modernes, met en lumière l'une des plus grandes falsifications de l'Histoire. Et plus encore, il nous donne à prendre la mesure de ses conséquences, car ce renversement des rôles savamment orchestré n'en finit pas, quarante ans plus tard, de nourrir de ses clichés l'antisémitisme du temps présent.
 
Spécialiste de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre d'Algérie, auxquelles il a consacré plusieurs ouvrages de référence, Raphaël Delpard est l'auteur des Convois de la honte, le livre qui, pour la première fois, a osé dénoncer le rôle de la SNCF dans la déportation pendant l'Occupation.
 

Un titre trompeur, car il ne traite pas uniquement de la guerre des six jours, mais de la fabrication de la plus grande falsification de l'histoire récente. En l'achetant sur amazon avec le lien ci dessus, vous soutenez Drzz.

Jean-Patrick Grumberg

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