En juin 1967, le jeune Etat juif est contraint, pour la troisième fois depuis sa création en 1948, de faire face à un conflit armé.
A la stupéfaction générale, les Juifs parviennent, en six jours, au prix d'une action foudroyante, à repousser la puissante offensive de la coalition de huit Etats arabes menée par l'Egypte du président Nasser. Non seulement ils mettent en fuite les militaires, mais encore ils poussent l'audace jusque devant les murs de Damas.
Mais voilà que cette nouvelle victoire a soudain un goût de poison.
Pour les pays musulmans, le coup en effet est trop rude. Dès lors, avec l'aide des Soviétiques, ils vont mettre en place la plus grande machination médiatique du siècle pour tenter de contaminer les esprits et de retourner l'opinion. De victimes, les Juifs vont devenir les voleurs de la terre des Arabes, ou plutôt d'un " peuple palestinien " inventé pour la circonstance.
De même, les agents du KGB vont façonner, jusque dans les moindres détails, l'image mythique d'un Yasser Arafat, dont l'uniforme de baroudeur et la barbe de trois jours de guérillero devront réveiller, dans l'inconscient collectif mondial, l'image adorée de Che Guevara, et susciter la sympathie des mouvements de la gauche européenne.
Le poison est injecté dans la conscience internationale et plus rien ne peut l'arrêter…
Pour la première fois, au prix d'une enquête méticuleuse et souvent délicate, cette machination est démontée dans un livre.
Sans langue de bois, en s'appuyant sur des documents rares, sur des détails troublants, Raphaël Delpard, avec un souci d'historien peu enclin à se laisser bercer par les légendes modernes, met en lumière l'une des plus grandes falsifications de l'Histoire. Et plus encore, il nous donne à prendre la mesure de ses conséquences, car ce renversement des rôles savamment orchestré n'en finit pas, quarante ans plus tard, de nourrir de ses clichés l'antisémitisme du temps présent.
Spécialiste de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre d'Algérie, auxquelles il a consacré plusieurs ouvrages de référence, Raphaël Delpard est l'auteur des Convois de la honte, le livre qui, pour la première fois, a osé dénoncer le rôle de la SNCF dans la déportation pendant l'Occupation.
Un titre trompeur, car il ne traite pas uniquement de la guerre des six jours, mais de la fabrication de la plus grande falsification de l'histoire récente. En l'achetant sur amazon avec le lien ci dessus, vous soutenez Drzz.
Jean-Patrick Grumberg
Je signale le commentaire de ” bir-hacheim” qui est accessible apres avoir cliquer sur le lien “La guerre des Six jours” sur la couverture du livre apparente en fin d’article de JPG.
Qu’est ce qu’en pense JPG?
Je ne vois pas ce commentaire, citez le.
je ne vois pas ce commentaire, à quel endroit se trouve t-il ?
Rapprochement entre l’Egypte et la Syrie
[Vendredi 18/03/2011 13:22]
Des nouvelles qui ne sont pas réjouissantes pour Israël bien qu’elles étonnent de moins en moins depuis l’avènement d’un nouveau régime au Caire : l’Egypte et la Syrie vont reprendre leur coopération politico-militaire. Le Président syrien Bachar El-Assad s’en est entretenu à ce sujet avec le chef des Renseignements égyptiens, la général Mourad Muhmad Mawafi. Selon les informations, le général Mawafi, qui remplace Omar Suleiman à ce poste a été dépêché à Damas par le Conseil Militaire provisoire qui dirige actuellement l’Egypte. La rencontre entre les deux hommes a porté sur les relations entre les deux pays et de la « volonté de deux Etats de retrouver une qualité de relations au niveau le plus élevé, comme ce fut le cas autrefois ». Le Président Assad et le général Muhmad Hussein Tantawi, qui dirige l’Egypte, ont échangé déjà à plusieurs reprises des messages d’amitié depuis la chute de Hosni Moubarak. Dans l’un de ces messages, Tantawi affirmait « vouloir ouvrir une nouvelle page dans les relations entre les deux pays, et faire revivre les liens de fraternité entre l’Egypte et la Syrie ».
Les relations entre les deux pays avaient été très affectées par la signature du traité de paix entre Israël et l’Egypte, la Syrie ayant perdu un allié stratégique au sud d’Israël, et accusant l’Egypte « d’avoir trahi la cause arabe ». Depuis 30 ans, les relations entre les deux « frères ennemis » ne s’étaient jamais vraiment améliorées, Moubarak se méfiant des alliances nouées par Assad père et fils avec des régimes craints par l’Egypte. Mais depuis la Révolution égyptienne et l’arrivée des militaires au pouvoir au Caire, ces derniers ne cessent de diffuser des messages indirects ou directs à Israël pour bien faire comprendre que les choses ne seront plus comme avant.
http://www.israel7.com/2011/03/rapprochement-entre-l%E2%80%99egypte-et-la-syrie/