Les humanistes autoproclamés ne voient pas ceux qui souffrent. Sinon cela se saurait, depuis le temps que les Français oubliés tentent de se faire entendre. Ces citoyens ne donneront plus leurs voix à ceux qui, à droite et à gauche, ont instrumentalisé la morale en se payant de mots. Il est désolant que ces électeurs, méprisés par les apôtres du respect de l'autre et de la non-discrimination, choisissent l'abstention ou le FN, les deux vainqueurs du premier tour des cantonales. Mais leur rejet des donneurs de leçons, désavoués par les faits, ne peut être considéré comme une menace pour la République et la démocratie, comme le disent ceux qui se serrent les coudes face à la riposte du peuple. Il sera le nouvel acteur de la politique.
Jean-Paul Delevoye, médiateur de la République, côtoie la détresse. Dans son rapport, lundi, il explique que la société souffre d'une "crise du regard", c'est-à-dire du sentiment de ne pas exister aux yeux de ses dirigeants : une constatation souvent faite ici. Son diagnostic pointe implicitement l'indifférence que montrent les belles âmes, fascinées par l'altérité, pour ces Français qui s'estiment abandonnés (pour 40 %, selon un sondage). "Ils demandent qu'on les écoute", rappelle Delevoye, qui alerte sur le risque d'implosion d'une nation atteinte d'un "mal-vivre ensemble". Pourquoi droite et gauche ne voient-elles pas ces évidences ?
Le sentiment d'injustice, mesurable depuis le 21 avril 2002, s'exprimera à nouveau dimanche pour le second tour.
Ivan Rioufol
Je participerai, ce vendre soir, à un débat sur les cantonales, sur BFM TV ( 19h40-20h)
Cet article peut être consulté sur le blog d'Ivan Rioufol
il ne se passera rien : les Français sont des râleurs, mais dès qu’il faut agir, il n’y a plus personne. Et ils sont obsédés par leur image : surtout ne pas passer pour… Et la totalité des élites y compris religieuses est confite en lâcheté. Et quoi qu’ils en disent, les Français suivent ce que disent les élites
je pense que l’être humain lorsqu’il se sentira acculé au bord du gouffre soit il y tombe comme une larve soit il prend les armes, méfions nous…
Nous lisons, d’une part, dans l’article de Michael Collins du 25 mars 2011 (Rebelles) : « Sarkozy, en se montrant plus dur que les Américains et les Européens, croit pouvoir redresser sa cote de candidat pour 2012 » analyse un général (…) et un autre officier supérieur d’enfoncer le clou « Le président a toujours méprisé l’armée. Il est désormais prêt à tout et n’importe quoi pour gagner deux points dans les sondages. » (Citations tirées du VSD, 24-30 mars 2011).
D’autre part nous avons, comme le rappelle Ivan Rioufol, 40% de Français « qui s’estiment abandonnés » – en clair : auxquels on ment depuis quatre décennies sur l’islamisation de la France.
Cela veut donc dire que le Président de la République est apparemment prêt à tout, même à verser le sang (des autres) pour garder le pouvoir, mais qu’il répugne cependant, tout comme ses collègues européens, à utiliser le seul moyen qui lui assurerait une grande majorité aux élections, à savoir, dire la vérité, dénoncer et contrer efficacement la main mise des mahométants sur la France et sur l’Europe entière.
Il n’est donc pas prêt à tout pour conserver le pouvoir.
La question que se pose alors le citoyen de base est celle-ci : Qu’est-ce qui peut être aux yeux de nos dirigeants plus important que leur pouvoir – qui est déjà plus important que la vie humaine – pour qu’ils s’obstinent à nier l’évidence, outrepassent les lois, et favorisent l’installation de l’islam dans nos pays ?
Il me semble bien que la guerre de Libye n’est pas, comme le clame Kadhafi, une croisade contre l’islam, mais plutôt une guerre de soutien à l’islam des Frères musulmans & Co.