Publié par Ftouh Souhail le 26 mars 2011

Bienvenue en terre d’Islam. Le début mars était marquée, au moins, part deux faits qui relatent, encore une fois,  l’absence de valeurs communes entre entre l’Islam et la Chrétienté.

D’une part nous avons vu en Egypte, un nouvel épisode de la violence anti-chrétienne. Six  Coptes (chrétiens d'Egypte) ont été tués au Caire, le 8 mars, dans le quartier populaire de Moqattam, par balles, sur fond de tensions inter-confessionnelles, après l'incendie d'une église. Environ cinq mille personnes s'étaient rassemblées la veille au soir devant l'immeuble de la télévision nationale, pour dénoncer l'incendie de cette église d’Helwan, qui a suivi une rixe, au sujet d'une relation entre un chrétien et une musulmane.

Les Coptes ont organisé plusieurs marches ces dernières semaines. Ils exigent la reconstruction de l'église Al-Chahidaine, située à Soul, dans le gouvernorat de Helwan au sud du Caire, détruites par des fanatiques musulmans.

Comme toujours, les chancelleries occidentales condamnent du bout des lèvres les responsables de ces actes. La chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton, a défendu la "liberté de religion" en Égypte. Les Chrétiens d’Orient, et tout particulièrement les coptes, sont victimes du terrorisme musulman, sans que ne soit suscitée la moindre réaction de la communauté internationale, et leur existence n'est plus qu'une question de temps.

Mais d'autre part, nous avons vu, en Libye, en pleine crise, comment les chrétiens qui vivent dans ce pays (1), s'inquiètent de voir les jeunes libyens se faire massacrer d’une façon épouvantable par les hommes de Mouammar Khadafi.

Les religieuses chrétiennes refusent de quitter la Libye, en dépit des massacres et des affrontements. Les seize communautés religieuses catholiques installées dans le pays, souhaitent rester au service de la population et des fidèles. Les sœurs soignent notamment les blessés dans les hôpitaux de Benghazi et Tobrouk. A Tripoli, les sœurs de Mère Teresa sont actives dans des centres sociaux. Les églises constituent des points de repères pour les immigrés, surtout ceux qui proviennent d’Érythrée et d’Afrique sub-saharienne. (Radio Vatican)

Malgré la gravité de la situation, les communautés chrétiennes, qui sont essentiellement composées de religieuses provenant de divers pays, travaillent surtout dans le secteur médical, et elles ont donc intensifié leurs activités, ces jours-ci. L’amour du prochain est très fort chez les chrétiens.

L’une des premières valeurs chrétiennes, c’est l’amour de l’autre. Tandis que le chrétien s’engage pour son prochain, y compris dans les périodes les plus difficiles, dans le camp islamique, les membres de la religion de paix et d’amour, non seulement s’entretuent, mais en plus nourrissent la haine contre les autres, qu'ils soient chrétiens ou juifs (ceux qu'ils appellent kouffars).

Voici, parmi les paroles enseignées dans les écoles coraniques et les mosquées, quelques unes de celles qui stigmatisent les non musulmans : 

Sourate V, 51: « O vous qui croyez ! Ne prenez pas pour amis les Juifs et les Chrétiens ; ils sont amis les uns des autres. Celui qui, parmi vous, les prend pour amis, est des leurs. Dieu ne dirige pas le peuple injuste. »

Sourate IX, 123 : « Ô vous qui croyez ! Combattez ceux des mécréants qui sont près de vous ; et qu'ils trouvent de la dureté en vous. Et sachez qu'Allah est avec les pieux. »

Sourate XLVII versets 4 : « Partout ou tu trouves des incroyants, bats-leur la nuque jusqu'à les abattre, alors attache-les solidement. A partir de la, c’est ou la grâce ou la rançon (que tu négocies avec eux) »

Il est triste de constater que l'enseignement musulman accepte et encourage cette violence. Elle est, de mon point de vue, conforme à l'image que donnent d'eux-mêmes certains musulmans.

Et voici le sublime paradoxe chrétien. Saint Jean a bien insisté envers nous tous, lorsqu’il écrit dans sa lettre : " Nous aimons parce que Dieu lui-même nous a aimés le premier. Si quelqu'un dit : « J'aime Dieu », alors qu'il a de la haine contre son frère, c'est un menteur. En effet, celui qui n'aime pas son frère qu'il voit, est incapable d'aimer Dieu qu'il ne voit pas. Et voici le commandement que nous avons reçu de lui : celui qui aime Dieu, qu'il aime aussi son frère. (1 Jn 4,19-21).

Ftouh Souhail 

(1) Il n'y a pas de chrétiens de souche en Libye, mais cinquante à soixante mille immigrés chrétiens, principalement africains, y travaillent. (Catholic News Service, en anglais)

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